1. L’introduction  Indiquez le titre du texte étudié et le titre de l’œuvre de

1. L’introduction  Indiquez le titre du texte étudié et le titre de l’œuvre de laquelle il est extrait  Indiquez la date à laquelle le texte a été écrit  Indiquez le nom de l’auteur  Indiquez l’époque de l’auteur  Indiquez le mouvement / courant littéraire de l’auteur  Resituez le texte dans l’ouvrage (à quel moment de l’histoire se situe l’extrait)  Reformulez la question posée = reformuler la problématique  Annoncez le plan = les axes étudiés 2. Le développement  Donnez l’idée que vous développez = il s’agit de l’interprétation que vous faites de certains éléments du texte  Indiquez le procédé stylistique qui a été utilisé (figure de style, champ lexical, ponctuation, valeur du temps de conjugaison, etc.)  Citez l’exemple du texte qui concerne ce procédé stylistique  Synthétisez l’idée par une phrase simple en guise de conclusion 3. La conclusion - Reformulez de manière synthétique les idées / interprétations que vous avez mentionnez lors de votre développement à l’oral, en une ou deux phrases. - Faites une ouverture en mentionnant un auteur, un ouvrage ou un texte qui traitent du même sujet mais qui l’aborde différemment ou de manière similaire par rapport au texte que vous venez d’étudier. Il s’agit ici de faire un parallèle. . Méthodologie pour l’analyse d’un texte - Bien comprendre la question posée et en dégager la problématique - Lire le texte à étudier une première fois - Surligner le titre du texte - Surligner l’auteur du texte - Surligner la date ou l’époque à laquelle le texte a été écrit - Relire le texte et surligner de couleurs différentes les procédés stylistiques utilisés :  Figures de style  Champs lexicaux  Ponctuation  Temps de conjugaison  Pronoms personnels  Registre de langue - Dans la marge du texte, noter l’interprétation et/ou les idées qui ressortent de ces procédés stylistiques - Ordonner au brouillon, les idées qui ressortent de l’analyse des procédés stylistiques - Déterminer deux ou trois axes en fonction de ces idées / interprétations - Rédiger le plan de manière synthétique au brouillon - Rédiger l’introduction au brouillon - Rédiger la conclusion au brouillon - Puis, à l’oral :  présenter le texte en se servant de l’introduction,  développer les idées à l’oral à l’aide du plan rédigé au brouillon et des exemples que surlignés dans le texte lors de la lecture,  ne pas hésiter à faire des phrases ayant le même type de construction qu’à l’écrit dans le commentaire de texte  utiliser des phrases d’amorce, des connecteurs logiques pour enchaîner les idées,  conclure à l’aide de la conclusion rédigée au brouillon INTRODUCTION: Jean de la Fontaine, fabuliste français, occupait une place paradoxale au siècle de Louis XIV. Étant un courtisan, il critiquait et peignait dans ses apologues, les défauts et les vices de ses contemporains. Loin de n’être destinés qu’aux enfants, les fables mettent en scène des animaux dont le comportement a pour but de plaire et d’instruire le lecteur: « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». Les obsèques de la lionne illustre la vie à la Cour (la figure centrale du Roi, la comédie de la Cour). Les obsèques de la Lionne présente une situation particulière, le deuil officiel qui permet de montrer le rapport entre le Monarque et sa Cour. LIRE LE TEXTE (pour l’oral du bac) La femme du Lion mourut : Aussitôt chacun accourut Pour s’acquitter envers le Prince De certains compliments de consolation, Qui sont surcroît d’affliction. Il fit avertir sa Province Que les obsèques se feraient Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient Pour régler la cérémonie, Et pour placer la compagnie. Jugez si chacun s’y trouva. Le Prince aux cris s’abandonna, Et tout son antre en résonna. Les Lions n’ont point d’autre temple. On entendit à son exemple Rugir en leurs patois Messieurs les Courtisans. Je définis la cour un pays où les gens Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu’il plaît au Prince, ou s’ils ne peuvent l’être, Tâchent au moins de le paraître, Peuple caméléon, peuple singe du maître, On dirait qu’un esprit anime mille corps ; C’est bien là que les gens sont de simples ressorts. Pour revenir à notre affaire Le Cerf ne pleura point, comment eût-il pu faire ? Cette mort le vengeait ; la Reine avait jadis Etranglé sa femme et son fils. Bref il ne pleura point. Un flatteur l’alla dire, Et soutint qu’il l’avait vu rire. conseil lecture : marquez bien les diérèses, ayez une bonne tonalité et lisez d’une manière énergique. Entraînez-vous à l’avance et à haute voix afin de ne pas donner l’impression à l’examinateur que vous découvrez le texte pour la 1ere fois PROBLEMATIQUE Quel portrait ce texte dresse-t-il de l’aristocratie à l’époque de Louis XIV ? I) LES OBSÈQUES DE LA LIONNE v1: La femme du Lion mourut -La mort de la lionne est annoncée brutalement à travers le Passé simple. -Le lion occupe une place centrale dans le vers ce qui montre son importance. On a une Majuscule à « Lion ».