DPLF Version 1.2 Avril 2011 1 FHG Directives pour les auteurs des publications

DPLF Version 1.2 Avril 2011 1 FHG Directives pour les auteurs des publications en langue française [1] NOTE PRÉLIMINAIRE L’ouvrage de référence en matière de la composition de textes imprimés et des règles de typographie pour la langue française s’intitule Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale1. Les directives définies dans cette publication s’appliquent à la majorité des collections de Brepols Publishers pour lesquelles le français est la seule langue de publication ou la langue principale. Le présent document fournit un résumé moins détaillé et simplifié, complété de certaines informations spécifiques à des publications de Brepols Publishers. Les auteurs de monographies et éditeurs d’ouvrages collectifs sont priés à suivre les règles définies dans ce document. Des cas particuliers ou des directives appropriées à une collection spécifique pourraient amener l’auteur ou l’éditeur à s’écarter des règles prévues. Si l’on observerait la nécessité d’un traitement spécial ou des difficultés qui n’auraient pas été discutées dans ces directives, il faudrait présenter ces cas spéciaux au directeur de collection. Les points ci-dessous concernent : [2] la préparation du manuscrit ; [3] la ponctuation ; [4] les capitales ; [5] les nombres ; [6] les caractères italiques et romains ; [7] les abréviations ; [8] les citations ; [9] les références ; [10] la bibliographie. [2] PRÉPARATION DU MANUSCRIT : INSTRUCTIONS PRATIQUES [2.1] Les manuscrits doivent être soumis sous forme électronique. Avant de remettre le manuscrit, il faut contacter le directeur de collection afin de savoir s’il faut accompagner le fichier électronique d’une copie papier. Les manuscrits remis doivent être complets et le texte final. Des corrections d’auteur ne seront plus admises. [2.2] Un style uniforme pour les capitales, les sigles, les abréviations, la ponctuation, les titres et intertitres, etc. doit être observé tout au long du texte. En général, les sous-divisions du type 1.1, 1.1.1, 1.1.2, 1.2, etc. ne sont pas admises. L’option « numérotation automatique » (les icônes « Puces » et « Numérotation » situées dans la barre d’outils « Mise en forme ») peut être employée à condition qu’elle soit utilisée d’une manière uniforme et systématique à l’intérieur du manuscrit. [2.3] Les possibilités de mise en page offertes par le logiciel de traitement de texte, comme les italiques, les exposants, les petites capitales, etc. peuvent être utilisées, mais il ne faut pas imiter la mise en page finale. Afin de mettre en retrait un certain passage, il ne faut jamais employer les touches « tabulation » ou 1 Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, Paris, Imprimerie nationale, 20025, 200 p. DPLF Version 1.2 Avril 2011 2 « espace » placées sur le clavier, mais, en utilisant le logiciel Word, il faut cliquer sur les flèches situées en regard de « Retrait à gauche » pour augmenter ou diminuer le retrait gauche du paragraphe. Ces flèches se trouvent sous l’onglet « Mise en page ». En outre, les coupures de mots ne sont pas admises (afin d’éviter des coupures de mots dans le manuscrit, il faut indiquer cette option en cliquant sur « Coupure de mots », puis sur « Options de coupure de mots » sous l’onglet « Mise en page »). [2.4] Il faut toujours employer une police Unicode, aussi bien pour les caractères latins que pour les caractères non latins (grecs par exemple). Deux signes particuliers sont à noter : pour indiquer les mesures d’un objet, il faut employer × (caractère Unicode 00D7) au lieu de la lettre x, pour indiquer la date de décès † (caractère Unicode 2020) au lieu de +. [2.5] Sur le nombre et la disposition des images, à insérer dans le texte ou à grouper dans un ou plusieurs cahiers à l’intérieur ou à la fin du volume, il faut d’avance consulter le directeur de collection. Les images ne peuvent jamais être insérées dans un document Word, mais doivent être fournies comme fichiers isolés, nommés uniformément de la façon suivante : « image 001 » à « image 999 ». Dans le manuscrit, il ne faut insérer ni les images, ni les légendes correspondantes, ni les mentions de copyright : dans le texte même, on ne doit mettre que « [image 001] » au lieu où il convient d’insérer l’image. Les légendes et les crédits photographiques doivent être regroupés et fournis dans un fichier Word séparé. [3] PONCTUATION [3.1] Le point, la virgule et les points de suspension sont collés au mot qui précède. Le deux-points, le point- virgule et les points d’interrogation et d’exclamation en sont détachés par une espace insécable2. Une seule espace justifiante (pas deux) suit les signes de ponctuation. Les guillemets français ouvrant et fermant sont respectivement suivis et précédés d’une espace insécable. [3.2] À la fin d’un titre, le point, la virgule, le point-virgule et le deux-points doivent être supprimés. Les autres signes de ponctuation, y compris les points de suspension, d’interrogation et d’exclamation, sont conservés. [3.3] Si le dernier élément d’une phrase est une abréviation ou des points de suspension, on n’ajoute pas de point final supplémentaire. Les autres signes suivant le point abréviatif ou les points de suspension sont conservés. [3.4] On termine chaque paragraphe d’une énumération, sauf le dernier, par un point-virgule. Le dernier paragraphe se termine par une virgule quand la phrase se poursuit à la suite de l’énumération, sinon par un point. Si l’un des paragraphes se subdivise à son tour, chaque subdivision, sauf la dernière, est terminée par une virgule. [3.5] Les guillemets, qui servent à isoler une citation lorsque celle-ci est composée dans le corps et le caractère du texte, sont quasi toujours fermés avant la ponctuation (p. ex. Ces deux catégories de moyens caractérisent la « médecine sans médecin4 », répandue aussi bien dans les couches sociales élevées que chez les humbles.). Ils sont fermés après la ponctuation uniquement dans le cas où la ponctuation est indissociablement liée à la citation. [3.6] Les points de suspensions sont un seul caractère (caractère Unicode 2026) au lieu de trois points successifs. S’ils sont mis pour remplacer un mot unique, ils sont précédés et suivis d’une espace normale (p. ex. affaire contre … appelée le … 1554). Lorsqu’ils signalent la suppression du début d’un texte, les points de suspension sont suivis d’une espace insécable ; lorsqu’ils signalent la suppression de la fin du texte, ils sont collés au dernier mot. Dans une citation, il faut mettre les points de suspension entre crochets afin de les distinguer des mêmes points imputables à l’auteur (voir aussi [8.5]). 2 L’espace insécable sert à lier soit deux mots soit un mot et un signe qui ne peuvent pas être séparés à la fin d’une ligne et sert donc à éviter que l’un des deux soit rejeté et isolé en début de ligne. En utilisant le logiciel Word, l’espace insécable est obtenue en tapant la combinaison de touches ctrl + majuscule + espace. Ce logiciel ne permet pas de distinguer les espaces insécables normales et fines. Cette opération sera faite par l’imprimeur. DPLF Version 1.2 Avril 2011 3 [3.7] On emploie un tiret simple ou trait d’union entre deux mots (p. ex. entre-temps), mais on utilise le tiret moyen pour des incises dans la phrase (p. ex. nous pouvons dire – mais c’est une supposition – que…) ou pour forcer une ponctuation remplaçant une virgule ou un point-virgule. Le tiret long, suivi d’une virgule, est réservé pour la substitution d’un nom d’auteur dans une liste bibliographique (voir aussi [10.5]). [3.8] Pour les apostrophes, il faut utiliser (’) au lieu de ('). En ce qui concerne les guillemets, il faut de préférence utiliser les guillemets français. Si les guillemets anglais sont employés, exceptionnellement et uniquement à l’intérieur d’un passage délimité lui-même par des guillemets français, il faut utiliser les guillemets soi-disant ouvrant-fermant (“xxx”) et non les guillemets droits ("xxx"). [3.9] On ne met pas de virgule avant une parenthèse, un tiret ou un crochet. [4] CAPITALES3 [4.1] Majuscules [4.1.1] On emploie la capitale au début d’une phrase, c’est-à-dire après le point final et après les points d’exclamation, d’interrogation et de suspension, mais uniquement lorsque ceux-ci terminent effectivement la phrase. [4.1.2] Après le deux-points, on utilise en général une minuscule ; on n’utilise la majuscule que dans le cas où le deux-points introduit une citation en style direct. [4.1.3] Les majuscules doivent être accentuées (p. ex. L’EXÉGÈSE DE LA BIBLE AU XIIIe SIÈCLE ; p. ex. À la recherche de…). [4.1.4] En général, c’est uniquement le mot initial de titres d’œuvres et de revues, qu’il soit un article défini ou pas, qui prend la majuscule (p. ex. La couronne ou l’auréole ; p. ex. Devenir fou pour être sage ; p. ex. Histoire de la Révolution ; p. ex. Le Rouge et le Noir). [4.1.5] Les sigles sont écrits en majuscules, toujours sans accents (p. ex. IRHT ; p. ex. CNRS ; p. ex. EPHE) tandis que les acronymes, c’est-à-dire les sigles longs prononçables comme un mot ordinaire, sont écrits en bas de casse avec capitale initiale (p. ex. Unesco). [4.1.6] En ce qui concerne les uploads/Litterature/ dplf-v1-2-avril2011.pdf

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