Cours chapitre 48 » Le malheur des uns fait le bonhheur des autres » 12/05/2013
Cours chapitre 48 » Le malheur des uns fait le bonhheur des autres » 12/05/2013 Aucun commentaire 1- Une heure sépare le condamné de son arrêt de mort. 2- Le narrateur a qualifié le bourreau de valet de la guillotine. 3- La toilette du condamné commence à trois heures, elle consiste àcouper les cheveux du condamné au hasard, ainsi que le col de sa chemise. 4- Les personnes ayant assisté à la toilette du condamné sont : le prêtre, les gendarmes, le bourreau, ses deux valets (assistants) et un jeune journaliste. 5 Le bourreau s’appelait Samson. 6 Tantôt le narrateur compare les cris du peuple aux aboiements des chiens, tantôt aux hurlements des loups . 7 L’indice qui montre la richesse du narrateur est : la chemise de batiste . 8 Le narrateur a surnommé ceux qui vendent les places aux spectateurs de « marchands de sang humain » 9- Quand il entendit les cabaretiers crier « qui veut des place » le narrateur s’est mis en colère. 10- Le narrateur a qualifié les spectateurs de : cruels et avides 11- Le narrateur a été transféré à l’Hôtel de ville qui donnait sur la place de la Grève 12- « eux les chapeaux moi la tête » : Le narrateur fait allusion à sa décapitation. 13- Figures de style : – Depuis six heures, depuis six semaines, depuis six mois. ( Gradation) – Ces bourreaux sont des hommes très doux ( antiphrase) – Les mille têtes hurlantes du peuple. ( Synecdoque) – Cet atroce éloge. (Oxymore) – Puis de la foule, de la foule et de la foule. ( Anaphore) – Une mer de têtes sur la place. ( Métaphore + synecdoque) – La place a éclaté en bruit. ( métonymie) – Des marchands de sang humain criaient. ( Périphrase) Les registres littéraires : Le texte s’apparente à deux registres principaux : Le registre tragique : le narrateur nous décrit le trajet allant de l’Hôtel de ville à la place de la grève, au fur et à mesure que la charrette avance, la peur du narrateur s’accroît « Le cœur m’a failli » « j’ai tremblé ». – Le visage et les bras rouges des bourreaux renvoient au sang et connotent ainsi la mort. – L’attachement du narrateur au moyen d’une corde, illustre son impuissance face à son destin, la mort est de ce fait inéluctable (inévitable) . Le registre ironique : Tout apeuré qu’il soit le narrateur ne manque pas de railler( se moquer) : – La foule qui demande sa tête : « Et les plus près de moi battaient des mains, si fort qu’on aime un roi, ce serait moins de fête » « eux les chapeaux moi la tête ». – Les bourreaux qui veillent à ce que tout ce passe dans les règles : « ces bourreaux sont des hommes très doux » « ils mettent de l’humanité là-dedans » Cette alliance du tragique et de l’ironique ne tarde pas à enfanter de l’humour noir « Alors j’ai ri horriblement aussi, moi et j’ai dit au prêtre : eux les chapeaux, moi la tête ». Thème dominant : – La barbarie du peuple : Le narrateur dénonce l’avidité du peuple pour le sang humain , il le compare à des chiens, voire à des loups affamés guettant leur proie, prêts à l’attaque« l’horrible peuple qui aboie, et m’attend, et rit » « mais à des rires qui éclataient, j’ai reconnu que c’était la foule » « la foule hurlait plus haut au dehors ». Nul n’est censé être épargné de cette soif sanguinaire, même ceux considérés comme étant le symbole de l’innocence et de la douceur, à savoir les enfants et les femmes « Bonjour Monsieur Samson ! criaient les enfants pendus à des grilles » « les entresols étaient pleins de spectateurs heureux de leurs belles places. Surtout des femmes ». Temps des verbes : Le récit s’articule autour de deux moments principaux : 1) Le narrateur est dans l’Hôtel de ville : Le temps verbal employé est le présent de l’énonciation : « Ainsi j’y suis » « La place est là » 2) Le narrateur décrit le trajet qu’il a fait depuis le Plais de la justice jusqu’à l’Hôtel de ville: Le narrateur emploie les temps du récit ( imparfait et passé simple) « Trois heures sonnaient » « on parlait à voix basse ». 1ère année bac, Le Dernier jour d'un condamné Exercice de préparation chapitre 48 07/05/2013 Aucun commentaire 1- Combien de temps reste-t-il au condamné avant d’être exécuté ? 2- De quoi le narrateur a-t-il qualifié le bourreau ? 3- A quelle heure a commencé la toilette du condamné ? En quoi consiste-t-elle ? 4- Quels sont les personnages qui y ont assisté ? 5- Comment s’appelait le bourreau ? 6- A quels cris le narrateur a-t-il comparé les cris de la foule ? 7- Relevez dans le texte un indice qui démontre que le narrateur appartient à une classe sociale aisée ( riche) ? 8- Comment le narrateur a surnommé ceux qui vendent des places aux spectateurs ? 9- Quelle était sa réaction lorsqu’il les entendit crier « qui veut des places ? » 10- Comment le narrateur a qualifié les spectateurs ? 11- Dans quel lieu le narrateur a-t-il été transféré sur une charrette ? 12- Que veut dire le narrateur par « Eux les chapeaux moi la tête » 13- A quelles figures de style appartiennent les énoncés suivants : – Depuis six heures, depuis six semaines, depuis six mois. – Ces bourreaux sont des hommes très doux – Les mille têtes hurlantes du peuple. – Cet atroce éloge. – Puis de la foule, de la foule et de la foule. – Une mer de têtes sur la place. – La place a éclaté en bruit. – Des marchands de sang humain criaient. 14- Le narrateur adopte à la fois un ton tragique et ironique relevez dans le texte quelques expressions illustrant ces deux registres. 15- Complétez le tableau suivant Réactions et sentiments du narrateur Réactions de la foule Le Dernier jour d'un condamné cours chapitre 23 05/05/2013 11 commentaires Objectifs : – Comprendre le réalisme du passage – Etudier le pathétique et le satirique dans un roman à thèse. Le condamné à mort « Je » rencontre celui qui va lui succéder dans sa cellule de Bicêtre. Le Friauche ( condamné à mort) lui raconte son parcours criminel. Ce personnage est présenté comme étant le marginal absolu, le symbole de la misère , du désarroi et de la vulgarité. Le profil d’un criminel : – Fils de criminel condamné à mort : « Je suis fils d’un bon peigre… sa cravate » – Orphelin dès son plus jeune âge : « A six ans je n’avais plus ni père ni mère » – Bagnard dès l’âge de dix-sept ans : « On m’a envoyé ramer dans la petite marine » – Libéré à l’âge de trente-deux ans, son passeport le met dans l’impossibilité de devenir honnête homme « que les diables soient avec le passeport …point » – Marginal ( rejeté par la société) : « Je faisais peur, et les petits enfants se sauvaient, et l’on fermait les portes ». – Misérable : « sale, en guenilles, demi nu, repoussant à voir » – Vulgaire et grossier : « quel bonheur ! du tabac pour mes six semaines » « Ne me prenez pas à sa place. Diable ! cela ne m’arrangerait pas, maintenant que j’ai de quoi avoir du tabac ». – Il n’éprouve ni regrets ni remords à l’égard de ses crimes : « Avoir volé un mouchoir ou tué un homme, c’était tout un pour moi désormais » « et puis on dansait sur la fosse, pour que la terre ne parût pas fraîchement remuée ». – Il a passé par toutes les étapes de l’échelle de la criminalité : « J’avais déjà passé tous les échelons de l’échelle, excepté un ». Les registres littéraires dans le texte : – Le registre réaliste : Le lecteur du passage ne manquera pas de remarquer l’effet réaliste que l’auteur s’efforce de créer, en effet le récit du Friauche gagne en crédibilité du moment qu’il est raconté par le personnage en question, de surcroît les étapes franchies par le personnage ne laissent aucun doute quant à leur réalité; la violence engendre la violence, le crime enfante un crime encore plus cruel et plus sordide. enfin le vocabulaire dont le Friauche fait usage renforce l’illusion du réel et de l’authentique. – Le registre pathétique : L’auteur éveille la compassion du lecteur vis-à-vis du personnage, en évoquant sa misère, son désarroi et sa condition de marginal. – Le registre satirique : l’auteur dénonce et condamne l’injustice de la société tout en la ridiculisant « J’empoignai un pain,et le boulanger m’empoigna ; je ne mangeais pas le pain, et j’eus les galères à perpétuité » remarquons le décalage entre la crime ( le vol d’un pain) et uploads/Litterature/ cours-chapitre-48-condamne.pdf
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- Publié le Jul 23, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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