-Fantaisie du mélange : « femme »/ » »Lion »= La Fontaine a choisit d’utiliser « La femme du Lion » au lieu de Lionne. Li/on On a une diérèse qui coupe le mot en deux. Cela montre aussi que le cœur du Lion est brisé en deux à cause de la douleur. Vers en octosyllabes v2:Aussitôt chacun accourut -On a un empressement des courtisans qui est montré à travers l’utilisation du passé simple (action accomplie, ponctuelle à la différence de l’imparfait qui exprime la durée).- « Aussitôt » est un adverbe qui met du rythme à cet empressement-On a un empressement de « chacun »(mouvement spontané). L’action individuelle va converger vers une action de groupe. -Le vers est rythmé, vif et rapide: trois mots – assonance en « a » RAPPEL: assonance: Répétition de voyelles et allitération: Répétition de consonnes v3: Pour s’acquitter envers le Prince -s’acquitter : Se rendre quitte d’une obligation, d’une dette (envers le roi). C’est un comportement quelque peu hypocrite. -Diversification des appellations du roi : « Prince », « Lion » . « Diversité, c’est ma devise » ( La Fontaine) v4 et 5: De certains compliments de consolation /Qui sont surcroît d’affliction. -consolati/on (diérèse) ; afflicti/on (diérèse) . Relation entre consolation et affliction(= Immense tristesse, chagrin, souffrance, accablement) . En effet, si les courtisans rendent leur condoléances au roi pour la mort de la reine, ils vont lui faire plus de mal que de bien. Si vous y réfléchissez de plus près, les condoléances vont refaire surgir les pensées douloureuses liées à la mort du proche. v.6 à 10: Il fit avertir sa Province /Que les obsèques se feraient/Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient/Pour régler la cérémonie,/Et pour placer la compagnie. On a une mise en place des Obsèques avec l’ordre donné par le roi . « fit »: passé simple qui reflète une action rapide et immédiate. La province (=état ) montre le territoire sur lequel le roi exerce son pouvoir . Répétition du mot « tel » car La Fontaine raconte l’ordre donné par le roi en détail. Prévôt : Nom d’officier dans les ordres militaires sous l’ancien régime qui s’occupe de la cérémonie. Discours indirect libre. Le roi donne des ordres afin de réaliser les Obsèques— il y a des verbes d’action à l’infinitif : » avertir »(v.6), »régler « (v.9), « placer »(v.10). v.11: Jugez si chacun s’y trouva .- le roi donne un ordre à l’impératif . Ainsi chaque courtisan est obligé d’assister aux obsèques. On peut donc voir que le roi Lion possède beaucoup de pouvoir et qu’il est puissant. II) Deuil de la Lionne v.12 : Le Prince aux cris s’abandonna, On a la marque du deuil. Le lion si puissant devient faible. « Cris« : marque du pluriel ~le Lion poussa plusieurs cris de désespoir. « s’abandonna » : signe de faiblesse. La tristesse touche le moral et va affecter le corps .tonalité pathétique. v.13 : Et tout son antre en résonna: « antre« : grotte qui renvoie à l’animalité. C’est la tanière d’une bête sauvage et féroce. Paradoxe : Lion ressemble à un homme dans le comportement ( pleure la mort de sa femme, organise des obsèques,…) mais il reste un animal , au fond , car il vit dans une tanière. On peut dire que les animaux portent le masque des hommes (=personnification ) et jouent une comédie : » Une ample comédie à cent actes divers et dont la scène est l’Univers « (La Fontaine). « résonna » : l’antre est vide, le Lion cris très fort, l’antre est gigantesque du fait de sa puissance. v.14: Les Lions n’ont point d’autre temple « L’antre » devient un « temple ». Donc, pour eux, le Lion est un idole. Mélange de la croyance, de la religion , qui sont propres aux humains, avec le monde uploads/Litterature/ l-x27-introduction-3-la-conclusion 1 .pdf

  • 14
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager