 L’intrigue principale Il y a toujours une seule intrigue principale dans un r

 L’intrigue principale Il y a toujours une seule intrigue principale dans un récit. Il s’agit de l’histoire qui est à l’origine du récit, sa raison d’être. Elle décrit l’évolution d’un ou plusieurs personnages principaux et est construite selon une structure narrative qui comporte une situation initiale, un élément déclencheur, une suite de péripéties, un point culminant et une situation finale. Pour un survol de la structure narrative, c’est ici. Un exemple : Si on reprend l’histoire de la structure narrative, l’intrigue principale se résume comme suit: La famille Chat vit paisiblement dans sa maison, jusqu’au jour où celle-ci est démolie. Toute la petite famille se met alors en route pour chercher un nouveau foyer, qu’ils finiront par trouver – après quelques petites et grandes aventures – au sein d’un vieux garage abandonné.  Les intrigues secondaires (ou sous-intrigues) Ce sont des histoires adjacentes à l’intrigue principale et dont le but est d’ « habiller » l’intrigue principale et de la faire avancer. Elles offrent donc des précisions sur le cadre et les personnages (leur passé, leurs émotions, leurs faiblesses, leurs barrières, leurs aspirations …) qui sont utiles pour appuyer le message de l’intrigue principale. Les intrigues secondaires ajoutent donc du piquant, de la diversité et de la profondeur au récit. Elles le font avancer. Elles malmènent les héros et ravissent les lecteurs. Mais toujours dans le but de compléter et de mettre en valeur l’intrigue principale.  Les principales caractéristiques des intrigues secondaires ont une structure narrative, avec une conclusion satisfaisante renseignent sur le cadre et les personnages, à condition que ces informations soient utiles à l’intrigue principale n’éclipsent jamais l’intrigue principale sont introduites chacune à leur tour pour laisser au lecteur de temps de les absorber ne sont ni trop, ni pas assez nombreuses : dans le premier cas le lecteur s’y perd, dans le deuxième il se lasse. Leur nombre dépend de l’âge du lecteur, de la longueur du texte et de la complexité de chaque sous-intrigue pour insuffler de la diversité et de l’émotion au texte, elles varient dans la tonalité (humoristique, poétique, dramatique…), le rythme (longueur des phrases, sonorités) et les procédés narratifs (dialogue, monologue, description, narration, portrait) Par exemple : Dans l’histoire de la famille Chat, les intrigues secondaires surviennent pendant le périple des personnages partis en quête d’un nouveau foyer : une grosse tempête, un méchant chien, un bout de tissu fleuri trouvé en chemin et porteur d’espoir, la tendresse familiale sont toutes des anecdotes qui donnent à l’histoire et aux personnages leur mérite et leur caractère unique.  Les éléments essentiels de l’intrigue L’intrigue est ce que les personnages font pour gérer la situation dans laquelle ils se retrouvent. C’est l’enchaînement logique des événements qui partent d’un incident initial venu modifier la situation des personnages. Ainsi pour qu’il y ait une intrigue, bien sûr, il faut qu’il y ait des personnages mais il faut également qu’il y ait un conflit. Le conflit, c’est l’ingrédient indispensable pour que l’histoire se déroule de façon intéressante et captivante. Et pendant le développement du conflit, nous avons besoin d’autres événements qu’il faut organiser de façon logique, selon une certaine causalité.  La structure narrative du schéma quinaire de Larivaille Le schéma quinaire : est une structure de récit proposée par Paul Larivaille dans L’Analyse morphologique du récit -1974. Larivaille s’est inspiré de la structure de Vladimir Propp pour proposer une structure de récit en 5 étapes : Situation initiale : les personnages et l’univers sont présentés Complication : un problème survient et perturbe l’équilibre de l’histoire Action : les moyens utilisés par les personnages pour résoudre le problème Résolution : les conséquences des péripéties de l’Action Situation finale : retour à un nouvel équilibre Ce modèle ,est proposé à l’origine pour rendre compte de la séquence narrative élémentaire des contes ,s’est révélé très efficace pour mettre au jour la logique profonde qui sous-tend l’intrigue de n’importe quel récit . Le schéma quinaire ,il s’agit bien d’une reconstruction par l’analyse :l’enchainement logique des cinq phase est rarement présenté tel quel dans un roman. On appliquant le schéma quinaire ,en faisant ressortir la logique de l’histoire fait ainsi apparaitre une vision ,des valeurs est une intention . Ce schéma nous montre qu’il y a pas une histoire sans une perturbation dans l’état initial et que l’essentiel d’un roman consiste à évoquer déployer pour réduire le désordre ainsi engendré. EXMPLE : Schéma quinaire du roman « candide » 1-La situation initiale : Les personnages sont Candide, le baron et Madame la baronne, leur fille Cunégonde, leur fils et Pangloss. L’histoire se déroule en Westphalie, dans le châteaux de Monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh, au 18e siècle. Voltaire a écrit ce roman pour dénoncer différents thèmes. 2-Complication : Candide est chassé du château par Monsieur le baron suite au fait qu’il ait été surpris à échanger un baisé avec unégonde qui est sa fille. 3-Action : Candide, Cunégonde et la vielle rencontrent le gouverneur Don Fernando d’Ibaraa, y Figueora, y Mascarenes, y Lampourdos, y Souza. Suite à cette rencontre Candide demande à Cunégonde de l’épouser et au gouverneur de les marier. La vielle déconseille ce mariage à Cunégonde. Celle-ci se fait voler ses bijoux qui appartenaient au grand inquisiteur. Le voleur dénonce Candide et Cunégonde. Ceux-ci sont poursuivit pour être condamné pour le meurtre du grand inquisiteur. Cunégonde cesse de fuir, car la vielle lui dit qu’elle ne risque rien. Candide, lui, doit laisser Cunégonde à Buenos-Ayres, car il ne sera pas épargné. 4-Résolution : Candide commence par racheter Cacambo à son maître. Ensuite il retrouve Pangloss et le frère de Cunégonde sur la galère dans laquelle Candide et Cacambo avaient embarqué. Il les rachète puis se dirige vers l’endroit où se trouve Cunégonde et la vielle dans le but de les racheter elles aussi. 5-Situation finale : La fin est heureuse, ils se sont débarrassés du frère de Cunégonde, car celui-ci refusait le mariage de sa soeur et de Candide, qui après s’être débarrassés du frère de Cunégonde, se sont mariés. Ils vivent dans une métairie avec Pangloss, Martin et la vielle. Paquette et le frère Giroflée les ont rejoint. Plus tard, ils déduisent qu’ils sont nés pour travailler et c’est ce qu’ils firent en exerçant leur tale Schéma quinaire : * CLAUSULE :les singes de la fin de L’histoire *La fin de du livre se signale par un certain nombre de marques ,ces marques ont changés au cours du temps :on est passé par la phrase « ici s’achève» a l’inscription dub mot « fin »,puis a la simple page blanche. *Le changement dans la façon de narration ca peut concerne le temps utilisé .Abandonner le passé simple (temps du récit) pout le présent (temps du discours),par exemple dans le récit autobiographique le changement du temps signale que le « je « » » quitte son rôle de personnage pour retrouver son statu de narrateur une fois comblé l’écart temporel entre histoire et récit ,la narration s’achève naturellement . *Quand un roman s’organise autour d’une quête, la découverte de l’objet de la quête, l’abandon de la quête ou plus rarement sa pérennisation fourniront une clôture Situation initiale Complicatio n Action Résolution Situation finale *Si l’action est bâtie sur une enquête, une énigme, la séquence finale sera marquée par la révélation de la vérité d’un mystère, par la résolution d’une énigme posée dans le récit. Elle s’accompagne alors de la diffusion d’un savoir, du dévoilement d’un secret maintenu à travers le récit. Le romancier s’inspire parfois des dénouements dramaturgiques, recourt au “deus ex machina”, ou au coup de théâtre. *L’impression d’achèvement ressortit également à l’aboutissement du programme narratif du sujet : la fin du voyage pour les intrigues centrées sur l’accomplissement d’un trajet (l’arrivée de Léon Delmont à Rome dans La Modification), une importante transformation de la situation du héros pour les romans déroulant la vie d’un personnage, sa maturation ou son accès à une forme de sagesse. *L’effet de clôture a également partie liée avec la disposition des ultimes séquences narratives. Le quatrième et dernier mouvement des Jeunes filles de Montherlant déroule comme en une strette (partie d’une fugue qui précède la conclusion, et dans laquelle le sujet et la réponse se poursuivent avec des entrées de plus en plus rapprochées) les trois séries narratives afférentes à Solange, Andrée et Thérèse dans l’ordre inverse de leur apparition dans le récit, ce qui aboutit à une fermeture en chiasme particulièrement efficace. *Un thème conclusif récurrent dans la littérature contemporaine est celui de la solution par l’art. Cette clôture caractérise par exemple A la recherche du temps perdu, Les Faux monnayeurs, La Nausée. Dans La Nausée, la musique se présente à Roquentin comme un ultime recours pour échapper au sentiment de la vanité de l’existence : faire comme le compositeur et la chanteuse, créer une œuvre, un livre de fiction pour être « sauvé ». D’une manière générale, les clausules centripètes coïncident avec la clôture d’un cycle, la fermeture d’un cercle ou d’une boucle. Elles participent à la création d’un uploads/Litterature/ l-x27-intrigue-suite.pdf

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