TEMA 1: Evolución de la didáctica de las lenguas. Tendencias actuales en la did
TEMA 1: Evolución de la didáctica de las lenguas. Tendencias actuales en la didáctica del francés lengua extranjera. Los enfoques comunicativos. Elaborado por Miguel Barrera Lyx. Plan: Introduction. 1. Évolution de la didactique des langues. 1.1. Les origines de la didactique des langues. 1.2. L’enseignement de l’écriture hiératique et du Grec classique. 1.3. L’enseignement des langues de Rome à la Renaissance. 1.3.1. L’enseignement du Grec aux romains. 1.3.2. L’enseignement du latin. 1.4. Évolution de la didactique des langues du XVIème. au XIXème siècle. 1.4.1. Roger Ascham. 1.4.2. Michel de Montaigne. 1.4.3. John Locke. 1.4.4. Jan Amos Komeský. 1.4.5. La méthode grammaire-traduction. 1.4.6. Les essais de réforme de la fin du XIXème siècle. 1.4.6.1. La méthode des séries. 1.4.6.2. La méthode directe. 2. Tendances actuelles dans la didactique du français langue étrangère. 2.1. Les méthodes hybrides. 2.1.1. La méthode audio-orale. 2.1.2. La méthode SGAV. 2.1.3. La méthode intégrée. 2.2. Les méthodes à base linguistique. 2.2.1. La méthode situationnelle. 2.2.2. L’approche communicative. 2.3. Les méthodes basées sur la psychologie. 2.3.1. La méthode communautaire. 2.3.2. La méthode par le silence. 2.3.3. La méthode suggestopédique. 2.3.4. La méthode par le mouvement. 2.3.5. L’approche naturelle. 3. Les approches communicatives. Conclusion. secundariafrances@yahoo.es http://secundariafrances.blogspot.com Bibliographie et sources. «La langue que nous parlons contribue à définir ce que nous sommes.» L’Union Européenne (UE), 2004. INTRODUCTION. Il est évident que le besoin de communiquer, de se faire comprendre, avec les gens d’ailleurs existe depuis toujours. Cette constatation nous mène de façon presque automatique à supposer l’existence d’une certaine forme de didactique des langues depuis bien longtemps. Dans le but de simplifier la tâche à l’étudiant, nous allons, ici, regrouper en étapes les différentes méthodologies didactiques qui ont été employées le long de l’histoire. 1. ÉVOLUTION DE LA DIDACTIQUE DES LANGUES. 1.1. Les origines de la didactique des langues En suivant la réflexion du paragraphe antérieur, il est facile de conclure que les peuples anciens, en plus de l’acquisition de leur langue maternelle de façon presque inconsciente-comme dirait Chomsky, ont sûrement appris et enseigné des langues étrangères (comme nous savons déjà, ces deux verbes sont quasiment indissociables quand il s’agit de l’apprentissage d’une langue ou de n’importe quelle autre matière). Bien que nous puissions faire cette supposition, ce n’est qu’avec l’apparition de l’écriture (3300 avant Jésus Christ) que nous en aurons les preuves. Les premières traces écrites que nous connaissons appartiennent à la civilisation sumérienne qui vivait au sud du Bagdad actuel. Sur les tablettes d’argile qu’ils nous ont fournies comme témoins muets de leur existence, ils abordent une énorme variété de sujets tels que l’économie, la médecine, la justice, etcetera…Pour ce qui nous intéresse, ils s’occupent aussi de l’enseignement et plus particulièrement de l’apprentissage d’une langue étrangère. À l’époque, le but principal était de former des scribes, de leur apprendre à lire et a écrire en utilisant l’écriture cunéiforme (en forme de coins, ou de clous). En ce qui concerne l’enseignement d’une langue seconde, il faut attendre l’an 3000 pour l’apparition du premier dictionnaire de signes cunéiformes, destiné à l’apprentissage du sumérien, qui devint très vite une langue écrite et «sacrée» mais non parlée. Ce dictionnaire avait donc pour but, l’enseignement du sumérien. Ce n’est que vers 2350 (av. J.C.), à partir de la conquête de Sumer par les Akkadiens, que nous pouvons parler d’enseignement d’une langue seconde puisque le Sumérien est devenu, tout en étant la langue du peuple soumis, la langue écrite et sacrée. Par les traces que nous conservons de cette langue on peut affirmer que le sumérien était la langue écrite mais qu’il n’était point employé en tant que langue quotidienne. La langue maternelle et d’enseignement était désormais, l’akkadien. Pour enseigner le sumérien les scribes ont préparé une sorte de dictionnaire avec trois colonnes: la première avec le mot sumérien, la seconde avec la prononciation de ce mot selon la phonétique sumérienne et, finalement la prononciation du mot en Akkadien. L’apprentissage de la langue sumérienne mettait l’accent sur le vocabulaire et secundariafrances@yahoo.es http://secundariafrances.blogspot.com demandait une mémorisation importante de la part de l’apprenant. Comme anecdote historique il suffit d’ajouter que le sumérien a continué jusqu’à 100 ans avant J.C, à être employé comme langue écrite. 