Étape 1 : Nom et prénom des auteurs : ・Karima Direche-Slimani, agrégée en histo

Étape 1 : Nom et prénom des auteurs : ・Karima Direche-Slimani, agrégée en histoire , contemporaine et chercheur à l'Institut de recherche et d'étude sur le monde arabo-musulman d'Aix en Provence . Spécialiste de l'histoire sociale de l'Algérie à la période coloniale , elle a consacré sa thèse à l'histoire de l'émigration . $E Fabienne Le Houérou , docteur en histoire contemporaine de Science Politiques , chercheur au Centre d'études et de documentation économique , juridique et sociale . Elle travaille actuellement à l'Institut de recherche et au Centre d'études et de documentation économiques , juridiques et sociales. Nom du livre : Les Comoriens à Marseille , d'une mémoire à l'autre . Éditeur : Autrement Collection : Collection Monde/Français d'ailleurs, peuple d'ici . Nombres de pages : 177 Année d'édition : 2002 ISBN :2-7467-0148-0 Étape 2 : Le livre s'adresse à tout public qui s'intéresse sur l'histoire de l'émigration comorienne à Marseille .Il s'agit d'un peuple venant de loin qui a essayé de s'intégrer dans la communauté française auprès des Marseillais toute en gardant leur propre culture . Les chapitres du cours qui pourraient être enrichis par la lecture de ce livre sont les chapitres sur la socialisation, l'intégration, et la culture . Les notions du programme qui sont définis et précisées dans le livre sont : ・la socialisation $acculturation ・sous culture $ contre culture ・valeurs $ rôle ・statut $ normes ・la culture $ intégration ・assimilation $ émigration Ce livre est une enquête qui a pour intérêt d'illustrer le cours et de montrer l'intérêt des démarches étudiées en analysant un cas particulier. En effet ce livre a pour but d'illustrer les difficultés que peut avoir une communauté émigrante dans un autre pays et les contraintes dont lesquelles elle est confronté pour pouvoir s'intégrer toute en gardant ses propres valeurs, sa propre culture de son pays d'origine .Cet ouvrage étudié , raconte l'histoire d'une migration étonnante aux multiples paradoxes : celle des Comoriens à Marseille . Il s'agit en effet d'une migration hors du commun qui dans son rapport aux unités de temps et d'espace brouille les interprétations classiques des histoires de l'émigration . Pour ces Comoriens leur installation en France et plus particulièrement leur intégration à Marseille a été très difficile mais malgré toutes les contraintes , les Comoriens ont réussi a emporter avec eux leur organisation sociale et religieuse, formant une sous culture comorienne qui échappait aux regards des Marseillais. La communauté comorienne de Marseille ont été interrogé dans cet ouvrage . Étape III 1) Dans l'avant propos les auteurs s'interrogent sur l'histoire de cette migration tardive, surprenante , invisible jusqu'au milieu des années 1990 , silencieuse et discrète . Afin de comprendre cette migration hors du commun , les auteurs ont fais appel a la mémoire des migrants et de leurs descendants afin d'écouter leurs souvenirs, leur vécu, leur parole et leur attente dans le but d'écrire un ouvrage contenant la mémoire de cette migration . Les deux auteurs ont choisit de répondre en organisant leurs recherches sous formes de plusieurs parties qu'ils représenteront sous plusieurs chapitres répondant aux problématiques bien définies . Chaque chapitre correspondant à un terme bien précis : ・le métissage comorien à Marseille : entre océan Indien , Afrique et islam ・L'empreinte comorienne à Marseille : genèse d'une migration $E deux mémoires ? Deux villes ? $E Pratiques religieuses et coutumières ・Les mutations d'une communauté migrante ・Une mémoire inachevée 2) La première partie : le métissage comorien à Marseille s'appuie sur la présentation du peuple comorien à travers les origines de cette communauté, ses traditions, ses coutumes, son peuplement, mais aussi son organisation économique , politique et sociale. Cette partie est une représentation de la communauté comorienne , fondée sur des données chiffrés , et une analyse purement historique contenant des informations concrêtes. Dans cette première partie , nous apprenons de cette communauté comorienne, qu'il s'agit d'un pays d'Afrique situé dans l'océan Indien et occupant une partie de l'archipel des Comores, dont les îles restantes forment la collectivité d'outre-mer française de Mayotte. C'est un pays très attaché à ses pratiques religieuses traditionnelles et coutumières dont l'islam est leur principale religion représentative de leurs valeurs. Cependant ce pays, avec un des PNB les plus faibles du monde, dont 48% sont âgés de moins de 15ans, est l'un des plus pauvre pays du monde victime de pénurie et de sous développement , ayant pour seul moyen de vivre, son agriculture et sa pèche qui limitent ses ressources. La situation désastreuse de ce pays pauvre a eu pour seule conséquence