Questions Théoriques Charles de Gaulle. Mémoires d’espoir Stéphane Bérard De Ga
Questions Théoriques Charles de Gaulle. Mémoires d’espoir Stéphane Bérard De Gaulle, un penseur politique dont les lumières pourraient encore nous être utiles ? De Gaulle, un auteur dont l’écriture pourrait être comprise comme une forme particulière d’action politique ? Encore faut-il pouvoir le saisir dans le contexte actuel, se rendre capable de percevoir les divers liens qui rendraient sa pensée applicable à la vie aujourd’hui. Stéphane Bérard, à la faveur de cette sorte de consécration que constitue la programmation au bac des Mémoires de guerre, a décidé de s’emparer du texte et d’effectuer les opérations de rafraîchissement nécessaires pour « faire accéder les mémoires de Charles de Gaulle à la littérature ». 9:HSMJLH=VXVVWV: 8 € Stéphane Bérard Questions Théoriques Réalités non couvertes (Le Renouveau 1958-1962) www.questions-theoriques.com Charles de Gaulle Mémoires d’espoir Stéphane Bérard Charles de Gaulle Mémoires d’espoir Le renouveau. 1958-1962 Questions théoriques Réalités non couvertes 7 Les intuitions L e pays arrive de l’ancien temps en gigotant et apparemment, ça risque de continuer. De l’aspect souffreteux, tragique, on ne prend que le tragique, grandeur nature, comme en plus il se pourrait ballotté comme pays – je m’exprime mal, en ce sens, je veux dire que la borne borne, que le ciel plombe un peu de ce gris des Brassaï et Depardon, et reste tout autant à Loriol qu’à Sainte-Radeguonde. Et si l’on allait se commander une razzia sur Madrid (voir des Goya) ou sur Napoli ? Tout le monde fait de la politique, dans cette circonscription, malgré les épreuves du bac et de la vie en général, ou, tel qu’on pourrait dire, les épreuves de l’avis. Et tout ça se chouchoute sur plusieurs générations, la Nation. Mais mais mais, à cause des hauteurs de terre, penchant les penchants, accentuant les intonations et les humiliations (les tics identitaires ; par exemple, Le renouveau 1958-1962 9 8 Charles de Gaulle. Mémoires d’espoir comme chacun sait, un livre surveille son lecteur et lui donne des ordres. Tout lecteur de mes ouvrages devient mon aide de camp, mon subalterne, mon petit mon – pardon. Architecturalement, on prépare les immeubles aux prochaines pluies de bombes, on creuse d’agréables tunnels où résonneront les prix criés des maraîchers, le dimanche. Sinon, j’use jusqu’à la corde de mon devoir de veto, pourrissant les réunions ONU et autres conseils. Prodiguant l’astringence de fruits sécurisants, s’écrasant mûrs comme les kakis en plein hiver, orangés comme nos paras sur Hô Chi Minh, chance- lant en des souliers trop grands trop abstraits – fussent-ils cloués – et recevant sur les doigts de pied, à telle ou telle époque, la capitulation de reichs quelconques ou tongs de merisier courtes en drapés longs, tout un Japon. Bref, tout l’intérêt de redevance de houille, totali- sant les joies par le travail in fine bien fait, capitalisant la haine par trombes, par capillarité l’admiration. Le plaisir inouï de parler de soi à la troisième personne du singulier, à la régulière, d’arraisonner toute troupe en les bois ou les cages d’escalier des gourbis algérois, les désarmer bras au ciel de ma bonne foi. Vice suprême : leur imposer des impôts locaux. Impartiale, une administration. qu’un rocher penche, et on clouera un chat-huant penché, ou portera un coup de pied plutôt de biais à l’attardé, etc.) « de par le génie des races qui la composent » et les voisins aux fenêtres des rideaux desquels les mouches se prennent. On rompt du pain, du sucre et des atomes dans les déserts libérés, enfin livrés à eux-mêmes. Qu’ainsi les monades libérées de papas en fistons aménagent le terroir (DDE, avions reniflants, scandales dérivatifs). Lessivant par avance les désirs. Néanmoins, et béance des finances publiques mises à part, l’esprit de jeu (vin fou) exerçant le continu flagelle, séminal, inspire ordre, continuité territoriale, que dis-je, service public ! Aussi, lorsque cela craint, que le Germain entre en frappant trop et tout, il est bon de se retrancher un peu, d’en appeler à cet idéal. Attila, Charlemagne, Napoléon et moi-même investissons l’Histoire grâce à pas mal de littérature sur nos sujets préférentiels, menons les paysages vers des faillites ou gloires incandescentes, ou au salut tout court, claquant des mimines tel empire à travers des lucarnes qui suintent, sur quelque cargo fuyant vers le Royaume-Uni. C’est à travers chaque comité de quartier qu’on s’aménage un lectorat, y glissant un œil comme devant une meurtrière, repérant tel mouvement du minipaysage à bouger si l’automne est venu, etc. – car Le renouveau 1958-1962 11 10 Charles de Gaulle. Mémoires d’espoir de toute espérance, grâce à la populace qui cherche, simple, les remèdes simples ; sentiments de droite adhésifs aux tournures de toute tirade, comme j’ai néanmoins sidéré les progressistes, les cheveux mi-longs, les hippies, les crassouilloux, les kérouacs, les bucoliques, les cégétistes, les lumières : ils reviennent aussi vite que la débâcle des panzergre- nadiers sous mes pleins phares de DS 21, comme des phalènes. Aussi, c’est bien simple, aujourd’hui tout redérape, redémarre comme en Quarante, passez-moi l’expres- sion, les organes politiques, nommés pareils comme si de rien n’était, disent du bien de ma fuite suscep- tible en Angleterre, mais médisent de mes options genre collection complète Militaria avec les numéros hors série sur les insignes. Ils ne font que semer la zizanie ! En fait, restent mutiques au final, car dégun pour tenir le verbe haut (l’esprit de réverbe) ou la plume dans quoi que ce soit de pluraliste, sinon l’unicité des critiques à mon égard, chose que je n’aurai de cesse de battre par-derrière, implacablement. Dès qu’il y a du silence entre chaque coup de canon- nière, je conçois mon personnage de longue personne debout dans ses bottines de vache complètement retournée. Les entités encartées, les groupuscules politisés m’énervent au plus haut sommet. Quand partout j’exulte : Enseihover, Enseihoner, les costumes et les blouses taillées, les nuques rerasées, les toges d’avocat bien teintées, la liberté ! Alors oui, des « on dit » nous dispersaient, à cause des épiceries, des camions laitiers, des fabriques de cakes saccagées ou plus alimentées en raisins de Corinthe, les afflux détournés par des nébuleuses d’autonomistes et marchés sombres, comme du café de seulement chez Maxim’s aux soldats pan ! germa- nistes. Inclinant la main-d’œuvre française pour étaler du ballast, supportant l’effort de guerre du rail, lustrés de tant de convois, de boustifailles, aussi de camem- berts réunis, d’hommes d’enfants et de femmes séparés dont je tairai les destinées car enfin, ce n’est pas ma faute tout de même, et les amis de l’Action française me le pardonneraient peu, bref, au milieu donc des grands tracas tant matériels qu’humains, la synergie reprend du poil de la bête, le collier, du mérite au plein cœur d’artichaut de l’époque encore tiède. Ensuite, à la Libération, les fantômes forcément rarrivent, hypergentils, sans fanfaronnade – ils n’en ont pas besoin –, un peu comme les gens qui revien- nent d’avoir gravi la face nord de l’Eiger pieds nus, outre mesure chacun à sa place : Untel, de recou- cher avec sa femme, Unetelle, cuire des nouilles, les essorer dans la passoire, ensemble : On a ga-gné ! On sort du trou avec l’équilibre du gaucho sur l’écorce terrestre gravitant dans le cosmos au-delà Le renouveau 1958-1962 13 12 Charles de Gaulle. Mémoires d’espoir coefficient de pénétration dans l’air, au cas où l’on pourrait en tirer profit. Quelle course ? Quand on a dit ça, on n’a encore rien dit du tout, car les concitoyens ont maintenant soif de Cola, de thé glacé, de baggles, d’Orangina, pour tout dire, après ces privations de sucre, de protéines, d’acides gras poly-insaturés, d’huiles de palme partiellement hydrogénées, bref, ils veulent une part du gâteau, dussent-ils s’endetter – ce qui tombe quand même pas trop mal, car l’emprunt, le crédit est une chose formidable, les réserves d’or, les banques de France, les tiers payant, les remises au porteur, les sous- métiers, et ce, loin jusqu’au Soudan, nos colonies de cœur, l’épuisement monétaire, les faux billets anglais parachutés, l’effondrement, l’action heureuse, Antoine Pinay ! Demain, c’est encore moi qui serai là à te guider, ne serait-ce qu’au travers du dédale des rues, dans les quartiers indochinois du 13e arrondissement. Aux problèmes de forte haleine, accumulant les drames de la promiscuité dans les maternelles, les cours supérieurs, les hôpitaux, les prémices du handisport, la vieillesse et ses maisons, les révoltés, les quarterons, l’indépendance, la Chine ! On ne fabrique plus d’omelettes sans réduire à néant toute coquille de calcaire orbée aux problèmes Général des esprits de France, je choisis de claquer la porte d’un seul coup d’un seul si cela s’avère néces- saire, à coups de poing et de ola dans les tribunes, derrière le micro à l’assemblée, je joue le va-tout, le banco : RÉFÉRENDUM. Au lieu des organisations, permettez-moi l’expres- sion, « cucul la praline », tout en jouant des tours de con, palais Bourbon. Et on intrigue comme sous le duc de Guise, pas plus, les présidents du Conseil, en 24 ministères en colloques et congrès des passions, sans sommation, en pure déconstruction, par procuration, uploads/Litterature/ berard-degaulle.pdf
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- Publié le Fev 12, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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