1.2. L’enseignement de l’écriture hiératique et du grec classique. Pour la langue ma’at (écriture hiératique), le grec classique, comme le sumérien pour les Akkadiens, il s’agit d’apprendre la langue du peuple soumis. Les deux langues ont en commun certaines particularités: par exemple, dans les deux cas la langue apprise est une langue quasiment morte, ce qui élimine la finalité pratique présente dans l’apprentissage du sumérien. Les particularités de la langue ma’at et du grec classique expliquent qu’ils soient, ici, présentés ensemble. Dans les deux cas, pour l’Égypte comme pour la Grèce l’apprentissage de la langue «étrangère» était l’apprentissage d’une langue écrite. L’oral n’avait point d’importance pas plus que la séparation des mots: les élèves devaient apprendre par cœur des maximes dès qu’ils entraient en contact avec la langue cible. Ceci s’explique simplement par le fait que la langue cible était à la fois porteuse d’une philosophie qui, elle aussi, devait être apprise. Pour l’Égypte, les maximes à apprendre constituaient la doctrine du ma’at et pour le cas grec, il s’agissait tout simplement d’enseigner les poèmes homériques: l’Iliade et l’Odyssée servaient de texte de base. Étant donné que les textes grecs sont connus par tous nous allons citer comme exemple une des maximes apprises par cœur par les Egyptiens pour les réciter ensuite à haute voix: «Il vaut mieux être estimé par sa philanthropie que d’avoir de l’or dans son coffre». 1.3. L’enseignement des langues de Rome à la Renaissance. 1.3.1. L’enseignement du Grec aux romains. En suivant l’exemple des Akkadiens et des Égyptiens, les Romains, à leur tour, apprennent la langue du peuple conquis, le grec, dès le troisième siècle avant notre ère. Bien que le latin soit la langue nationale, le grec gagnera de plus en plus de prestige, ce qui aboutira au deuxième siècle avant notre ère à l’implantation d’un système bilingue dans les grandes villes, notamment Rome. Jusqu'à l’époque de Cicéron (106-43 avant notre ère)le prestige du grec ne fera que croître. L’enseignement sera tout de même bilingue jusqu’au deuxième siècle de notre ère. L’enseignement du grec aux romains ressemble à celui du sumérien aux Akkadiens et à celui de la langue ma’at aux égyptiens. On commence par des listes de vocabulaire, puis on traduit des phrases, on travaille ensuite des textes à taille croissante que l’on apprend par cœur pour les réciter. La différence la plus saillante est l’apparition de l’immersion linguistique dans la langue cible étant donné que les autres matières (la géométrie, les mathématiques, etc.) sont enseignées dans les deux langues. 1.3.2. L’enseignement du latin. La diffusion du latin suit l’expansion politique et géographique de l’Empire romain, aidée par la secundariafrances@yahoo.es http://secundariafrances.blogspot.com religion chrétienne dont le latin était la langue officielle. Dès la deuxième ère avant Jésus-Christ, le latin déplace le grec qui, désormais, ne sera connu que par les élites aristocratiques romaines. Le latin conservera son importance jusqu'à la «naissance» des langues romanes. Avant de continuer il faut remarquer l’existence de deux latins différents: d’une part, le latin classique de l’église et de la littérature et, d’autre part, le latin populaire parlé par la majorité du peuple. C’est entre le Vème. et le VIIIème. siècle que ce dernier se généralise. Il faut tout de même préciser qu’il ne s’agit pas de deux langues différentes mais de deux registres d’une même langue. L’enseignement du latin se fait à partir de la grammaire ce qui permettait aux apprenants d’écrire un latin très éloigné de celui que parlaient les gens. On apprenait aussi les classiques par cœur (Horace, Virgile, Ovide, etc.…). Pour l’enseignement de la lecture on commence par les lettres, puis les syllabes, les mots et, finalement les phrases et les textes. Pour ce qui est du latin oral, les écoliers sont obligés de parler entre eux en latin, de même qu’ils le font avec le professeur. Le vocabulaire est à apprendre par cœur et, l’étude de la grammaire se faisait en suivant la grammaire de Donnat (siècle IV). Arrivés à ce stade, l’étude du rythme, l’accent, l’intonation et la métrique latine étaient envisageables. 1.4. Évolution de la didactique des langues du XVIème au XIXème siècle. Avant d’aborder le sujet proprement dit il est nécessaire de rappeler, qu’à l’époque, la forme la plus habituelle d’enseignement pour les classes aisées était le préceptorat: le précepteur engagé par la famille s’occupait de fournir à son élève une formation globale. Dans le but d’avoir une vision globale de cette période nous présenterons ici, les techniques didactiques de Roger Ascham (Anglais, 1515-1568), Michel de Montaigne (Français, 1532-1592), John Locke (Anglais, 1632-1704) et de Comenius (Tchèque, 1592-1670) pour expliquer ensuite trois méthodes employées à l’époque. 1.4.1. Roger Ascham. Il a été lui-même précepteur de l’aristocratie britannique de l’époque. Son but fondamental est de fournir une culture générale assez vaste à ses élèves et de leur faire connaître leur propre langue. Il veut améliorer le style de ses élèves. Il utilise, pour uploads/Litterature/ fr-tema-1.pdf
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- Publié le Jui 23, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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