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HAL Id: tel-00915762 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00915762 Submitted on 9 Dec 2013 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Étude des conceptions théoriques de deux traductologues anglophones, Peter Newmark et Eugène Nida, à la lumière de la théorie interprétative de la traduction Enobong Joseph Inyang To cite this version: Enobong Joseph Inyang. Étude des conceptions théoriques de deux traductologues anglophones, Peter Newmark et Eugène Nida, à la lumière de la théorie interprétative de la traduction. Linguistique. Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III, 2010. Français. ￿NNT : 2010PA030161￿. ￿tel-00915762￿ UNIVERSITE PARIS III – SORBONNE NOUVELLE ECOLE SUPERIEURE D’INTERPRETES ET DE TRADUCTEURS ECOLE DOCTORALE 268 - LANGAGE ET LANGUES : DESCRIPTION, THEORISATION, TRANSMISSION. EQUIPE DE RECHERCHE - Systèmes Linguistiques, Énonciation et Discursivité THESE pour obtenir le grade de Docteur de l’Université Paris III présentée et soutenue par Enobong Joseph INYANG TRADUCTOLOGIE ETUDE DES CONCEPTIONS THEORIQUES DE DEUX TRADUCTOLOGUES ANGLOPHONES, PETER NEWMARK ET EUGENE NIDA, A LA LUMIERE DE LA THEORIE INTERPRETATIVE DE LA TRADUCTION. Directrice de thèse : Madame le Professeur Marianne LEDERER. 14 décembre 2010. JURY : Professeur Jean PEETERS (Université de Lorient, France) Professeur Myriam SALAMA-CARR (Université de Salford, Royaume Uni) Professeur Fortunato ISRAËL (Université Paris III, France) 2 Dédicace A Mme le Professeur Lederer qui m’a appris à écrire. Et à mon grand-père, Elder H.U. Inyang. 3 Remerciements. Pour mener à terme notre thèse, il nous a fallu le soutien de beaucoup de personnes. Nos remerciements vont tout d’abord à Mme le Professeur Lederer qui a bien voulu diriger notre thèse et qui nous a beaucoup aidée par ses précieux conseils, par les documents qu’elle nous a fournis et par le soutien qu’elle nous a témoigné et sans lequel cette thèse n’aurait pas vu le jour. Ensuite, nous remercions nos professeurs à l’Ecole Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs dont Mesdames les Professeurs Danica Seleskovitch et Marianne Lederer ainsi que Messieurs les Professeurs Fortunato Israël et Guy Leclercq qui, par leurs enseignements, nous ont permis de réaliser l’une de nos ambitions : entrer au cœur des recherches en traductologie et contribuer, même modestement, à l’avancement des connaissances dans ce domaine. Puis, nous remercions le gouvernement français qui, depuis son ambassade au Nigeria, nous a accordée une bourse d’étude. Dans le même temps, nous sommes redevable à Edo State University où nous enseignions, en particulier au Vice-Chancelier et au chef du département des langues vivantes, le Professeur Emordi, grâce auxquels le gouvernement français nous a accordé la bourse d’étude. Puisque nous évoquons le Nigéria, nous saisissons l’occasion pour remercier Nkechi, Sani, Egede, Bassey, qui ont partagé nos soucis de chercheur. Notre reconnaissance va aux membres de notre famille qui nous ont soutenue moralement et financièrement pour que nous puissions réaliser notre travail de recherche. Nos pensées vont 4 d’abord à nos parents M. et Mme J. H. Inyang, qui ont toujours veillé, de manière remarquable, au bien-être, intellectuel et autre, de leurs enfants. Ensuite, nos remerciements vont à toute notre nombreuse famille en particulier M. S.H. Inyang, M. E.H. Inyang, Mme I. E. Ekpo, Mme Ekaete Inyang, ainsi que Nse, Akan, et Dr. Dominic. Nous remercions également nos amis dont Cerullo, Jacquemus, Arif, Jeannine, Ahmadu, Umoren, Afolayun, qui partagent nos convictions et qui nous ont encouragée. Enfin, nous remercions M. Formentelli qui a accepté de relire notre travail, et le Collège Néerlandais de Cité Universitaire qui nous a logée. 5 Sommaire. Introduction……………………………………………………………………………...7 Première partie. Peter Newmark : L’exigence de la littéralité en traduction ……15 Chapitre 1. La traduction communicative et la traduction sémantique………………...22 1.1. Deux méthodes de traduction ……………………………………..23 1.1.1. La traduction communicative…………………………………………..26 1.1.2. La traduction sémantique………………………………………………30 1.2. Les Les propositions de la théorie interprétative de la traduction : la traduction par équivalences et la traduction par correspondances …67 1.2.1. La traduction par correspondances……………………………………. 69 1.2.2. La traduction par équivalences…………………………………………77 1.3. Les niveaux de traduction selon Newmark…………………………………….80 Chapitre 2. Processus et procédés de la traduction selon Newmark……………………93 2.1. La compréhension……………………………………………………………..97 2.2. La reformulation : quelques-uns des procédés de la traduction………………111 2.3. La dernière étape : la révision………………………………………………...129 Chapitre 3. Les conceptions linguistiques et traductologiques de Newmark…………134 3.1. La langue, instrument de la pensée et son incidence sur la traduction………...135 3.2. Qu’est-ce que la traduction ? …………………………………………………146 3.3. Les idées générales de Newmark à propos de traduction…………………….181 3.4. Les idées générales de Newmark à propos de théorie de la traduction……….195 Conclusion de la première partie………………………………………………………205 6 Deuxième Partie. Eugene Nida : Une théorie sociolinguistique de la traduction …211 Chapitre 1. La correspondance formelle et l’équivalence dynamique …………………217 1.1. Deux méthodes de traduction………………………………………………….219 1.1.1. La correspondance formelle de Nida…………………………………...222 1.1.1.1.Les correspondances formelles chez André Chouraqui et Henri Meschonnic,deux théoriciens différents de la traduction linguistique du texte biblique………………………………………………………. 232 1.1.2. L’équivalence dynamique……………………………………………….246 1.1.2.1. Le naturel : principe qui sous-tend l’équivalence dynamique…….251 1.1.2.2. La rétention du sens et la nature de l’équivalence dynamique……260 1.1.2.3. Le traitement ad hoc des éléments culturels : entre correspondance et équivalence………………………………………………………...278 Chapitre 2. La conception de la traduction de Nida…………………………………..297 2.1. Définition de la traduction……………………………………………………297 2.2. Des problèmes de la traduction………………………………………………330 Chapitre 3. Les fondements théoriques d’Eugene Nida……………………………...350 3.1. La linguistique : première influence sur la théorie de Nida………………….351 3.2. La sociolinguistique : influence prépondérante sur la théorie de Nida………370 Conclusion de la deuxième partie……………………………………………………381 Conclusion générale…………………………………………………………………..385 7 Introduction. Notre thèse prend pour point de départ la théorie interprétative de la traduction. C’est une théorie élaborée à l’Ecole Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs (ESIT) de l’Université Paris III, Sorbonne Nouvelle par deux traductologues françaises, Danica Seleskovitch et Marianne Lederer et développée ensuite par Jean Delisle, Fortunato Israël, Amparo Hurtado-Albir, Colette Laplace, Freddie Plassard, Genviève Roux-Faucard, etc., et de nombreux étudiants venus de divers pays, qui se sont intéressés à la théorie interprétative et y ont apporté leur contribution à travers leurs thèses. La pratique, l’observation de la pratique, et l’enseignement de l’interprétation de conférence, consécutive et simultanée, ont amené Seleskovitch et Lederer à théoriser sur la traduction. L’observation de la pratique les a amenées à expliquer le fonctionnement de la traduction orale, puis écrite mais aussi celui de la communication unilingue. Elles ont été confortées dans leur explication par les confirmations qu’elles ont trouvées dans les travaux du psychologue Jean Piaget et du neuropsychologue Jacques Barbizet. Seleskovitch et Lederer partent de l’idée, confortée par leur pratique, que la traduction est possible et que son processus de base est le même, quelle que soit la langue et quel que soit le type de texte. La traduction est possible si l’on pose que son objet est le sens, car tout texte vise à communiquer un message. Ce faisant, la théorie interprétative rejette la pratique traditionnelle de comparason entre les langues, qui convient plutôt à l’étude et à l’enseignement des langues. Le processus de la traduction consiste dans la compréhension (acte d’interpréter le sens du texte de départ à partir de la connaissance linguistique et extralinguistique du sujet, du contexte et de la situation), dans la déverbalisation 8 (acte par lequel les données linguistiques s’évanouissent pour ne laisser que les données cognitives), dans la réexpression (acte de transmettre le sens du texte de départ à partir des formes propres à la langue et aux lecteurs d’arrivée) et pour la traduction écrite, dans la vérification (acte d’analyse justificative de la traduction par sa relecture). Par conséquent, la théorie interprétative rejette la traduction qui se fonderait uniquement sur les correspondances préétablies entre les langues. Le modèle interprétatif se veut théorique. Considérons brièvement les termes « traductologie », « science » et « théorie », car ils sont importants pour le fondement de notre thèse. La traductologie, terme créé par Brian Harris (1977) pour la langue française, correspondant au terme anglais « Translation Studies » créé par James Holmes (1988 [1972]), s’inscrit dans le cadre de l’étude moderne de la traduction. C’est une discipline qui a commencé dans les années soixante du vingtième siècle et qui vise à cerner la traduction de manière « scientifique » tout en s’établissant comme une discipline autonome par rapport à la linguistique. Or, il serait bon de définir ce qu’est la « science » pour l’étude de la traduction. Pour cela, nous nous appuyons sur les travaux de Lederer (2008). Elle distingue deux méthodes et groupes de chercheurs, ceux qu’elle appelle les intellectuels et, défaut d’autre terme, les scientifiques. La méthode des intellectuels est argumentative, réflexive, qualitative et interprétative. C’est la méthode de la théorie interprétative qui ne se prive pas pour autant de l’autre méthode. La méthode des scientifiques, empirique, use d’appareils conceptuels (formalisation de modèles, statistiques) ou matériels (informatique, appareils de laboratoire). C’est la méthode qu’utilisent Mona Baker (1995), Jeanne Dancette (2003), et Antin Fougner Rydning uploads/Litterature/ etudes-de-conceptions-theoriques-newmark-et-nida.pdf

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