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k Digitized by the Internet Archive in 2009 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/etudessurlestext01nibm ETUDES TEXTE DES PSAUMES. ^ LYON. IMPlllMERIi; TYPOGUAPIIIQUE ET LITHOGHAPHIQUIÎ 1>I-: LOUIS l'F.RUIN . Rii* d'Anihoisc , 6, quartier drt Célt5titi«. ÉTUDES -m Li; TEXTE DES PSAUMES, ou LE LIVRE DES PSAUMES ESri.lQUÉ A l'aide D. s notions ACollSl.S SIK LUS LSAC.LS, LLS CROYANCtf , LES MOEURS , Ll.S CON.NAISSANCES , l'hiSTOIRE. . . DES PEUPLES ANCIENS. PAR M' /. B. M. N. Auteur lies Kludes sur le Tevlc (l'Is;iii-. TOME 1. PARIS. PERISSE FRÈRES, RUE DU POT-DE-FER-S.-SUT.PrCE. LYON. RISSit FRÈRES, RUE MEUCIÈRE. 1S36. BASiL'o bL.aJLASilC. fjf/7|i' <« Évnille-toi , ma langue ! << Évpillez-vous , nable et kinnor ! •< (Et unissez vos sons à ma voix) , « Afin que je chante des canliquos à la gloire du Seigneur, et que je célèbre ses louanges '< Exurge gloria mea (lingua mea) ! ~ Exnrgi' psalterium et ritliura f « Confitebor tibi in fopuHs , Domine ! « El psalmum diram libi ! » (PsAVM. 56 , Vulg.) OCT 2 9 1955 ERRATA Page 48, ligne 4 : Misereri , Visez miserere. Page 51 , ligne 4 : Après le mot disparnîire . substituez ;i !a virgule le point et virgule. Page 29, ligne 4 de la note : Parnissani , lisez parais^aii. Page 20() , ligne 10 de la note préliminairo : liempnrh'e ; pour éviter In cacophonitr , lisez o6/en«(?. Page 210 , ligne 18 : f)e Sepintile , lisez des Sepiaiilc. Page 296 . ligne 14 : Placez en lête du verset le ciiiffre 7 qui ;• éré omis. DISCOURS PRELIMINAIRE Les hymnes que nous appelons psaumes , ont , en hébreu, un nom quisi^Miifie laiulatioJies^ car- meiï laudatii'um. On les a appelés, en grec, ^xXy.6i {carmenfL- dibus cantatuni) , et le mot grec est dérivé de la racine ^xïXnv qui signifie tangcre ^ leni mofu percuterc , sumniis dig'itis instrumenlonun mu- sicoruni cJiordas tangerc. De là le mot >LaAry;pfc.y {psaltcrium) , nom générique de tout instrument à cordes destiné à accompagner la voix dans le chant des psaumes. Du mol grec sont venus le mot latin et le mot français. 2 Comme les psaumes ont été , dès. le commen- cement, chantés tous les jours dans les assemblées chréliennrs , ils n'ont pas reçu, non plus que les trails ou passni,'es de l'Ecriture sainte que renfer- maient les livres de prières ou missels dès-lors en usage dans l'Eglise, les corrections qui furent le fruit des travaux de saint Jérôme, et qui, dans la suite, furent introduites dans les autres livres de l'ancienne traduction vulgate-latine. Celle-ci, qui avait été faite presque mot pour mot sur celle dite des Septante , et dont on ne connaît point l'au- teur, élait appelée version italique, ou ineille version j elle passait pour être la meilleure de toutes. C'était celle qui était généralement répan- due dans l'Église, et elle y avait la plus grande autorité : saint Augustin' dit que, quoique les Juifs reconnaissent que la version du prêtre Jé- rôme est très fidèle , néanmoins les Eglises de Jésus-Christ préféraient l'ancienne, « parce qu'en- cc core qu'elle n'eût pas été faite par miracle , l'au- « torité de tant de savants hommes, qui l'auraient ce faite de concert entr'eux , serait toujours préfé- « rable à celle d'un particulier. ?> Dans plusieurs recueils, nous trouvons la traduction due à saint Cité de Dieu , livre XVIII , cliap. XLIII. o Jérôme, à côté de l'ancienne fj^ne nous avons con- servée. ' Quelques psaumes ont des titres hébreux. Ces titres ont pu avoir été ajoutés , par des Juifs , dans des temps postérieurs à celui où le psaume a été composé. Néanmoins, comme il est incon- testable qu'ils remontent à la plus haute antiquité, je les traduirai, et je les discuterai; mais je ne prendrai que comme renseignements ceux qui ne se trouveraient que dans la traduction grecque dite des Septante , et dans la traduction vulgale. ' On peut lire dans le livre CXLII de VHistolre Ecclé- siastique^ par Fleury, la discussion qui eut lieu, dans le concile de Trente, sur les traductions de l'Ecriture sainte, et en particulier sur la Vulgate. J'invite aussi mon lecteur à lire le ch. XLill, liv. XVllI, de la Cité de Dieu ^ de saint Augustin, et les lettres du saint e'vôque à saint Jérôme sur le même sujet. Dans la suite, saint Augustin, qui d'abord, et h cause de l'au- cc torite' des Septante, avait eu des préventions contre la ce version de saint