Le Chêne et le Roseau La Fontaine Jean de La Fontaine Jean de La Fontaine 1620
Le Chêne et le Roseau La Fontaine Jean de La Fontaine Jean de La Fontaine 1620 - 1700 Jean de La Fontaine 1620 - 1700 Poète classique, fabuliste Jean de La Fontaine 1620 - 1700 Poète classique, fabuliste Classicisme : • XVIIe siècle • Monarchie absolue sous Louis XIV • Recherche : La beauté des oeuvres antiques • Encourager les Arts/les Lettres • Fondation des académies • L’étiquette • Les règles classiques : trois unités, vraisem- blance, bienséance Jean de La Fontaine 1620 - 1700 Poète classique, fabuliste Classicisme : « Les fables de La Fontaine » inspiré d’Esope • XVIIe siècle • Monarchie absolue sous Louis XIV • Recherche : La beauté des oeuvres antiques • Encourager les Arts/les Lettres • Fondation des académies • L’étiquette • Les règles classiques : trois unités, vraisem- blance, bienséance Jean de La Fontaine 1620 - 1700 Poète classique, fabuliste Classicisme : « Les fables de La Fontaine » inspiré d’Esope • Le Corbeau et le Renard • Le Loup et l’Agneau • XVIIe siècle • Monarchie absolue sous Louis XIV • Recherche : La beauté des oeuvres antiques • Encourager les Arts/les Lettres • Fondation des académies • L’étiquette • Les règles classiques : trois unités, vraisem- blance, bienséance Jean de La Fontaine 1620 - 1700 Poète classique, fabuliste Classicisme : « Les fables de La Fontaine » inspiré d’Esope • Le Corbeau et le Renard • Le Loup et l’Agneau Contemporain : Racine, Corneille ou Molière • XVIIe siècle • Monarchie absolue sous Louis XIV • Recherche : La beauté des oeuvres antiques • Encourager les Arts/les Lettres • Fondation des académies • L’étiquette • Les règles classiques : trois unités, vraisem- blance, bienséance Le Chêne et le Roseau Le Chêne et le Roseau Fable : • Vers ou prose • Court récit, avec un narrateur et des person- nages fictifs • Personnifications : cacher les critiques • Morale, implicite ou explicite Le Chêne et le Roseau Fable : Livre I des « Fables de La Fontaine » • Vers ou prose • Court récit, avec un narrateur et des person- nages fictifs • Personnifications : cacher les critiques • Morale, implicite ou explicite Le Chêne et le Roseau Fable : Livre I des « Fables de La Fontaine » Dénoncer l’abus et l’état de la société • Vers ou prose • Court récit, avec un narrateur et des person- nages fictifs • Personnifications : cacher les critiques • Morale, implicite ou explicite Le Chêne et le Roseau Fable : Livre I des « Fables de La Fontaine » Dénoncer l’abus et l’état de la société Résumé : Le chêne se moque de la faiblesse du ro- seau, jusqu’à ce que le vent soit suffisamment fort pour déraciner le chêne • Vers ou prose • Court récit, avec un narrateur et des person- nages fictifs • Personnifications : cacher les critiques • Morale, implicite ou explicite Analyse Le Chêne un jour dit au Roseau : «Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent, qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du soleil, Brave l’effort de la tempête. Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n’auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l’orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. - Votre compassion, lui répondit l’Arbuste, Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu’à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots, Du bout de l’horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L’Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au Ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts. 1 5 10 15 20 25 30 32 Analyse Le Chêne un jour dit au Roseau : «Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent, qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du soleil, Brave l’effort de la tempête. Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n’auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l’orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. - Votre compassion, lui répondit l’Arbuste, Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu’à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots, Du bout de l’horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L’Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au Ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts. 1 5 10 15 20 25 30 32 Forme : • 32 vers Analyse Le Chêne un jour dit au Roseau : «Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent, qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du soleil, Brave l’effort de la tempête. Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n’auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l’orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. - Votre compassion, lui répondit l’Arbuste, Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu’à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots, Du bout de l’horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L’Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au Ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts. 1 5 10 15 20 25 30 32 Forme : • 32 vers • Alexandrins (16) ou octosyllabes (15) Le Chêne un jour dit au Roseau : «Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent, qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du soleil, Brave l’effort de la tempête. Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n’auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l’orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. - Votre compassion, lui répondit l’Arbuste, Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu’à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots, Du bout de l’horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L’Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au Ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts. 1 5 10 15 20 25 30 32 Analyse Forme : • 32 vers • Alexandrins (16) ou octosyllabes (15) • Schéma des rimes croisées croisées suivies suivies suivies embrassées embrassées embrassées embrassées Le Chêne un jour dit au Roseau : «Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent, qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous oblige à baisser uploads/Litterature/ le-che-ne-et-le-roseau-pre-sentation-et-analyse-fr.pdf
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- Publié le Jui 08, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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