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x.-i ;-'<'^: Av-:,''^ ^^/^ m':m^ HAROLDB. LLL ! JLWKAKY BRIGHAM YOLNG UNIVERSITE PROVO. UIAH HISTOIRE DE LA MUSIQUE A LA MÊME LIBRAIRIE Socrate (Collection " Les Philosophes "), par Paul Landormy, ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de philoso- phie, professeur de l'Université. 1 vol. in-18 (0n>l7x Omll). 4« édit., broché » 90 Descartes (Collection " Les Philosophes "), par Paul Landormy. 1 vol. in-18 (0°'17xO"H), 4« édition, broché » 90 Discours de la Méthode, de Descartes, accompagné d'une notice biographique et bibliographique, d'une introduction historique et dun commentaire perpétuel, par Paul Landormy. 1 vol in-12 (0"'18x0"'ll). 3^ édition, texte original à gauche, commentaire à droite, relié toile souple 2 50 La Musique d'Église (Collection Les Genres Musicaux), par le D"" Karl Weinmann, directeur de l'École de musique d'église de Ratisbonne, ouvrage traduit de l'allemand par Paul Landormv. 1 vol. in-18 (Om, 17x0^,11), broché 1 60 A LA MAISON D ÉDITIONS MUSICALES ROUART, LEROLLE ET C^s 21, rue dastorg, paris Trois mélodies : Le sommeil de Leïlah (Leconte de Lisle), La Neige au loin (André Rivoire), Soleils couchants (Paul Verlaine), musique de Paul Landormy, en recueil 3 ir. La chanson du Vannier (André Theuriet), chœur pour voix de femmes, nmsique de Paul Landormy. Chant et piano 3 fr. Chant seul 1 25 6827-13. — Corbeil. Imprimerie Crété. HISTOIRE DF- LA MUSIQUE PAR PAUL LANDORMY ANCIEN ÉLÈVE DE l'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE PROFESSEUR AGRÉGÉ DE l'uNIVERSITÉ « C'est le chant des siècles et la fleur de Ifiistoire; elle pousse sur la douleur comme sur la joie de l'humanité. }^ Romain Rolland. QUATRIÈME TIRAGE, REVU ET CORRIGÉ PARIS LIBRAIRIE PAUL DELAPLANE 48, RUE MONSIEUR LE PRINCE, 48 1014 HAROLD B Lhh i LBKARY BRIGHAM"\0! ^ MVERSITY PRO\ u, . iAH -^ AVERTISSEMENT Cet ouvrage résume une expérience de huit années^ et tout un effort pour créer une sorte c^'enseignement secondaire de Thistoire de la Musique. // n'a pas la prétention d'être complet^ ni surtout définitif ; mais il fournira^ sur les questions les plus importantes et les mieux connues^ des indications qu'on a voulu rendre aussi précises que possible. Il ne faut pas oublier que l'histoire de la musique est encore dans l'enfance, que dans son vaste domaine il y a bien des régions inexplorées, que tous les fours les recherches des spécialistes apportent sur tel ou tel point quelques lumières nouvelles. La musique est aussi ancienne que le monde ; mais c'est un art dont on a toujours oublié le passé : d'abord parce que ses transformations, souvent très rapides (surtout dans les temps modernes), ont déterminé ou accompagné une évolution parallèle du goût public qui s'est immédiatement détourné des productions anté- rieures ; chaque nouvelle école a fait dater de son appa- rition Vavènement de l'art musical, et a déclaré qu'avant elle régnait la barbarie. Et puis, tandis que les Pyra- mides sont toujours debout, et l'Acropole et le Parthé non, même en ruines, et nos cathédrales, pour s'imposer à notre admiration, ou du moins à notre attention, la musique au contraire, du moment qu'elle n'est plus -^^ VI AVERTISSEMENT. exécutée, n'existe plus pour personne, et l'on perd même parfois jusqu'à la connaissance des signes qui servaient à la noter. Si bien que, parmi les manifes- tations de l'activité humaine, il n'y en açait aucune dont l'histoire dût nécessairement demeurer plus long- temps inconnue. C'est depuis une vingtaine d'années surtout qu'en France, en Allemagne, en Angleterre, en Italie, on tra- vaille à l'avancement de cette science nouvelle ; ses pro- grès déjà considérables sont fort peu de chose en compa- raison de ce qui reste à faire. Dans ce modeste essai, nous n'avons eu pour but que de fixer les premiers résultats obtenus ; et, si le public doit s'intéresser à notre tentative, nous demandons à tous les hommes compétents de vouloir bien nous aider par leurs critiques et par leurs conseils à tenir les édi- tions ultérieures de ce livre au courant des découvertes de l'érudition (1). Paul Landormy (1) Je dois un particulier remerciement à M. Pierre Aubry, le très érudit mu- sicologue, qui a bien voulu revoir les pages de ce livre relatives au moyen âge, et à MM. Bouchor, Laloy, Eug. Landry, Tommasini, Ch, Van den Borren, qui m'ont sucrgéré de très heureuses corrections pour la deuxième édition de ccî ouvrage. HISTOIRE DE U MUSIQUE PREMIÈRE PARTIE LA MUSIQUE DEPUIS L'ANTIQUITÉ JUSQU'A LA RENAISSANCE. L'OPÉRA EN ITALIE ET EN FRANCE JUSQU'A LA RÉVOLUTION ET L'EMPIRE. CHAPITRE PREMIER LA MUSIQUE ANTIQUE ET LE CHANT GRÉGORIEN. La