La Terre creuse 1 La Terre creuse 2 RAYMOND BERNARD LA TERRE CREUSE La plus gra

La Terre creuse 1 La Terre creuse 2 RAYMOND BERNARD LA TERRE CREUSE La plus grande découverte géographique de l'histoire humaine Traduit de l'américain par ROBERT GENIN Edition originale américaine THE HOLLOW EARTH 1969 by University Books Inc., New York. © Editions Albin Michel, 1971. Ce livre est dédié aux futurs explorateurs du Nouveau Monde qui s'étend au-delà des pôles, dans l'intérieur creux de la Terre. A ceux qui renouvelleront le vol historique de l'amiral Byrd, qui pénétra dans un territoire inconnu d'une superficie plus grande que celle de l'Amérique du Nord. La Terre creuse 3 AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR AMÉRICAIN Les thèses développées dans cet ouvrage s'appuient sur des découvertes scientifiques, des faits connus, et des références à des écrits anciens. De nombreuses personnalités croient à l'existence des soucoupes volantes et autres phénomènes étranges, existence que les hommes de science ne veulent pas, ou n'osent pas admettre. Peu de gens aux U.S.A. osent dire la vérité, et rien que la vérité, sur un certain nombre de sujets cruciaux (même s'ils connaissent cette vérité). Cela est particulièrement vrai des scientifiques « bien pensants » et des hommes puissants. Sinon, qu'arriverait-il ? Les gouvernements s'écrouleraient, l'argent perdrait son pouvoir de séduction et de corruption. Il y aurait un chaos terrible, et les individus haut placés seraient ruinés socialement et économiquement. Dans cette civilisation où règnent la fraude et la supercherie, la vérité est une qualité si rare qu'elle n'est jamais acceptée librement. Elle doit combattre pour s'imposer. Il n'y a aucune école qui enseigne cette vérité. Nous n'assumons pas la responsabilité des opinions émises par l'auteur. Nous n'avons aucune autorité pour le faire. Nous pensons seulement que de tels livres doivent être présentés au public, qui les accepte ou les rejette. C'est une question de convictions personnelles. De toute manière, le but est atteint si une faible lumière jaillit dans les ténèbres et si les esprits endormis se réveillent. Ceux qui ont envie de lire, de s'instruire, de réfléchir sur quelque problème que ce soit, peuvent le faire : il existe des milliers d'ouvrages mille fois plus enrichissants que les publications à scandales vendues dans les kiosques. En novembre 1957, un physicien et philosophe célèbre dans le monde entier mourait dans une prison fédérale des Etats-Unis. Il avait été emprisonné pour avoir refusé de s'incliner devant une ordonnance illégale qui visait à stopper ses recherches et à voler ses découvertes. Cet homme était Wilhelm Reich. Sa mort était l'aboutissement de plus de dix ans de harcèlement et de persécutions fomentées par des conspirateurs occultes qui avaient trouvé habile d'utiliser les cours fédérales pour frustrer l'humanité de découvertes importantes en physique, médecine et sociologie. L'invention de Reich était un « accumulateur d'énergie d'orgone ». Invention saluée par Théodore P. Wolfe comme « la plus grande découverte de l'histoire de la Médecine ». Le FDA gomma littéralement les rapports d'un grand nombre de physiciens réputés qui émanaient du monde entier, rapports qui venaient corroborer les découvertes de Wilhelm Reich. Ces travaux étaient si révolutionnaires qu'ils menaçaient sérieusement les intérêts commerciaux d'un certain nombre de sociétés, à commencer par l'industrie pharmaceutique. Il fallait donc tuer dans l’œuf la merveilleuse découverte de Wilhelm Reich. On s'y employa activement. Donc, je n'ai pas l'intention d'engager le moindre débat concernant ce livre, ou son auteur. Que vous acceptiez ou rejetiez le contenu de ce livre, cela ne regarde que vous. Par contre, si sa lecture éveille en vous un accord sensible, sachez qu'il existe d'autres oeuvres susceptibles de vous apporter de nouvelles connaissances - de celles qu'on n'apprend pas à l'école. ROBERT FIELDCREST La Terre creuse 4 LES UFOs ET LE SECRET GOUVERNEMENTAL Frank Edwards, qui fut un courageux commentateur de radio et de télévision, déclara un jour : « Les ordres de discrétion concernant les UFOs 1 viennent du sommet. L'Armée de l'Air n'y est pour rien, elle ne fait qu'obéir. » Edwards entreprit une vigoureuse croisade pour démasquer la censure officielle. Il s'efforça de mettre en évidence qu'on cachait quelque chose au public. J'ai été l'ami d'Edwards pendant des années, je crois pouvoir dire qu'il savait de quoi il parlait. C'est pourquoi je partage totalement l'opinion qu'il a exprimée ci-dessus. Des révélations récentes, provenant de sources diverses, n'ont fait que confirmer cette opinion. Voici les faits. Le lecteur a le droit d'être informé. Durant des années, beaucoup de chercheurs qui s'intéressaient aux