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13131^11^’1’1^ DE LA Sosiéls OstrologliBi Je France POl’R LE Développement dej'<v;trolo"ie scientificjiie. (Gosmobiologiti) » (iitmrsiixnn ) ----- SOMMAIKi: i !. Chronique de la Société: La fondation ; la raison dVtrc. k- but, le RnUctbi cl les cours de la Société Astrologique de France. 2. Avis et Communications : Courrier el Correspondance. 3. Documentation : -------------- /V/V. Zc j Correspondants sont pries de bien vouloir adresser toutes leurs lettres. à M. le Président de la Société Astrologique de France, 8j rue de la Providence 75013 PARIS Membres étudiants 100 Ers par an Membres chercheurs 250 Ers par an Association - membre 750 Ers par an siège social 8> rue Providence 75013 PARIS ’ EdiTORÎAl Dev en ir u n e r ev u e au pIein s ens du t er me Il y a un domaine où nous n'avons pas encore vraiment fait nos preuves, c'est en matière de revue. Il s'agit bien là de notre principal objectif pour les années Quatre Vingt Dix. Certes, le titre de la revue laisse entendre une certaine modestie : un... "bulletin". Mais si nous avons choisi ce titre, c'est tout simplement parce que c'était déjà son titre avant Guerre, il y a plus d'un demi-siècle et notre revue est la plus ancienne des revues d'expression française encore en activité. La formule de notre publication sera désormais la suivante : nous publierons essentiellement des prises de position, des présentations de projets de recherche ou de livre qui n'engagent évidemment que leurs auteurs et qui constituent un reflet des préoccupations et des représentations de la communauté astrologique. Nos amis québécois ont lancé le principe de ^'engagement personnel", un texte assez bref qui est présenté au client et qui lui explique comment l'astrologue qu'il a en face de lui conçoit sa pratique astrologique. Le Bulletin est un complément du Guide de la Vie Astrologique et certains documents qui n'ont pu paraître dans l'un paraîtront dans l'autre. Nous publierons aussi des extraits de manuscrits inédits. Par ailleurs, lorsque nous organisons un Colloque, nous publierons dans la revue les résumés des interventions à l'avance pour que les orateurs connaissent les opinions des uns et des autres. De la sorte, ipso facto, les participants à nos colloques seront des collaborateurs du Bulletin. 11 apparaît en effet plus facile et plus utile d'obtenir un texte avant qu’après la manifestation... Notre bulletin se veut d'abord pour les "professionnels". Let t r e a ux a st r oIo ç ues PAR AIa în DeIFa ut Je ne suis pas astrologue, donc je suis candide en quelque sorte, bien que je m'intéresse à la psychologie et aux diverses techniques thérapeutiques et plus globalement à tout ce qui est formateur pour l'évolution de la personne humaine. En astrologie, par contre, je n'en connais pas plus, sinon moins, que "monsieur tout le monde". Je me servirais donc d'éléments qui seront pour vous des banalités. Ce que je propose, c'est donc un regard extérieur à votre profession, qui a pour but d'offrir une réflexion; j'apporterai plus de questions que de réponses, pour vous qui êtes en relation avec le "client", si c'est ainsi que vous le nommez. Mon premier souci a été de me poser la question : qu'est-ce que je pourrais leur dire, qu'est-ce qui de mon expérience, de mes préoccupations actuelles, pourrait vous concerner, c'est donc à partir de cette méditation sur la présence que découle mon choix. I. L'Astrologie, porteuse d'histoire, s'inscrit dans l'évolution humaine. Entre la tradition, l'ancestralité, un art sacré et la modernité, une science. Comme beaucoup, je me suis adressé à un astrologue à certains moments de ma vie. Ces moments, globalement, étaient des crises. J'entends par crise, un lieu d'angoisse, de souffrance, une pression interne qui demande à émerger : que nous l'appelions réorientation, changement, ne change rien à l'affaire, car elle se présente comme face à un désert, à un inconnu, une demande, une envie, une nécessité de sortir de là, de réordonner cette vie qui parait ennuyeuse, morne, plate, sans orientation, sans goût, sans ce qui, d'une certaine manière, donne le sentiment que la vie est sacrée à nos yeux. A ce moment là, pour renouer avec celui qui, en moi, aurait pu m'orienter, j'avais besoin rapidement de quelqu'un qui pourrait entrer en dialogue avec ce devenir, un intercesseur en quelque sorte, de qui j'attendais un repère. Les astrologues reconnaîtront peut-être un profil connu, un "type de client". Je suppose que chacun s’est posé la question de savoir pourquoi on a un certain type de client, à certain moment de sa pratique, et si cela a quelque chose à voir