Négritude : Senghor : De la négritude à la francophonie – Aissata Soumana Kindo
Négritude : Senghor : De la négritude à la francophonie – Aissata Soumana Kindo. « La négro-renaissance est un mouvement littéraire né à Harlem (New York) qui se fait l’écho des vaines tentatives des intellectuels américain (...) Le premier à voir pensé la Négritude dans sa totalité et sa specificité fut W.E.B Du Bois (...) Du Bois montrait la nécessité d’effacer de l’esprit des blancs et des noirs l’image stéreotypée du nègre sous-homme. « au sens général du mot, le mouvement de la Négritude – en tant que découverte des valeurs noires et la prise de conscience pour le négre de sa situation – est né aux Etats-Unis d’Amérique » Senghor. La revue do Monde Noire – 1931 : Elle fut la première tribune où les noires du monde entier eurent enfin l’occasion de s’exprimer pour débattre de leurs problèmes spécifiques. La revue, bilingue (français/anglais) parut du 20 novembre 1931 au 20 de avril de 1932. « Elle mit sur pied un véritable programme qui affirmait l’originalité de la personnalité noire face à l’ethbicentrisme des européens ». « Le mouvement de la Négritude est né. Toutefois, la Négritude ne doit pas être dissociée d’un faisceau convergent des facteurs politiques, sociologiques et culturels dont l’apparition en France autour des années 1930. » Le sens du terme Négritude : « C’est un néologisme que Césaire a employé pour la première fois dans le Cahier d’un retour au pays natal, en 1939. Voici une des définitions que l’auteur en donne : La négritude est la simples reconnaissance du fait d’être noir, l’acceptation de ce fait, de noire destin de noir, de notre histoire et de notre culture » « On peut dire, comme définition génerale, que la Négritude est la façon dont les négro- africains comprennent l’univers, c’est-à-dire le monde qui les entoure, la nature, les gens, les événements : c’est aussi la façon dont ils créent. Cette conception de la vie est déterminée par deux sortes de phenomènes : les phènomenes de civilisation et les historiques. » Phènomenes de civilisation : Claude Lévi-Strauss « Partout (L’Afrique) nous reconnaissons un esprit, un caractère, une essence semblabes. Cet ensemble de caractéristiques forme le « style africain » « Cela veut simplement dire que les noires d’Afrique ont crée au cours des siècles des religions, des sociétés, des littératures et des arts tellement particuliers qu’ont les reconnaît entre toutre les autres civilisations de la terre. Cela veut dire enconre que cette civilisation africaine a marqué de façon indélébile les manières de penser, de sentir et d’agir des négro-africains. » « l’idée du nègre barbare est une invention européenne » « C’est également à cette constante que pense Senghor quand il définit la Négritude comme étant le patriomoine culturel, les valeurs et surtout l’esprit de la civilisation négro-africaine » Phènomenes historiques : « (...)que ce soit la ségrégation ou l’assimilation, les lynchages ou les travaux forcés, les préjuges raciaux ou culturels ont causé une série de traumatismes qui ont profondément altéré la Négritude première et ont détruit l’équilibre même de l’homme et des sociétés noirs. » prejuizos da colonização. « Le psychiatre Frantz Fanon a particulièrement bien analysé les troubles chez les noirs des antilles dans son livre Peu noir, masques blancs, la honte de sa coleur, la passivité et la paresse qui sont des signes de découragement social ou encore l’imitation. (...) l’abandom quasi général des coutumes et croyances africaines pour acquérir l’instruction, les réligions, les habitudes et les objets européens, tout cela traduit jusqu’à quel poit les noirs ont été ébranlés dans leur confiance en eux-mêmes » L’avenir de la négritude : « Avec les indépendances africaines, nous assistons à une nouvelle transformation de la Négritude. Le nègre, comme l’a dit René Maran, redevient « un homme pareil aux autres » en liquidant ses anciens complexes tant d’infériorité que d’agressivité compensatoire. » Littérature négro-africaine, idéologie et (sous-)développement - Luhaka Anyikoy Kasende A importância da Négritude : « L’importance historique de ce mouvement, due en grande partieà l’envergure intellectuelle de ses fondateurs (Senghor, Césaire et Damas), a dominé tout le débat sur la littérature négro-africaine et sur la situation de l’homme noir en général » « En effet, selon sa conception de l’expérience poétique, Sartre affirme que l’un des principaux motifs de la création artistique est certainement le besoin de nous sentir essentiels par rapport au monde » Jacques Chevrier – La Négritude « Histoire du mouvement : Le premier à avoir pensé la négritudedans sa totalité et sa specificité fut certainement W. E. B. Du Bois. » « Véritable père de la Négritude, selon Lilyan Ksteloot, W. E. B. Du Bois influença profondément Léopold Senghor et