DIDACTIQUE- Devoir sur table Les textes ci-dessous proposent une évocation imag

DIDACTIQUE- Devoir sur table Les textes ci-dessous proposent une évocation imagée des différentes étapes des changements intervenus sur le plan méthodologique. Lisez-le et faites les activités qui suivent Il était une fois dans une école… __________________________________________ Un enseignant de français qui, pour enseigner cette langue étrangère à ses élèves et pour développer leurs facultés de raisonnement et d’analyse, leur faisait étudier le vocabulaire, la grammaire et les textes littéraires. Pour l’étude du vocabulaire, il donnait beaucoup d’importance au registre soutenu ; les leçons de grammaire commençaient toujours par l’explication des « règles » suivie d’exercices écrits pour vérifier si les élèves les avaient comprises, et les textes d’auteurs célèbres faisaient, à leur tour, l’objet de questions écrites. L’oral se limitait à la lecture à haute voix et l’écrit se résumait à la pratique du thème et de la version. __________________________________________ Un autre enseignant arriva et ne parlait plus d’enseignement mais d’apprentissage. Il affirmait que l’enseignement doit être centré sur les besoins et les motivations des apprenants qui devaient être capables de communiquer entre eux et avec l’enseignant. Il se servait des documents authentiques sonores, visuels, scripto-visuels, écrits, sur lesquels travailler. La grammaire était de type actionnel basée sur le sens et tout comme le vocabulaire, de type fonctionnel, liée aux nécessités de la communication. __________________________________________ Un autre enseignant arriva qui ne se contentait plus qu’ils sachent communiquer mais il voulait qu’ils apprennent à agir socialement. Les tâches n’étaient donc plus simplement langagières, on apprenant le français à partir de montage de projets : les unités d’apprentissage avaient des titres comme « fête d’anniversaire », l’organisation d’un voyage… La culture n’était plus un simple objet d’apprentissage mais un ensemble de savoirs et de pratiques proposés à partir d’une démarche dite interculturelle qui permettait de réfléchir non seulement sur les caractéristiques de la culture étrangère mais aussi sur sa culture d’origine. _______________________________________ Un autre enseignant était convaincu qu’enseigner une langue étrangère signifiait amener les élèves à la parler comme des natifs dans des situations de la vie courante. Au début il ne leur fit travailler que la langue orale. Les moments de la classe de langue étaient parfaitement définis : la présentation (par des films fixes, des bandes enregistrées ou des figurines au tableau de feutre), la mémorisation des dialogues, l’exploitation du vocabulaire et de la grammaire étudiés, choisis sur la base de leur fréquence et de leur rentabilité, les exercices structuraux pour la mémorisation des structures, le réemploi des nouveaux acquis à travers une dramatisation ou une conversation sur la vie quotidienne des Français. Associez chaque description au nom de la méthodologie correspondante Quelle méthodologie n’est pas décrite ? Pouvez-vous en donner ses caractéristiques essentielles ? (entre 4 et 8 lignes) Comment appelle-ton ce type d’exercice ? A quell/e/s méthodologie/s pouvez-vous l’associer ? Pourquoi ? Exercice 1 Cette photo est belle… Mais comment trouves-tu celle qui est à côté ? Celle qui est à côté l’est encore plus Ce livre est intéressant… Mais comment trouves-tu celui que je viens de te lire ? Celui que je viens de lire l’est encore plus Cette balle rebondit bien… Mais comment trouves-tu celle que je viens de gonfler ? Mais celle que je viens de gonfler rebondit encore plus Extrait du roman « madame Bovary » de Gustave Flaubert Dans ce passage, l’auteur peint une manière d’aborder une langue étrangère selon l’air du temps. A quelle méthodologie fait-il référence ? Justifiez brièvement votre réponse. Elle voulut apprendre l'italien : elle acheta des dictionnaires, une grammaire, une provision de papier blanc. Elle essaya des lectures sérieuses, de l'histoire et de la philosophie. La nuit, quelquefois, Charles se réveillait en sursaut, croyant qu'on venait le chercher pour un malade : — J'y vais, balbutiait-il ; et c'était le bruit d'une allumette qu'Emma frottait, afin de rallumer la lampe. Mais il en était de ses lectures comme de ses tapisseries qui, toutes commencées, encombraient son armoire : elle les prenait, les quittait, passait à d'autres. Ce tableau de contenu appartient au manuel Forum 1- livre de l’élève. A quelle méthodologie vous semble-t-il appartenir ? Quelle est la notion à la base des objectifs communicatifs présentés ? Justifiez brièvement votre opinion. uploads/Litterature/ devoir-sur-table.pdf

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