UFOs ont senti que l'Armée de l'Air était en possession de faits relatifs à ces mystérieux engins. Mais les responsables ne voulaient pas les livrer au public pour des raisons connues d'eux-mêmes. Divers articles parurent dans la presse à ce sujet. En voici quelques-uns parmi les plus significatifs. En 1958, Bulkley Griffin, du Standard-rime de New Bedford, Massachusetts, écrivit une excellente série. L'un de ses papiers s'intitulait : « La censure du Pentagone sur les UFOs est une réalité. » Dans cet article, la question posée était celle-ci : de quel droit une organisation militaire monopolise-t-elle le contrôle sur tout ce qui concerne les UFOs et interdit-elle de ce fait au public d'en savoir plus ? L'Armée de l'Air a sa propre réponse. L'ordonnance 200-2 débute ainsi : « Toute investigation et toute analyse relatives aux UFOs relèvent de la seule responsabilité de l'Air Force, qui a le devoir de défendre les Etats-Unis. » Plus loin (toujours dans cette ordonnance 200-2), les UFOs sont mentionnés comme « une menace possible pour la sécurité des U.S.A. ». Mais pourquoi ce silence persistant ? Aucune réponse définitive n'a été donnée à cette question essentielle. Le CIA, d'une manière mal définie, et le FBI, dans des cas individuels, se sont intéressés à l'affaire. Mais ni l'un ni l'autre n'ont la réputation d'être très loquaces ! Le Conseil national de sécurité ne l'est pas plus. Les membres de la sous-commission permanente du Sénat chargée des enquêtes ont fait une étude sur la question, puis ont décidé de ne pas enquêter (!) et de ne tenir aucune audience, privée ou publique. Une victoire pour l'Armée de l'Air. Vers la fin de 1958, une série d'articles de John Lester parut dans le Newark Star Ledger. Cette série fit sensation. Le major Donald E. Keyhoe, président de la Commission nationale d'investigations des phénomènes aériens, déclara « Les révélations de ce journal confirment publiquement ce qui était connu de notre commission, à savoir que des observateurs, nombreux et hautement qualifiés, sont persuadés de l'existence des soucoupes volantes et de leur contrôle par une force intelligente. » Keyhoe, un officier de marine à la retraite, ajoutait qu'une telle divulgation « aiderait à faire tomber la cen- sure officielle qui frustrait le public de la vérité ». Dans la coulisse, l'Air Force et le CIA gardaient leurs secrets avant de décider ce qu'il conviendrait de raconter au peuple américain. 1 UFO : Unidentified flying objects (objets volants non identifiés). (NA.T.) La Terre creuse 5 Cependant un représentant haut placé de l'Air Force déclarait dans le même temps que les objets volants non identifiés étaient des véhicules interplanétaires. Dans le numéro de janvier-février 1963 de UFO Investigator publié par Keyhoe, un article se réfère à une déclaration faite par un membre du Congrès, John E. Moss, président de la sous-commission de l'Information. Cette déclaration avait été publiée par le Washington World. Que disait Moss ? Que ces contrôles sévères avaient pour but une plus grande manipulation de l'information au niveau du Département de la Défense. Que les fonctionnaires de l'Information étaient, en réalité, relégués au rang de poupées de ventriloque. Que le public n'avait pas à faire valoir son droit de connaître la vérité. Moss a raconté à la Commission nationale d'investigations des phénomènes aériens que son propre comité était autorisé à examiner certains cas d'espèce, mais qu'il n'était pas habilité pour enquêter sur l'ensemble des faits relevant de la censure officielle. Le major Keyhoe, il faut le souligner, a toujours cru fermement à la réalité des soucoupes volantes, et cela bien avant le premier article qu'il ait publié sur la question, et qui date de janvier 1950. On a dit que le CIA jouait un rôle dans cette comédie qui pourrait s'appeler : « Le secret des UFOs. » Une preuve supplémentaire en est fournie dans un paragraphe du livre de Léonard H. Stringfield : Inside Saucer Post 3-0 Blue. Dans son livre, p. 42, Stringfield, un chercheur UFO bien connu de Cincinnati, évoque un certain Mr. A. D., appartenant à une agence importante de Washington. Ce Mr. A. D. aurait dit qu'il avait en main une affaire relevant de la Cour fédérale. Mais comme sur simple injonction on pouvait empêcher n'importe qui de témoigner devant la cour, car le problème des UFOs exigeait un maximum de sécurité, l'avocat de Mr. A. D. lui avait suggéré de laisser tomber l'affaire. Conclusion : les dossiers de l'Air Force sur les soucoupes volantes sont conservés sous clé... pour leur plus grande sécurité ! Plusieurs années après la publication de son livre, Stringfield révéla que le Mr. A. D. auquel il avait fait allusion n'était autre que uploads/Litterature/ la-terre-creuse.pdf

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