l r e A n n é e — N a 3 1 J O U R N A L H E B D O M A D A I R E A b o n n e m e
l r e A n n é e — N a 3 1 J O U R N A L H E B D O M A D A I R E A b o n n e m e n t o r d i n a i r e : 25 fr. p a r a n Rédaction-Administration i l , r u e L o u i s - P o s t e i - r e n n e s i (i.-&-v.)| a b o n n e m e n t d ' r i o n n e u r : SO fr. p a r a n C / C ; L . A N D O U A R D 3 5 . 4 2 0 R E N N E S 3 A o û t 1 9 4 1 " La langue bretonne est drue, riche et belle. Elle mérite autant de respect que sa sœur la langue galloise, que ses cousins, l'erse et le gaélique. " I. BIZOQUE, « La Tempête » l'hebdomadaire du « FEU », 17 mai 1941. A propos de t exclusion du breton de certaines églises U N E S I T U A T I O N L A M E N T A B L E A la suite des articles parus dans te journal sous la rubrique « Notre <A>mbat », un catholique du diocèse de Quimper nous adresse la lettre suivante que, vu son importance, jioiis reproduisons en entier. Monsieur le Directeur, Dans le dernier numéro d'AR- V O R ( 2 0 juillet), parlant de l'ex- clusion du breton do certaines églises, vous disiez : « I L NE FAUDRAIT PAS CROIRE QUE C'EST PAR ESPRIT ANTI-BRETON QUE CETTE EX- CLUSION SE FAIT. CETTE SUB8- T I T I O N D U FRANÇAIS AU BRE- T O N EST UN SIMPLE RESULTAT D E LA LOI D U MOINDRE EFFORT. » Vous avez parfaitement rai- son, et vous abordez là une ques- tion d'une importance exception- nelle pour l'avenir de la langue bretonne. A leur sortie du séminaire, nos prêtres pourraient cartes appren- d r e à Mon lire et à bien écrira Je breton. Cala leur serait, du moins à la plupart, assez facile. Mais, — E T C'EST LA LE POINT CAPITAL SUR LEQUEL J E VEUX INSISTER, — ce qui serait bien plus facile, — ET PLUS NORMAL, — c'est qu'ils l'apprennent pendant leurs an- nées d'études. Comment ? Voilà des prêtres qui sont appelés à exercer leur ministère au sein de populations exclusivement bretonnantes, et qui, au collège, au petit sémi- naire, au grand séminaire, n'ont sas une heure, ...PAS UNE SEULE MEURE OFFICIELLE d'en- seignement de cette langue qui doit leur servir I... Voilà des prêtres qui sont appelés à faire LE CATECHISME EN BRETON..., A CONFESSER EN BRETON..., A PRECHER EN BRETON..., A REDIGER DES BULLETINS PA- ROISSIAUX EN BRETON..., et qui, après douze ans d'études, lisent péniblement le breton et sont incapables de bâtir correctement une phrase bretonne i l ! Voilà un cas au moins EXTRA- ORDINAIRE et peut-être UNIQUE DANS L'HISTOIRE DE L'EGLISE 1 Les résultats, vous les connais- sez aussi bien que moi : les ser- mons sont très souvent de qua- lité inférieure ; dans les bulletins paroissiaux, on ignore et l'ortho- 3BE 3EE 3 NOTRE COMBAT Le mois de Marie en français... a Lanarvily ! Lanarvily est une excellente pe- tite paroisse, toute entière breton- nante, située dans les environs de Lesnevcn. Elle possède une école chrétienne tenue par des reli- gieuses de Saint-Jacut... qui ne savent pas un mot de breton, mais qui font le catéchisme quand même à nos petits Bretons ! Elles se ti- rent d'affaire comme elles peuvent, mais ne serait-ce pas mieux tout de même, si, à Lanarvily, l'école était tenue par des soeurs parlant breton !... Mais ce qu'il y a de beaucoup plus fort, c'est que, dans cette paroisse, cette année même, le mois de Marie a été lu par l'une des sœurs... en français bien entendu ! !... A Lanarvily ! ! ! graphe et les règles les plus élé- mentaires de la syntaxe ; en un mot, nos prêtres manient très difficilement la langue bretonne, qu'ils n'ont pas étudiée, et, par une tendance très naturelle, ils se sentent portés à utiliser, dans leurs catéchismes, leur prédica- tion et leur ministère en général, une langue parfaitement connue : le français. L'enseignement officiel du bre- ton au collège, au petit séminaire, au grand séminaire, et, par là même, une préparation sérieuse du jeune prêtre à son futur mi- nistère, voilà l'unique remède à cette situation lamentable que les prêtres eux-mêmes sont les premiers à déplorer. Etant donné l'attachement bien connu de nos Evêques à nos traditions, particulièrement à notre langue, c'est là un résultat qui ne devrait pas être difficile à obtenir... me semble-t-ll I Mais, pas d'Illusions..., il est D u travail pour les étudiants Prenez votre bicyclette et ALLEZ VENDRE des LIVRES BRETONS à la campagne plus que temps d'agir i vous prie d'agréer, Jfa vous prie d* agréer, Mon- sieur le Directeur, mes senti- ments les plus sympathiques. UN CATHOLIQUE DU DIOCESE DE QUIMPER. Beaucoup d'étudiants et d'élèves des lycées et collèges sont aujour- d'hui rentrés dans les villages et petites villes de Basse-Bretagne où ils passeront leurs vacances. Après quelques jours passés à jouir d'un repos bien gagné, — du moins nous l'espérons, — ils se deman- deront ce qu'ils pourront bien faire. La réponse est toute trouvée pour nos amis. Travailler pour la Bretagne, évidemment ! Comment V Cela n'est pas difficile. Dans notre numéro du 20 juillet, nous avons déjà signalé qu'ils pou- vaient se livrer à une enquête sur la situation du breton dans leur commune ou leur canton. Nous connaissons un étudiant qui, il y a quelque dix ans, avait dénombré les maisons où l'on ne parlait que français, celles où l'on ne parlait -que breton et celles où l'on parlait les deux langues dans une impor- tante commune du Léon. Il avait pu ainsi établir un tableau précis de la situation de la langue. En l'absence de toute statistique offl- Charlez ROLLAND gant Evnig Penn-ar-c'hoad tJ'an 3 a vîz mezeven 1862, Gwim Holland. 30 vloaz, labourer-douar •e Keruskar-Goz, war barrez Lan- neanon, hag e wreg. Katell ar Mat, t c'hane d'ezo eur paotrig a voe jinvet Charlez. Ken na 'z eas d'ar skol, ar bu- ^el ne glevas ket eur ger gallck. Hogen e vamm he ' doa desket d'ezan komz ervat ha karout start he yez-hi, ar Brezoneg. bel oun pell, er skoliou yallek ; Atlas ! ouien nemet brezoneg. fiankout raen deski. tamm ha lamm, Soniou (lister 'tal re ma mamm, Du kanerez kaer.... Krennard, o vesa eur vuoc'h, cur c'havr ha daou zanvad, holl beadra e dud, Charlez a ganc so- niou brezonek. Martolod yaouank. er broiou pell. en cm lakaas da sevel barzo- negou e yez e gavcl. Dirak Aljer, •d'an 22 a viz Here 1884, skeudenn £ vro, atao en c spered, Charlez Itolland a skrive : l'Iijout rae d'in klevet en oabl an [aldhoueder S) c'houlenn, diwar nij, digor digant [Sant Per ! Krozmol tenu ar gwenan, mouez voan [ar marc'h-radenn Hag hini mistr ar skrilh, er brug pe [er foubenn. Plijout rae d'in gwelet ar malvennigou [skunv O tarnijal, diboell 'n o gwiskaman- [cliou kanv. Mouez ar ?nesaer a gan eun ton ye [er mené ; Bcrjeleun 'vel hekleo, p'her c'hlev a [gan inc. Xeuze, beuzet er stad, me. 'gerze skanv [d'ar gêr En eur gana, d'am zro, meuleudi d'ar [(." h rouer. A Charlez Rolland a vage evil Breiz eur garantez wirion : « Perak ne doun kel Barz evel Mar- zin, Taliesin, evit diskouez ivez ar garantez uhel am eus bet a viskoaz evit va Bro Breiz-lzel..., diskouez c'hoaz, gant va biz, va Bro garet d'ar Bed, hag hc lakaat er renk kenta Da viz gwengolo 1886 être Nou- méa ha Sidney, e skrive : (Da genderc'hel war en eil pajenn) Vers renseignement du breton " Me a zesk brezoneg " "Mon premier livre en breton' *m *m »* Ce manuel est, avant tout, une méthode de lecture. %\ est rédigé en dialecte unifié K. L. T. (Kerne, Léon, Treger). On y trouvera : A) — Dans la première partie : 1° Une série de tableaux de lecture gradués destinés, en principe, aux élèves du cours élémentaire, et où sont étudiées, une à une, les diffi- cultés de la lecture. 2" Les tableaux de la conjugaison du verbe régulier modèle SKRIVA et de celle des trois verbes auxiliaires OBER, BEZA, KAOUT. (Une bonne connaissance des terminaisons verbales est nécessaire à l'élève pour abor- der avec profit les textes de la 2° partie.) B) — Dans la deuxième partie : 3° Un choix de textes suivis empruntés à quelques-uns de nos meil- leurs écrivains. Chacun de ces textes est suivi de la uploads/Litterature/ arvor-1941-aout.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 19, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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