ses amis par l’intermédiaire de Marcus Garvey et surtout de la négro-renaissance. » « D’un ton relativement modéré , La Revue du Monde Noire, fut un lieu de rencontres fructueuses pour l’intelligentsia (noire et européenne, puisque l’étnologue Léo Frobenius y collabora) en même temps qu’un incontestable instrument d’éveil culturel (...) affirmait l’originalité de la personnalité noire face à l’ethnocentrimes prosélyte des européens, récusait la vision manichéiste d’un monde primitif livré à la nécessaire mission civilisatrice de l’occident et réclamait une littérature authentique qui parlât enfin du nègre, sans fard ni exotisme. » Légitime défense « La revue du monde noire avait réclamé une littérature nègre : il revint à Légitime Défense de la définir et d’en proposer le modèle. » « Sur le deuxième point Légitime défense dénonçait le caractère factice de la littérature antillaise. » L’étudiant noir « Á l’apparition fulgurante de Légitime Défense succèda un petit périodique corporatif intitulé «L’étudiant noir » rédigé par un groupe d’étudiants africains et antillais réunis autour d’Aimé Césaire, Senghor et Damas. » « L’étudiant noir rejeta en grande partie les thèses de Légitime Défense, qu’il jugeait trop assimilationnistes et préconisa un reepliement fervent autour des valeurs cultureles spécifiquement nègres » « (...) l’idée que le modèle européen n’est peut-être pas le seul existant » La négritude est un outil esthétique « Césaire (...) définit la négritude comme « la conscience d’être noir, la simple reconnaissance d’un fait, qui implique une acceptation, une prise en charge de son destin de noir, de son histoire et de sa culture » « La négritude est d’abord effectivement réaction à la situation coloniale de l’Afrique d’avant 1960. Le mot même de négritude évoque le sentiment de frustation éprouvé par l’homme noir dans un monde où il se senti bafoué et aliéné en raison de la coleur de sa peu. Mais de façon plus précise et plus limitative nous savons que la négirtude est le fait d’une minorité d’intellectuels et d’hommes politiques africains profondément marquée par l’influence occidentale. » « Pour les occidentaux, la négritude c’est d’abord un mode d’expression lié à la dance, à la musique et à la statuaire. Pour les africains, la négritude, c’est davantage une attitude existentielle ocillant entre la réfletion et l’action. » « L’histoire de la négritude tend alors à se confondre avec l’apologétique africaine : Senghor définit assez bien la négritude comme « l’ensemble des valeurs de civilisation du mond noir » Bilan de la négritude : mythe ou réalité ? « Les marxistes quant à eux, ne voient dans la négritude qu’une mystification (...) mais les marxistes estiment que ces manifestations sont appéllées à disparaître dés qu’auront été mises en place des structures socialistes. » Critique : « Enfin, la négritude est âprement constestée par les intellectuels noirs anglophones. (...) Wole Soyinka se fait le porte-parole du groupe de « l’African Personnality (...) d’abord par son caractère d’abstration manichéiste, ensuite par sa dimension romantique, narcissique et subjective qui aboutit à faire de l’Afrique traditionnelle un symbole utopique d’innocence et de pureté » « pour mieux éclairer ce débat, il faut préciser que les pays d’Afrique noire placés sous tutelle britannique ont connu une forme de colonisation différente de celle pratiquée par les français (...) Ainsi, les intellectuels regroupés au sein de l’université d’Ibadan ont-ils un profond sentiment de leur africanité, mais il refusent la répresentation sans illusions un mond total où la coutume le dispute à la nouveauté. » « plus nuancés, un certain nombre d’écrivains engagés (Sembène Ousmane) estiment que la négritude conserve un caracère historique de témoignage (...) L’évolution de la situation, la disparition de la tutelle coloniale entraînent un déplacement des problèmes et provoquent en particulier l’oppression de l’homme noit par l’homme noire : il faut donc se méfier de la négritude » « Pour les uns, elle est un épisode, les temps faible d’une progression dialextique, voire une impossition généreuse. Por d’autres, au contraire, et c’est le cas d’Aimé Césaire, la négritude est un état qu’il convient de maintenir » Michel Hausser, Martine Mathieu. Littératures fracophones. « La notion de négritude dépasse la seule littéraire » Négro-renaissance négritude (Paris – FR) criador : Aimé Césaire onde apareceu a palavra : Revue L’étudiant noire « La négritude renvoi ici métaphoriquement à la realité primodiale et unitaire, symbole d’un temps mythique où l’homme, accordé à la terre, était également accordé aux autres uploads/Litterature/ la-negritude.pdf
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- Publié le Sep 16, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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