LA DIVINITE DU CHRIST INTRODUCTION Je le considère comme un très grand privilèg

LA DIVINITE DU CHRIST INTRODUCTION Je le considère comme un très grand privilège de me tenir devant vous et de partager ce que je crois concernant la divinité du Christ. Ce que je dirai y je le dirai avec toutes mes forces et avec tout mon cœur car je le crois avec toutes mes forces et avec tout mon cœur. Mais la véracité d'un enseignement n'étant pas garantie par la conviction de celui qui le donne, je n'essaierai pas de vous faire croire quelque chose simplement parce que moi je le crois. Ce serait trop naïf. D'ailleurs qui suis-je y moi y pour décider ce qui est vrai et ce qui rie l'est pas? C'est Dieu qui est la vérité, et c'est dans la parole de Dieu que la vérité se révèle» Or c'est justement dans cette parole de Dieu que je trouve un enseignement sans équivoque concernant celui qui s'appelait Emmanuel le Christ» Jésus, l'Oint, le Fils de Dieu, le Fils de l'hommes le Seigneur;, le Sauveur,, le Premier et le Dernier, Et cet enseignement? C’est que Jésus-Christ a toujours été; est aujourd'hui, et sera toujours DIEU J'ai donc l'intention de vous montrer que la Bible, loin de nier la divinité, entendez la déité de Jésus-Christ, comme le prétendent les Témoins de Jéhovah annonce au contraire et souligne cette divinité d'un bout à l'autre. 1 LA POSITION DES TEMOINS SUR LE CHRIST Notons en premier lieu, à partir de quelques déclarations officielles la position des Témoins sur le Christ. Evidemment, les Témoins n'acceptent pas que Jésus soit Dieu. La TOUR DE GARDE enseigne que le Christ est plutôt "une puissante créature spirituelle"1, ou une "créature supérieure"2, « la principale œuvre du Très-Hauts, qui le créa le premier" 3. L'ayant créé le premier, Dieu a ensuite fait de lui le "maître ouvrier"4 dont il s'est servi dans la formation de tous ses autres ouvrages.5 Jésus a donc eu, selon les Témoins, un commencement. Quant à son identités, ils disent : «II était appelé dans les cieux Micaël », un des principaux chefs,7 Il s'agit de l'archange Micaël, ou Michel,. "Ce Micaël qui s'élève avec son armée pour combattre le dragon et ses anges (Apocalypse 12), disent-ils, n'est nul autre que Jésus-Christ" glorifié et intronisée. 8 En plus, disent les Témoins, Jésus est un dieu. Dans le passage de Jean 1:1, ils traduisent ainsi :"la Parole était dieu", c’est-à- dire, comme le rend leur version anglaise de la Bible, un dieu. L'erreur des Témoins dans le domaine de la divinité du Christ n'est pas récente. Déjà au 4e siècle un certain Arius et ses disciples avaient promulgué la même idée selon laquelle le Christ ne fut pas l’égal du Père, qu'il avait été créé, que les termes Dieu ou Fils de Dieu appliqués à Jésus n'étaient que des titres et non des qualités, Arius disait : "II n'est pas Dieu lui-même, mais par participation à la grâce " Et encore? "Il est appelé Dieu en nom seulement" 9. Au Concile universel de Nicée en Bithynie en l'an 325 après-Jésus-Christs, auquel assistaient 318 évêques, on renonça à cet enseignement, et Arius fut banni. Les Témoins prétendent que c'était plutôt l'empereur païen et non l'évêque de Rome qui a décidé que "pareille conception de la divinité serait désormais la doctrine de l'Eglise officielle chrétienne"10 Arius, disent-ils, avait brandi l'épée de l'Esprit contre la Trinité, nullement fondée sur les Ecritures.11 La doctrine de la Trinité, toujours selon les Témoins, ne fut conçue ni par Jésus y ni par les premiers chrétienso12 C'est plutôt l'invention d'un certain Théophile ,évêque d'Antioche dans la seconde moitié du 2e , siècle et d'un de ses contemporains y Tertullien de Carthage. Ces hommes avaient introduit dans leurs écrits les termes TRIAS et TRINITAS, d'où vient notre terme français "trinité", et la doctrine que ce mot représente. Cette doctrine, disent les Témoins» est une "manœuvre de Satan"13, inspirée des Babyloniens14 et "absolument étrangère au véritable christianisme". 16 "Ni le mot Trinité, ni même l'idée qu'il exprime ne se rencontrent dans la Parole de Dieu."17 Arrêtons-nous ici pour faire quelques éclaircissements. Dire que le mot Trinité ne se trouve pas dans la Bible est une chose. En effet, c'est tout à fait exact. Le terme ne s'y trouve pas. Ce qui ne prouve encore rien. On n'a qu'à demander aux Témoins si le mot "théocratie", auquel ils tiennent beaucoup, se trouve dans les Ecritures II n'y est pas non plus. Dire ensuite que la doctrine ne trouve aucun support dans les Ecritures est autre chose encore, et c'est absolument faux. Un dernier éclaircissement Par la grâce de Dieu, je ne déciderai pas ce que la Bible dit selon la décision formelle d'un concile, ni celle d'un empereur, d'un pape ou d'une Tour de Garde, mais selon ce que je peux discerner pour moi-même. Et en lisant la Bible, je vois des évidences nettes et claires indiquant que le Christ qui est descendu sur la terre pour apporter le salut aux hommes était le même Dieu qui avait promis ce salut depuis des siècles. Nous considérerons maintenant quelques-unes de ces prouves. II. PREUVES DIRECTES DE LA DIVINITE DU CHRIST A. ANCIEN TESTAMENT D'une liste de passages qui n'est guère exhaustive, nous prenons d'abord Esaïe 9.5e "On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissante Père éternel, Prince de la Paix." Ce texte est reconnu par tous, y compris les Témoins, comme ayant référence au Messie qui devait venir. Notons d'abord les titres attribués à cet enfant. Je vous suggère que si cet enfant n'est pas Dieu, ces titres sont pour le moins blasphématoires. Dieu seul peut s'accorder de tels titres. Notons surtout : "Dieu puissant" et "Père éternel". L'expression Dieu puissant ne veut pas dire qu'il est Dieu, prétendent les Témoins, puisqu'il n'est pas dit qu'il est le Dieu Tout-puissant.18 Je trouve ce raisonnement bien étrange. Mais même si nous l'acceptions, notons que l'expression traduite ici "Dieu puissant" (el-gibbor) se trouve ailleurs dans la Bible et désigne sans erreur possible l'Eternel, Jéhovah. Voici un exemple, Ésaïe 10.21 ; "Ils s'appuieront avec confiance sur l'Eternel, le Saint d'Israël. Le reste reviendra, le reste de Jacob, au Dieu puissant." (Voir aussi Genèse 49.24 Ésaïe 60.16). En ce qui concerne le nom Père éternel, la Tour essaie de diminuer son importance en disant que Jésus sera le Père des fidèles lors de son règne glorieux sur la terre et dans les cieux. Ce qui explique à peine le côté père et pas du tout le côté éternel du terme. Ce qui (ou celui) qui est éternel a toujours existé. Ce qui a été créé peut être immortel, mais pas éternel. Jésus Christ est Père éternel. Le nom de Père lui appartient. Dans Esaïe 40.3» nous avons cette prophétie messianiques "Une voix crie; Préparez au désert le chemin de l'Eternel, aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu." Notez ici que la voix crie qu'il faut aplanir le chemin devant l'Eternel. L'accomplissement de cette prophétie se trouve en Matthieu 3.3, où il nous est dit que la voix qui devait crier ces choses était celle de Jean-Baptiste. Or, de qui Jean-Baptiste a-t-il préparé le chemin? De Jésus-Christ. Regardez la prophétie de Malachie 3 :1 : "Mon messager préparera le chemin devant moi, dit l'Eternel." Ce messager est venu et il a préparé le chemin devant Jésus-Christ. Le Psaume 45 est reconnu comme étant messianique, surtout puisque l'auteur de la lettre aux Hébreux, dans le Nouveau Testament, le reprend pour le citer comme preuve de la prééminence du Christs : "Ton trône, ô Dieu, est à toujours; le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité." La traduction littérale de cette première phrase est :"Ton trône, (le) Dieu, indéfiniment (éternel)." Ainsi la plupart des traducteurs mettent : "Ton trône, ô Dieu". La Septante, traduction grecque de l'Ancien Testament, citée par l'apôtre en Hébreux 1.8, dit : "Le trône de toi, Ô Dieu"». Une tournure analogue apparaît dans Psaume 146.10, où il est dit : "Ton Dieu, ô Sion..»", et dans Hébreux 1.10; "C'est toi, ô Seigneur..". La traduction reconnue comme la plus correcte est donc : "Ton trône, ô Dieu". Mais évidemment, dans les deux cas, les traducteurs du Monde Nouveau (la traduction officielle des Témoins) ont dû trouver une solution de remplacement. Ils ont fini par mettre : "Dieu est ton trône", ce qui est une traduction aussi gratuite que fantaisiste, nullement autorisée par le texte. Dans le passage de Hébreux 1.8, l'auteur cite la prophétie du Psaume 45 pour l'appliquer au Christ. Dieu le Père dit au Fils : "Ton trône, ô Dieu". Quand le Monde Nouveau change le sens de la phrase, il crée non seulement une dénaturation mais aussi un blasphème, car il rabaisse Dieu au rang d'un trône destiné à un petit dieu, à un ange, au fils de Dieu. Zacharie 11.13 attribue ces paroles à l'Eternel s "Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils m'ont estimé;" Zacharie continues "Et je pris les trente sicles d'argent, et je les jetai dans la uploads/Litterature/ la-divinite-du-christ.pdf

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