Par la Harvard Business Review découvertes étonnantes pour impressionner votre

Par la Harvard Business Review découvertes étonnantes pour impressionner votre entourage Préface d’Olivier Schmouker, chroniqueur et blogueur, Les affaires 150 Brillez au bureau Brillez au bureau découvertes étonnantes pour impressionner votre entourage 150 Les Éditions Transcontinental TC Média Livres Inc. 5800, rue Saint-Denis, bureau 900 Montréal (Québec) H2S 3L5 Téléphone : 514 273-1066 1 800 565-5531 www.tcmedialivres.com Pour connaître nos autres titres, consultez www.tcmedialivres.com. Pour bénéficier de nos tarifs spéciaux s’appliquant aux bibliothèques d’entreprise ou aux achats en gros, informez-vous au 1-855-861-2782 (faites le 2). Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada O’Connell, Andrew (Économiste) [Stats & curiosities. Français] Brillez au bureau : 150 découvertes étonnantes pour impressionner votre entourage Traduction de : Stats & curiosities. Comprend des références bibliographiques. ISBN 978-2-89472-976-2 1. Créativité dans les affaires. 2. Succès dans les affaires. I. Harvard business review. II. Titre. III. Titre : Stats & curiosities. Français. HD53.O2614 2014 650.1 C2014-940952-4 © Harvard Business School Publishing Corporation, 2014 . Édition originale publiée sous le titre Stats & Curiosities par Harvard Business School Publishing Corporation. Traduction : Jean Bernard Correction : Mélissa Guay Infographie : Khögit design graphique Conception graphique de la couverture : Dorian Danielsen Imprimé au Canada © Les Éditions Transcontinental, une marque de commerce de TC Média Livres Inc., 2014, pour la version française publiée au Québec. Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2e trimestre 2014 Bibliothèque et Archives Canada TOUS DROITS RÉSERVÉS Toute reproduction du présent ouvrage, en totalité ou en partie, par tous les moyens présentement connus ou à être découverts, est interdite sans l’autorisation préalable de TC Média Livres Inc. 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Plus que ça, je l’adore, je craque pour elle, je m’incline devant elle. Pourquoi ? Parce qu’elle m’éclaire sur ce que j’ignorais jusque-là. Parce qu’elle me montre la réalité sous un tout nouveau jour. Oui, parce qu’elle illumine mon quotidien. Prenons un exemple très simple. J’ai longtemps cru que les champions de tennis étaient aujourd’hui ceux qui avaient le service le plus fracas- sant. J’en étais si convaincu que j’avais fini par arrêter de regarder les matchs de Roland-Garros et autres Wimbledon, tant il me semblait qu’ils se résumaient à deux ou trois échanges après un service digne d’un coup de canon. Puis, je suis récemment tombé sur une étude de Dianne Cook, profes- seure de statistique à l’Université d’État de l’Iowa (États-Unis), assistée de deux de ses étudiantes, Sarah Budrus et Susan VanderPlas. Celles-ci ont regardé si, d’un point de vue statistique, il y avait une différence notable entre les joueurs qui parvenaient aux quarts de finale des tour- nois du Grand Chelem et les autres. Le plus beau, c’est qu’elles en ont trouvé une. Laquelle ? Non, ce n’est pas la puissance du service, mais l’efficacité à retourner le service de l’adversaire. C’est-à-dire que les champions ne sont pas ceux qui ont le meilleur service, mais ceux qui ont le meilleur retour de service. Car c’est ça, et seulement ça, qui leur permet d’empo- cher la victoire. Depuis que je sais cela, mon regard a changé sur le tennis, et j’ai trouvé un nouveau plaisir à regarder les parties du Grand Chelem. Je vibre désormais davantage pour le receveur que pour le serveur. Et je savoure la manière des champions d’anticiper – et même de forcer – le service de l’adversaire. Du grand art, croyez-moi ! Brillez au bureau Bon. Le tennis, c’est bien, mais c’est tout de même anecdotique par rapport aux prodiges méconnus de la statistique. Ainsi, avez-vous déjà entendu parler de Florence Nightingale ? J’imagine que non, et pour- tant il s’agit d’une héroïne des temps modernes. Florence Nightingale était une infirmière britannique qui avait été dépêchée, en 1854, à la caserne Selimiye à Scutari, un district de la ville d’Istanbul, en Turquie, à l’occasion de la guerre de Crimée. Passionnée de statistique, elle avait été frappée par la quantité exorbitante de décès survenus à l’hôpital militaire et avait entrepris de répertorier toutes les causes de ceux-ci. Résultat ? Elle a découvert que les patients trouvaient la mort dix fois plus en raison de maladies – typhus, dysenterie, etc. – que de blessures reçues au combat. C’était que les conditions sanitaires de l’hôpital étaient déplorables, et même – ce que tout le monde igno- rait – fatales. À la suite du rapport de l’infirmière statisticienne, les égouts et la ventilation ont été nettoyés, si bien que le taux de décès a chuté du jour au lendemain. Mieux, la Grande-Bretagne a par la suite entrepris d’assainir l’ensemble de ses hôpitaux, et obtenu un succès tout aussi spectaculaire. Autrement dit, la statistique peut sauver des vies. Rien de moins. Allons plus loin, je peux vous dire qu’elle est capable de changer votre vie. Je l’ai saisi le jour où j’ai rencontré Nate Silver, vous savez, ce sta- tisticien qui a réussi le tour de force de prédire avec une précision phé- noménale les résultats de l’élection présidentielle américaine de 2012 pour chacun des 50 États, après avoir obtenu une fiche presque par- faite (49 États sur 50) lors de l’élection de 2008. Nous nous sommes croisés à Montréal, lors d’un événement organisé par l’American Statistical Association (ASA). Là, il m’a glissé une phrase qui m’est restée en mémoire : « La beauté de la statistique réside dans son impartialité ». De fait, elle est sans état d’âme pour les idées reçues, les opinions subjectives et les raisonnements oiseux. Elle les pulvérise sans pitié, mais aussi sans méchanceté aucune. En toute équité. Préface Du coup, elle nous permet de réfléchir à partir de meilleures données, et nous amène à prendre de meilleures décisions. Et ce, dans n’importe quel domaine de la vie courante : au travail, en famille, etc. Pour vous en convaincre, je ne vois rien de mieux que le livre que vous avez en mains. Andrew O’Connell, journaliste à la Harvard Business Review, y présente avec brio la substantifique moelle d’études scienti- fiques à même de faire vaciller nos croyances erronées les plus viscérales. Tenez, imaginons que demain, au bureau, vous deviez boucler un dos- sier de toute urgence, disons en une matinée. Un dossier pas trop com- pliqué, mais tout de même assez complexe pour avoir besoin de travailler en équipe. Quelle est la meilleure façon de s’y prendre, d’après vous ? L’idéal est de créer un binôme, c’est-à-dire de demander à un collègue de vous épauler. Et surtout pas de faire appel aux services de plus de personnes. En effet, une étude a été menée par trois professeurs de management américains – Bradley Staats, de l’École de commerce Kenan-Flagler de l’Université de Caroline du Nord ; Katherine Milkman, de la Wharton School ; et Craig Fox, de l’École de manage- ment Anderson de l’Université de Californie à Los Angeles –, montrant qu’on est en général plus efficace à deux qu’à quatre. Il a été ainsi demandé à des volontaires d’assembler 50 pièces de Lego pour former un visage humain. Les participants évoluaient soit en équipe de deux, soit en équipe de quatre. Résultat ? Les binômes y parvenaient en moyenne en 36 minutes, alors que cela prenait 52 minutes aux autres. Un écart considérable. Ce n’est pas tout ! Les trois chercheurs ont également découvert que les équipes de quatre étaient moins motivées et moins bien coordonnées que les binômes. Et comme si ça ne suffisait pas, les conflits étaient nettement plus nombreux au sein des équipes de quatre. Vous voici donc avertis. La prochaine fois qu’il vous faudra vous atteler à un dossier important, n’hésitez pas à en parler au collègue qui pour- rait vous être le plus utile dans ce cas-ci. Car vous ferez ensemble des étincelles. (Prenez le temps d’expliquer à ceux qui voudraient se joindre à vous que ce n’est pas vraiment possible cette fois-ci, mais une autre fois, certainement.) Bon à savoir, n’est-ce pas ? Voilà pourquoi j’aime la statistique. Et voilà surtout pourquoi j’espère du fond du cœur que ce livre vous ouvrira, à vous aussi, les portes d’une toute nouvelle perception de votre quotidien. Olivier Schmouker Chroniqueur et blogueur, Les affaires Table des matières Introduction – Bizarres, ces chercheurs…. uploads/Litterature/ harvard-business-review.pdf

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