HOOVER Colleen Éblouissant Collection : Fantasme Maison d’édition : J’ai lu Tra

HOOVER Colleen Éblouissant Collection : Fantasme Maison d’édition : J’ai lu Traduit de l’anglais (États-Unis) par Cécile Tasson © Colleen Hoover, 2013 Pour la traduction française : Éditions J’ai lu, 2016 Dépôt légal : juillet 2016 ISBN numérique : 9782290114704 ISBN du pdf web : 9782290114728 Le livre a été imprimé sous les références : ISBN : 9782290119099 Présentation de l’éditeur : L’amour que se portent Lake et Will a résisté à l’attente, aux préjugés, au deuil. Désormais mariés, les amants tentent de construire leur vie sur une base heureuse. Bien que Lake savoure cette stabilité, elle se surprend à vouloir dissiper les zones d’ombre que dissimule Will, même si ce dernier préférerait laisser les souvenirs douloureux derrière lui. Cédant à l’insistance de sa femme, il finira par se replonger dans leur passé, révélant ainsi ses secrets les plus intimes… Des vérités tantôt amères, tantôt fabuleuses, qui constituent la pièce maîtresse de leur puzzle éblouissant ! Couverture : © Kevin Dodge / Masterfile Biographie de l’auteur : En écrivant son premier roman, Colleen n’avait pas la prétention d’être publiée. Depuis le succès d’Indécent, elle n’a cessé d’être saluée par la critique, se hissant en tête des best-sellers du New York Times. Elle est aujourd’hui un auteur new adult de référence, connue notamment pour ses titres Maybe someday et Ugly love. Titre original : THIS GIRL Éditeur original : Atria, a division of Simon & Schuster, Inc. © Colleen Hoover, 2013 Pour la traduction française : Éditions J’ai lu, 2016 Du même auteur aux Éditions J’ai lu INDÉCENT INCANDESCENT À ma mère Remerciements J’aimerais tout d’abord remercier mon agent, Jane Dystel, qui fait un travail remarquable. Tu as vraiment trouvé ta voie. Je suis persuadée que, sans ton appui, tes conseils et ta franchise, je ne serais pas arrivée là où j’en suis aujourd’hui. Merci également à tous les employés de Dystel & Goderich pour le soutien qu’ils apportent aux auteurs qu’ils représentent. Et tout particulièrement à Lauren Abramo. Thank you, gracias, dank u, merci, danke, grazie. Je tiens aussi à remercier mon éditrice, Johanna Castillo. C’est toujours un bonheur de travailler avec toi et j’espère qu’on continuera pour longtemps encore. Merci pour ton optimisme et ton soutien. Savoir que ce livre est le dernier de la série Indécent a un côté doux-amer. Dans un sens, je suis contente de pouvoir dire au revoir à Will, Lake et leurs amis. Ils méritent une fin heureuse. Mais ces personnages me manqueront parce qu’ils ont changé ma vie. Vous allez peut-être trouver bizarre de citer des personnages de fiction ici, mais j’aimerais les remercier, tous autant qu’ils sont. Après avoir passé un an et demi dans leurs têtes, j’ai vraiment l’impression de dire adieu à des amis. Dans tous les cas, le plus grand des mercis, je le réserve aux fans de la série. À vous tous qui avez lu ces livres. À vous qui avez demandé une suite. À vous qui avez pris le temps de m’envoyer un e-mail pour me dire que mes histoires vous avaient touchés. À vous qui avez décidé d’écrire votre propre roman par la suite. À vous qui m’avez soutenue et qui avez parlé de la série autour de vous, juste parce que vous en aviez envie. Cette année, ma vie a pris un virage à cent quatre-vingts degrés, mais grâce à vous, j’ai réussi à garder la tête froide. J’ai pu continuer à trouver l’inspiration et à rester motivée. Car sans vous, je n’en serais pas là aujourd’hui, et ça, je ne l’oublierai jamais. Merci à vous. 1 La lune de miel Si je prenais les moments les plus poignants de tous les poèmes d’amour, les livres, les chansons et les films que j’aie jamais lus, écoutés ou vus pour les mettre en bouteille, leur fragrance me semblerait bien insipide par rapport au parfum entêtant de mon présent. Car il n’en existe pas de plus parfait. Elle est allongée sur le flanc, un bras replié sous la tête. De sa main libre, elle caresse la mienne posée entre nous sur le lit. Ses cheveux étalés sur l’oreiller retombent dans son cou et sur son épaule. Cela fait maintenant deux ans que je la connais, pourtant, je ne l’avais jamais vue aussi détendue. Je crois qu’elle a enfin accepté qu’elle n’était plus obligée de porter seule