avec les notions de cycle que les astrologues connaissent bien. Cela n'est pas directement mon propos, mais c'est déjà me situer entre astrologie et astrologue, entre astrologue et client, un certain type de client peut-être. L’astrologue est avant tout un humain qui pratique l'astrologie et qui se situe a priori dans la réalité présente, d'où la question de l'intégration à une société moderne, qui porte au pinacle la valeur "science". Or, il est acquis que la science a apporté dans l'histoire de l'évolution humaine la désacralisation de la matière. Dans le même temps, un glissement se faisait de nature à culture : l'animisme s'est vu bouté dans l'ombre, le religieux a perdu du terrain, au profit de la sacro-sainte science. Et l'astrologie dans l'histoire ! Si mes informations sont justes, l'astrologie traditionnelle, ancestrale si je puis dire, était réservée au seul roi, qui, lui, est relié au sacré. L'astrologie se présente alors comme un art pouvant permettre de savoir comment s'inscrire et agir dans un devenir tissé par le ciel, lieu de résidence des dieux. La présence de l'astrologie, la place que l'astrologue voudrait lui donner dans monde moderne, va déterminer le sacrifice à faire, à l'ancestralité ou à la modernité. Mais ce que l'on observe, du point de vue de la tradition ou de la modernité, c'est que l'astrologie se présente a priori comme un langage, mais avant tout comme un ensemble de signes. Signes qui ne sont pas universels, puisque d'autres astrologies en emploient d'autres (je pense par exemple à l'astrologie chinoise ou tibétaine). Cela me semble important, car à partir de la réalité concertée que sont les astres, les planètes, les constellations, on peut nommer les signes de façons différentes. C'est que la vérité n'est pas une, que les référents astrologiques vont dépendre de la position de celui qui les observe. Je veux dire par là que l'on ne peut pas dire qu'il y aurait une conscience unique, universelle, mais plutôt qu'il y a des consciences différentes et l'astrologue ne peut ne pas en tenir compte. Cela amène à penser que les signes astrologiques sont des ensembles de signes codifiés, avec des règles, comme un langage qui ferait appel, qui alerte, une manière de les voir, une interprétation, une sorte de mise en scène. Une sorte de représentation du théâtre de la vie qui n'est pas sans rappeler un aspect du mythe. C'est intéressant, car le mythe montre entre autres comment s'ordonne la création d'un monde : il est donc structurant. Mais cela met surtout en évidence l'utilisation d'un imaginaire, des images issues de l'inconscient et de ce point de vue l'astrologie serait un support projectif. Une projection qui fait que l'on peur parler par exemple de Saturne, Pluton ou des constellations telles que le Bélier ou les Poissons, qui au demeurant ont une réalité, une corporéité matérielle, et qui se situent dans le ciel, dans un cosmos, et à qui l'on prête des qualités que l'on retrouve chez l'humain, tant dans sa psyché que dans son corps (les correspondances du type Poisson-pied). Donc, dans un espace terrestre, plus délimité, la question de la mise en limite est importante, cela fait appel à ce moment là à un autre ordre, un ordre humain, notre cosmos, ce qui situerait l'astrologie comme un langage reliant l'homme et le cosmos, une langue qui véhiculerait entre autres des qualités, un ordonnancement, des mouvements et un rythme permettant la mesure, l'astrologue étant alors dans une position de médium entre les voix du ciel et l'humain agissant. C'est pourquoi, pour moi, l'astrologie est donc en premier lieu faite des signes, sur lesquels un ensemble d'humains projette des significations. Elles prennent vie comme des images d'un monde, d’un ordonnancement que l'on retrouve dans ce que vous nomr.vZ, je crois, thème, carte du ciel. Cette cartographie semble intéressante, puisqu'elle projette une réalité "habituellement invisible, une sorte de cosmographie vivante". Nous pourrions dire que l'astrologie est un langage, un outil donc, il peut être même plus : une sorte de méditation; l'astrologie, en résumé, permettrait de nommer, de guider, de corriger selon un ordonnancement, révéler. Ce qui situe bien la question de l'astrologie et par le fait, de l'astrologue, entre un élément qui serait profane, scientifique et quelque chose de sacré, de religieux (dans le sens premier de ce mot, religare). J’ai eu l'occasion de faire quelques expériences avec ces cartes du ciel (thème), ces dessins géométriques qui, comme une empreinte, signent uploads/Litterature/ bulletin-de-la-saf-n07-1ere-annee-1992.pdf

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