question des origines de la nciusique est trop obscure et trop controversée pour qu'elle puisse donner lieu à un exposé élémentaire. Le chant précéda-t-il la parole ?Le chant fut-il au contraire une imitation et une exag-ération des inflexions naturelles du lan- g-nge? Le chant et la parole sont-ils deux manifesta- tions parallèles de la vie psycholog-ique? Nous ne chercherons pas à résoudre des problèmes aussi com- plexes. Qu'il nous suffise de noter l'extrême variété des musiques primitives. Il est impossible d'admettre ici une évolution en ligne droite. L'art musical est certai- nement issu de bien des sources différentes et s'est formé progressivement de la conciliation de tendances d'abord divergentes. HISTOIRE DE LA MUSIQUE- On peut supposer que dans la musique orientale le rôle du rythme fut d'abord prépondérant, à cause de l'union étroite de la musique et de la danse. Pour la même raison les instruments devaient y avoir une place très importante, et de la construction de ces ins- truments a sans doute dépendu en grande partie la détermination des intervalles mélodiques. Gomment furent construits les premiers instruments ? Par exemple, pour percer les trous d'une flûte obéit-on surtout à des considérations mathématiques, c'est-à- dire posa-t-on a priori cette loi simple que la même distance séparerait toujours un trou du suivant ? Ou bien, au contraire, procéda-t-on par tâtonnements et essaya-t-on différentes méthodes en cherchant avant tout la satisfaction de roreille?Nous nous bornerons à indiquer des questions aussi délicates. — D'autre part, n'est-il pas vraisemblable que Fétude de la virtuosité instrumentale dut avoir son influence sur la conception de l'art du chant, si bien que la prédilection des Orientaux pour les vocalises s'expliquerait ainsi, au moins en partie? Chez les Grecs, la musique semble avoir des liens plus étroits avec la poésie qu'avec la danse. Dans l'art g-rec c'est l'influence de la parole sur le chant qui est prédominante; le chant ressemble à un récitatif dans lequel les mètres poétiques seraient surtout mis en valeur. Mais ce ne sont là que des indications très géné- rales et très problématiques ; et il faut tenir compte aussi des relations ininterrompues de la Grèce avec l'Orient, relations qui ne pouvaient manquer d'établir une parenté ou du moins des échanges fréquents entre les arts de peuples aussi voisins. LA MUSIQUE ANTIQUE ET LE CHAiNT GRÉGORIEN. 9 Si nous comparons entre elles les gammes en usag'e dans les différentes nations de l'antiquité, ici encore nous ne rencontrons que diversités. La gamme chinoise, comme la gamme celtique, se compose de cinq sons seulement : 22 22 ^ On a prétendu que c'était la forme primitive de la gamme chez tous les peuples. (M. Saint-Saëns a employé dans le ballet de son Henry VIII une vieille mélodie écossaise dont toutes lesnotes sont empruntées à cette gamme.) Les ga?n?nes grecques sont formées de sept sons, comme les nôtres; mais elles admettent toutes sortes de variétés dont nous avons bien de la difficulté à saisir aujourd'hui la valeur esthétique. Cet art grec est du reste le seul des arts antiques que nous connaissions avec un peu de précision et dont il puisse être intéressant de résumer ici les prin , cipes. C'est donc à quoi nous nous bornerons. D'après M. Hugo Riemann la gamme fondamentale des Grecs serait la gamme dorienne : TU ^ o 10 HISTOIRE DE LA MUSIQUE. dont il est curieux de signaler l'analogie avec notre gamme majeure : i^ais tandis que notre gamme est essentiellement ascendante^ la gamme dorienne est essentiellement descendante : la monter, c'était, aux yeux des Grecs, la prendre à l'envers. La place des demi-tons dans les deux gammes est la même, si l'on considère chaque gamme dans son sens direct, et non dans son sens inverse. N'oublions pas qu'une gamme est un mouve- ment mélodique, et que de la direction de ce mouve- ment dépendent les attractions entre les'notes, et par suite la détermination de la place des demi-tons. Notre gamme a une tonique qui en est le premier son. Mais la notion de la tonique n'a de sens qu'au point de vue moderne de l'harmonie. L'harmonie, telle que nous l'entendons, était ignorée des Grecs. Leur gamme n'avait donc pas de tonique. Mais cepen- dant une note y avait un rôle prépondérant : c'était la inédîante. Dans la gamme dorienne, la médiante était le la. Son nom lui venait de sa position presque centrale, et son importance était due sans doute à ce fait que la plupart des relations mélodiques se per- cevaient directement ou indirectement par rapport à elle; uploads/Litterature/ histoire-de-la-musique-pdf.pdf

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