l'émigration vers la France notamment vers la ville de Marseille . La deuxième partie : l'empreinte comorienne à Marseille, étudie les différents moyens que les Comoriens ont utilisés afin de pouvoir s'intégrer dans la communauté marseillaise et afin de lutter contre les formes d'inégalités. Selon les auteurs de cet ouvrage , la ville de Marseille ce serait construite au rythme des vagues migratoires des Comoriens . En effet les africains auraient contribué à la construction de la ville de Marseille. Massivement installés à Marseille, les comoriens sont victimes d'actions racistes dès leur arrivé mais participent aux efforts de construction de la ville afin de pouvoir s'intégrer dans cette nouvelle ville diminée par le racisme . Les premièrs émigrés possédaient des métiers très difficiles et très physiques , à faible niveau de qualification , dont le port est le point d'ancrage et le repère fondamental des migrants. Les navigateurs sont considérés à Marseille comme les acteurs historiques et fondateurs de la communauté . Plus de 50 000 Comoriens résidaient à Marseille dans les quartiers centraux de Marseille ,ou dans les quartiers périphériques du nord principalement dans les HLM . Malgré les différentes formes d'injustices , de racisme, d'inégalité et de lutte , les comoriens ont su garder leur culture. Ne pouvant pratiquer leur culture librement, les comoriens se sont donc opposés à la communauté française. Ils ont alors créé des associations afin de continuer à pratiquer leurs religions et leurs coutumes, à l'abris des regards des marseillais . Ils utilisaient le cadre associatif comme lieu de regroupement communautaire mais également d'actions sociales et culturelles . 300 associassions ont été comptées au tout début de leur migration. Cette toile d'araignée associative se pose face a la société française pour lutter contre le racisme et pour une meilleur intégration en formant une sous culture avec leurs propres valeurs . La troisième partie : Deux mémoires ? Deux villes ? S'interroge sur le lien entre le Marseille moderne et le Marseille traditionnelle. En effet deux endroits s'opposent aujourd'hui à Marseille : le périphérie Nord regroupant les quartiers les plus modernes et le centre ville, regroupant les familles les plus anciennes, traditionnelles et souvent les familles migrantes. Cette opposition centre/périphérie renvoie à une déchirure de la mémoire et traduit une inégalité entre les couches sociales opposées. La Panier, soit le centre ville de Marseille est un ancien quartier de Marseille mais aussi le coeur historique de l'émigration comorienne. Il s'agissait d'un quartier populaire et généreux abritant des populations modestes et colorées , mêlant différentes couches sociales . 40% de la population dans ce quartier étaient des Comoriens . Cependant aujourd'hui cet espace fut ressentit par les familles migrantes installées comme un espace de pauvreté et de dévalorisation. En effet plusieurs témoignages ont prouvés cette affirmation : le témoignage d'une jeune comorienne décrivant son mode de vie : Au Panier on vit serrés ; On fait la toilette en cuvette . Au Panier il y avait un cabinet pour dix personnes . La précarité et la pauvreté domine ce quartier ce qui a fait de cet espace un endroit obsolète mais abrite encore aujourd'hui de nombreuses familles migrantes parfois rejetées par les marseillais . En effet les migrants étaient souvent rejetés et envoyés dans ce quartier . Selon les auteurs , cet espace considéré comme un espace accueillant, populaire modeste , sans distinction sociales est devenu un espace pauvre , dévalorisé menaçant dont cela remet en cause l'égalité entre les différentes couches sociales et l'intégration des étrangers à Marseille . Cette distinction montre bien la difficulté qu'ont les comoriens à trouver leur place dans la communauté française . La quatrième partie étudie les différentes pratiques religieuses et coutumières des Comoriens à Marseille . En effet les Comoriens ont emporté lors de leur émigration, leur organisation sociale et religieuse avec eux . Très attachés à leur région : l'islam , les comoriens sont très attachés à leurs pratiques coutumières et à leurs traditions familiales . La société comorienne se présente avant tout comme une société musulmane dont la coexistence harmonieuse entre pratique coutumière et loi musulmane est réelle . On distingue alors un réel syncrétisme entre apport africains et animistes et cultures islamiques . Comme je l'ai expliquait dans ma première partie , les comoriens ne pouvait pas pratiquer librement leur culture dus aux nombreuse formes de racisme d'injustices envers les émigrés . Mais les Comoriens ont réussi , à l'abris des regards des Marseillais à organiser de nombreuses associassions , écoles coraniques, mosquées uploads/Litterature/ charlotte.pdf

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