Je'rôme, convint qu'on ne peut e'claircir « l'Écriture , à moins qu'on ne se familiarise avec les lan- ce gués originales , et qu'on ne remonte aux sources. » (^Troisième Dissertation sur les Psaumes, par Bossuel.) sage 4 Si les anciens poètes orientaux e'iaicnt dans ru- de donner un titre à leurs chants, nous de- vons attacher beaucoup d'importance aux titres hébreux des psaumes. ' Les Arabes et les Syriens inscrivaient le nom de l'auteur à la lete du chant qui lui e'tait attribué. Les Hébreux ont suivi cette coutume , et le nom de David se lit au commen- cement d'un grand nombre de nos saints canti- ques. Nous ne pouvons pas dire qu'il les ait tous composés ; mais nous y remarquons tant de traits qui se rapnoitent à diverses circonstances de la vie de ce roi , que nous devons croire qu'il est vraiment l'auteur d'un grand nombre d'entr'eux, de ceux surtout qui occupent le premier rang dans l'ordre où ils nous sont présentés. C'est pour cela que nous les appelons les psaumes de David. Il est à présumer que , sous Salomon , on en fit plusieurs qui furent incorporés au recueil de ceux que le peuple chantait déjà dans ses assemblées; car les Hébreux ne laissaient passer aucun événe- ment sans le célébrer par des chants qui , dès les » et Ab ipsls qnitlcm psaliuorum auctorilnis titulos proc- cc scriptos esse, ex poetarum orientalium consuetudine « perquam fit vcrisiinile. » (Roscn-.MuUcr, dans ses Pro- légomènes.) 5 tenjps les plus anciens, étaient le monument le plus durable qui perpétuait le souvenir des faits et le transmettait à la postérité. Comment Isaïe n'anrait-il pas composé des hymnrs pour être chantés sous le règne d'Ezéchias, nj)rcs la ruine de Sennachérib ? et à qui pourrait - on persuader qu'Esdras n'est pas aussi l'auteur de quelques can- tiques destinés à remercier le Seiqjncur du retour dans la Terre-Sainte? D'ailleurs, plusieurs psaumes portent avec eux la preuve qu'ils ont clé composés dans des temps postérieurs à ceux de David ; et nous lisons dans le livre II des Paralipomè- nes , chap. XXIX : a Prœcepitque Ezechias et « principes levitis , ut laudarent dominum ser- <c monibus David et Asaph videniis. w ' (Ver- set 3o, Vulg.) » Nous (levons croire que, avant David, les Helircux avaient tles liyranes dans lesquels ils louaient le Seigneur, imploraient son secours et céle'braient les o'vénements na- tionaux ; car, ainsi que je l'ai souvent rappelé, les chants sont les monuments des peuples anciens. David réunit ces hymnes avec ceux qu'il composa lui-même. C'est pour- quoi , dans le titre du psaume 22 (21 selon la Vulgate), nous trouvons rappelé un chant qui commençait par ces mots : La biche du jiiatin. Plusieurs aulics psaumes por- tent aussi, dans leurs titres, ces mots : Ne disperdas, ne corrompas, qui vraisemblablement sont une indication donne'e au coryphée et aux chœurs, de chanter le psaume Cet Asaph avait été établi par David, chef de la musique du Temple. Non seulement il présidait à la célébration des louanges du Seigneur, mais il annonçait lui-même l'avenir dans ses chants, puis- qu'il portait le nom de videns (le voyant), et nous apprenons par les titres hébreux qu'il avait com- posé plusieurs psaumes. « Selon les Orientaux, Asaph était le premier « ministre de Salomon. Il est célèbre chez eux par « sa sagesse. C'est probablement le même dont ce nous avons des cantiques qui se trouvent dans « le Psautier w. ' A la fm du psaume 72 ( 71 selon la Vulgate), on trouve ces mots : a Ici finissent les chants de « David, fils de Jessé (defecenmt laudes Dai^id et Jtlii Jesse). » Mais puisqu'un grand nombre sur l'air d'un ancien cantique qui commençait ainsi : Sei- gneur^ ne perdez pas i'otre peuple I > €1 Le moHorque du monde (Maliometll) passaen revue « ses nombreuses le'gions, oii l'on distinguait les officiers « de l empire, ornements des rangs, les visirs au^^i /)r«- « dents qu Asaph ^ et dont la taille avait la majesté' du ce cyprès, w Ce seul trait montre toute la ce'lc'brite' du nom d'Asaph dans l'Orient. ( Relation de la prise de Constantinoplc par Mahomet II , extraite des Annales de l'Empire ottoman de Saad-Uddin- Elfcndi, et traduite du turc par M. Garciu de Tassy. — Journal asiatique^ juin 182G, p. S/ji.) 7 des psaumes qui suivent celui-ci portent dans leurs uploads/Litterature/ etude-complete-sur-les-psaumes-tome-1.pdf

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