CM1 Français Coquelicot Collection Guide pédagogique I Mise en œuvre des unités
CM1 Français Coquelicot Collection Guide pédagogique I Mise en œuvre des unités didactiques Les contenus du manuel Coquelicot CM1 sont organisés en 12 unités didactiques couvrant les quatre périodes de l’année scolaire. Chaque période de l’année s’étale sur une durée de 8 semaines réparties ainsi : 6 semaines pour construire et installer les apprentissages et 2 semaines pour évaluer les acquis et remédier aux lacunes constatées. L’exploitation d’une unité didactique est répartie sur deux semaines à raison de 8 à 10 heures de français par semaine, allouées aux différentes composantes de l’enseignement du français. L’exploitation des activités proposées dans le manuel Coquelicot CM1 alterne avec celle du livret d’activités de la même méthode. Les ressources audio du CD sont également téléchargeables sur : www.editions-hachette-livre-international.com. ■ APPRENTISSAGE DE L’ORAL L’importance du langage oral dans la réussite scolaire, et plus tard sociale, des élèves n’est plus à démontrer et son apprentissage est considéré aujourd’hui comme prioritaire dans l’acquisition progressive des quatre compétences langagières (compréhension et production orales et écrites). La démarche préconisée dans la collection Coquelicot, considère le langage oral comme un objet d’étude bénéficiant de moments précis et d’une attention particulière. Dans ces conditions, sa maîtrise constitue l’un des objectifs essentiels de l’école primaire. Cette maîtrise s’acquiert progressivement, d’abord grâce à des activités spécifiques (en compréhension et production orales), ensuite au travers des exercices proposés dans les différents domaines d’apprentissage de la langue, comme le vocabulaire ou la lecture. Au CM1, le langage oral continue à faire l’objet d’un apprentissage organisé et structuré faisant appel à diverses approches méthodologiques (communicative, actionnelle…). Mis en œuvre dans différentes situations d’apprentissage, il s’articule autour d’un ensemble d’objectifs de communication en rapport direct avec la thématique de l’unité et sert de tremplin à la séance de lecture. Les matériaux linguistiques (expressions et vocabulaire) que véhiculent ces leçons d’oral dotent l’élève d’outils qui lui permettent de s’exprimer dans les diverses situations de la vie quotidienne auxquelles il peut être confronté. Au CM1, chaque unité didactique débute par une séance d’oral qui s’appuie essentiellement sur des actes de langage. Un matériau linguistique pivotant autour du thème de l’unité constitue pour les élèves un moyen d’aborder l’apprentissage de l’oral. Puis, les activités proposées dans la page « Production orale » ont pour objectif explicite l’exploitation d’un langage spécifique à une ou des situations de communication. Ces activités visent à favoriser chez l’élève le développement de ses compétences communicatives et à lui permettre de les réinvestir, à bon escient, dans de nouvelles situations de communication. Sur la même page, figure une rubrique intitulée « J’enrichis mon vocabulaire » qui, comme son nom l’indique, vise l’enrichissement lexical et plus largement une amélioration des capacités langagières de l’élève grâce à l’acquisition d’un vocabulaire de plus en plus élaboré. En complément, des documents authentiques ou des textes d’auteurs observés, lus et analysés collectivement en « Lecture documentaire » ou en « Poésie » donnent l’occasion de développer des échanges oraux. L’apprentissage de l’oral est conduit en 5 séances. Séance 1 → Phase de découverte et de compréhension du dialogue ou récit support de l’acte de langage à étudier dans la leçon (en prenant appui sur le poster collectif ou l’image d’ouverture de l’unité : le dialogue est sur le CD). Séance 2 → Phase de conceptualisation et réemploi moment d’exploitation des matériaux linguistiques du dialogue présenté à la séance 1. Séance 3 → Phase d’évaluation et de transfert : moment d’appropriation et de production dans de nouvelles situations de communication du vocabulaire et des structures véhiculant le ou les actes de langage à l’étude dans l’unité. (Les activités sont à la page Production orale du manuel : 3e page de chaque unité). Séance 4 → Écoute active (à partir du CD et du livret d’activités) et activités s’y rattachant. Séance 5 → Enrichissement du vocabulaire thématique avec la rubrique « J’enrichis mon vocabulaire » (3e page de chaque unité) et débat II autour d’une problématique soulevée par le texte de lecture. Les activités proposées laissent à l’élève la possibilité de donner libre cours à son expression et à son ressenti en jouant des rôles, en exprimant son point de vue, etc. Séance 1 (semaine 1). Phase de découverte et compréhension Lors de ce premier moment, l’élève découvre le poster collectif affiché en classe (reproduit à chaque 1re page d’unité du manuel), identifie les personnages, relève les indications spatio- temporelles et émet des hypothèses à propos de la situation de communication des personnages. Ensuite, il écoute le support de l’expression orale : dialogue, ou récit. Ces 2 moments de présentation et d’écoute sont suivis d’un moment de vérification de la compréhension et de validation des hypothèses. L’explication de toutes les répliques ou de quelques- unes seulement, peut contribuer à la compréhension fine de la situation de communication. L’objectif premier de cette séance est de construire le sens du récit ou du dialogue écouté. Séance 2 (semaine 1). Phase de conceptualisation et de réemploi C’est un moment où les élèves se prêtent à un travail de réflexion et d’analyse, qui permet de dégager et de mettre en évidence l’acte de langage étudié (exemple : exprimer la nécessité et l’obligation, unité 3) ainsi que les moyens d’expression mis en œuvre pour l’atteindre (il est nécessaire de..., on est obligé de… ou c’est indispensable de…). Ces moyens d’expression feront objet d’un réemploi dans des situations proposées par l’enseignant ou imaginées par les élèves. Séance 3 (semaine 2). Phase d’évaluation et de transfert C’est un moment d’appropriation et de production dans de nouvelles situations de communication du vocabulaire et des structures véhiculant le ou les actes de langage à l’étude dans l’unité. (Les activités sont à la page Production orale du manuel : 3e page de chaque unité). Séance 4 (semaine 2). Écoute active (le CD audio et la 1re page de chaque unité du livret d’activités). En situation usuelle de communication, l’écoute pose peu de problèmes aux élèves : d’une part, ils savent de quoi on parle ; d’autre part, ils manifestent leur compréhension et leur incompréhension par leurs mimiques ou signalent clairement qu’ils n’ont pas compris quelque chose en interrompant l’enseignant(e). Qu’il s’agisse d’un problème d’audition (la confusion de deux sons voisins, par exemple), d’un problème de langue (un mot inconnu ou une structure trop compliquée) ou d’un problème d’attention (un moment de distraction qui fait perdre le fil), l’enseignant(e) peut répéter, reformuler, paraphraser, expliquer, s’assurer que les élèves suivent en leur posant des questions. De plus, les enseignants connaissent bien leurs élèves et adaptent souvent leur discours en fonction du niveau de leur classe. Il n’en va pas de même lorsqu’on écoute la radio ou qu’on entend un message, dans une gare par exemple. Le flux de paroles est alors continu, on ne peut pas l’interrompre. Les pages « Écoute active » souhaitent entraîner les élèves, pour qui le français n’est pas une langue maternelle, à développer les stratégies efficaces pour bien comprendre ce qu’ils entendent dans ce type de situation. C’est pourquoi chacune des pages « Écoute active » propose aux élèves d’écouter un dialogue puis une histoire enregistrés sur un CD audio (ou, à défaut, d’écouter la lecture faite par l’enseignant(e), qui ne doit alors pas tenir compte des réactions de ses élèves, c’est-à-dire ni ralentir son débit, ni s’interrompre pour donner des explications). Dans cette situation, chaque élève est seul face au dialogue puis au texte de l’histoire : il ne peut pas intervenir sur la vitesse à laquelle le texte se déroule, ni interrompre l’écoute ni revenir en arrière pour vérifier un point ambigu ou une information qu’il a oubliée. L’écoute ne permet pas à l’élève de réfléchir et d’utiliser ses connaissances comme il le fait à la lecture d’un texte qui l’autorise, elle, à retourner en arrière et à relire un passage. L’écoute est en effet une compétence spécifique à laquelle on doit préparer les élèves par des activités appropriées. Afin qu’ils abordent cet entraînement à l’écoute dans les meilleures conditions, sans crainte de l’échec, il y a plusieurs principes à respecter. a. En premier lieu, il faut que les élèves sachent de quel thème il s’agit et quel type de texte ils vont écouter. L’enseignant(e) dira donc toujours avant de faire écouter le texte s’il s’agit d’un récit, d’une légende, d’un conte, d’une interview, de la règle d’un jeu, d’un texte racontant l’histoire d’un mot ou décrivant la vie d’un animal… b. Les élèves doivent savoir pourquoi on leur fait écouter un dialogue ou un texte, c’est-à-dire ce qu’on attend d’eux. Pour chaque dialogue et chaque texte, on propose deux écoutes. Des questions différentes sont posées sur chacune de ces écoutes afin d’aider les élèves à construire le sens du dialogue ou du texte écouté. La première écoute permet de tester la compréhension globale : on demande par exemple de cocher des affirmations (selon qu’elles sont justes ou fausses) ou de poser des jalons afin de préparer la seconde écoute (Combien y a-t-il de personnages ? III Comment s’appellent-ils ? Où se passe la scène ? Quand ?). uploads/Litterature/ cm1-introduction-guide-coquelicot.pdf
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- Publié le Aoû 18, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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