son fardeau. C’est comme si, au moment où l’on avait échangé nos vœux hier, nos épreuves et nos douleurs avaient fusionné. Ainsi, à partir d’aujourd’hui, mon rôle consistera à la soutenir et à la décharger du poids des problèmes futurs… comme je meurs d’envie de le faire depuis que j’ai posé les yeux sur elle. Elle me regarde et me sourit, puis enfouit sa tête dans l’oreiller en riant. Je me penche et dépose un baiser dans son cou. — Qu’est-ce qui te fait rire ? Elle se redresse. Ses joues sont rouge écarlate. Elle secoue la tête en riant toujours. — Nous ! répond-elle. Ça ne fait que vingt-quatre heures qu’on est mariés et j’ai déjà perdu le compte… J’embrasse sa joue rougie et je ris à mon tour. — Je ne veux plus faire ça, Lake. J’ai eu suffisamment de comptes à rebours pour toute ma vie. Je passe un bras autour de sa taille et la hisse au-dessus de moi. Quand elle se penche pour m’embrasser, ses cheveux tombent entre nous. Je tends la main vers la table de nuit pour attraper son élastique, puis attache ses mèches rebelles en chignon. — Voilà, lui dis-je en approchant son visage du mien. C’est mieux. Elle a insisté pour avoir des peignoirs, mais on ne les a pas utilisés une seule fois. Son affreux chemisier n’a pas bougé du sol depuis que je l’y ai jeté hier soir. Autant vous dire que je viens de passer les meilleures vingt-quatre heures de toute ma vie ! Elle fait glisser ses lèvres le long de ma mâchoire avant de remonter jusqu’à mon oreille. — Tu as faim ? murmure-t-elle. — Pas de nourriture. Elle recule en souriant. — On a encore vingt-quatre heures, tu sais ? Si tu veux tenir le rythme, il va falloir faire le plein d’énergie. En plus, on a sauté le déjeuner. Elle roule sur le côté et ouvre le tiroir de la table de nuit pour en sortir le menu du room service. — Tout sauf des hamburgers, lui dis-je. Elle lève les yeux au ciel et rit. — Tu ne vas jamais t’en remettre. (Après avoir examiné le menu, elle le tourne vers moi en pointant une ligne du doigt.) Du bœuf Wellington, ça te dit ? J’ai toujours voulu en goûter ! — Ça me va, je réponds en me rapprochant d’elle. Elle décroche le téléphone et compose le numéro du room service. Pendant qu’elle parle, je dépose des baisers le long de son dos, et c’est en se retenant de rire qu’elle passe notre commande. Quand elle raccroche, elle se rallonge et remonte les couvertures sur nous. — Tu as vingt minutes, murmure-t-elle. Tu crois que ça suffira ? — Donne-m’en dix ! Le bœuf Wellington était délicieux. Le seul problème, c’est que maintenant on n’arrive plus à bouger. Du coup, on a allumé la télé pour la première fois depuis qu’on a passé le pas de la porte. Il vaut mieux qu’on prenne une petite pause. Nos jambes sont entremêlées. Elle a posé la tête sur mon torse. Moi, je caresse ses cheveux d’une main et son poignet de l’autre. Quand on est blottis ainsi, l’un contre l’autre, les choses les plus triviales, comme regarder la télévision, deviennent magiques. — Will ? (Elle se relève sur un coude pour me regarder.) Je peux te demander un truc ? Elle fait glisser ses doigts sur mon torse, jusque sur mon cœur. — Si tu veux tout savoir, je fais douze tours du stade par jour à la fac et deux séries de cent abdos, lui dis-je. (En la voyant hausser un sourcil, je lui désigne mon ventre.) Tu ne parlais pas de mes tablettes de chocolat ? Elle s’esclaffe et me donne une tape. — Non. Je ne voulais pas parler de ça. (Elle se penche pour embrasser mon nombril.) Mais elles sont très appétissantes, c’est vrai. Lorsque je lui caresse la joue, elle relève la tête vers moi. — Tu peux tout me demander, mon cœur. Avec un soupir, elle se laisse retomber sur son oreiller, les yeux rivés sur le plafond. — Ça t’arrive de te sentir coupable ? me demande-t-elle d’une voix effacée. Du bonheur que tu ressens ? Je me rapproche d’elle et passe un bras sur son ventre. — Tu ne dois surtout pas te sentir coupable, Lake. Tes parents auraient voulu que tu sois heureuse. Elle se tourne vers moi avec un sourire forcé. — J’en ai conscience. C’est juste que… je ne sais pas. Si je pouvais les faire revenir en effaçant tout ce qui s’est passé, je le ferais. Mais ça voudrait dire que je ne uploads/Litterature/ indecent-t3-eblouissant-colleen-hoover.pdf

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