© Textes Théosophiques, Paris Table des matières LA LUMIÈRE SUR LE SENTIER TRAI

© Textes Théosophiques, Paris Table des matières LA LUMIÈRE SUR LE SENTIER TRAITÉ À L'USAGE PERSONNEL DE CEUX QUI IGNORENT LA SAGESSE ORIENTALE ET QUI DÉSIRENT SE PLACER SOUS SON INFLUENCE Transcrit par M.C. avec NOTES ET COMMENTAIRES de L'AUTEUR Nouvelle traduction d'après le texte original anglais et textes additionnels Textes Théosophiques (Association déclarée loi 1901) 11 bis, rue Kepler -- 75116 PARIS (1988) © Tous droits réservés pour la traduction - ISBN : 2-903654-10-7 Table des matières : Préface - Livre I - Livre II - Notes des Livres I et II - Commentaires I - II - III - IV - Karma - Correspondance -- Questions/Réponses - Notes complémentaires : À propos de l'identité de l'Auteur , Chronologie des textes réunis dans l'ouvrage , À propos de l'Occultisme PRÉFACE Ce livre est l'une des contributions essentielles du mouvement théosophique moderne au réveil de la spiritualité en Occident. Publié il y a cent ans, cet " inestimable petit joyau " — selon le mot de Mme Blavatsky, la grande pionnière de ce mouvement — n'a rien perdu aujourd'hui de son éclat, car ses règles de discipline appartiennent au fonds de " l'antique école de pensée et de connaissance qui a nourri l'Inde aryenne et le bouddhisme, et à laquelle se rattache également l'enseignement de la Doctrine Secrète ", l'œuvre majeure de Mme Blavatsky. À notre époque de grand renouveau d'intérêt pour la vie intérieure où, trop souvent mal guidés, bien des chercheurs sincères s'égarent dans les champs du psychisme en croyant s'élever en sûreté vers l'Esprit, ces règles sont d'une valeur incomparable. Bien que pénétré d'une profonde inspiration orientale, leur texte ne comprend aucun mot sanskrit, ou tibétain. Elles parlent directement à l'intelligence du cœur de l'homme d'Occident, dans un langage qu'il peut comprendre s'il fait l'effort de le déchiffrer, pour son propre usage. Ce qui recommande d'emblée ce livre à tous ceux qui sont en quête d'une authentique ouverture sur le monde spirituel. Les éditeurs. Paris, 1988. LA LUMIÈRE SUR LE SENTIER Table des matières - Livre I - Ces règles sont écrites pour tous les disciples : applique-toi à les suivre. Avant que les yeux puissent voir, ils doivent être incapables de pleurer. Avant que l'oreille puisse entendre, elle doit avoir perdu sa sensibilité. Avant que la voix puisse parler en la présence des Maîtres, elle doit avoir perdu le pouvoir de blesser. Avant que l'âme puisse se tenir debout en la présence des Maîtres, ses pieds doivent être lavés dans le sang du cœur. 1. Tue l'ambition (1). 2. Tue le désir de vivre. 3. Tue le désir de bien-être et de réconfort. 4. Travaille comme travaillent ceux qui sont ambitieux. Respecte la vie comme ceux qui la désirent. Sois heureux comme le sont ceux qui vivent pour le bonheur. Cherche dans le cœur la racine du mal, et extirpe-la. Elle vit, féconde, dans le cœur du disciple dévoué comme dans le cœur de l'homme de désir. Seuls les forts peuvent la tuer sans retour. Les faibles doivent attendre sa croissance, son épanouissement, sa mort. Et c'est une plante qui vit et se développe à travers les âges. Elle fleurit quand l'homme a accumulé sur lui-même d'innombrables existences. Celui qui veut entrer sur le sentier du pouvoir doit arracher cette chose de son cœur. C'est alors que le cœur saignera, et que la vie tout entière de l'homme semblera complètement dissoute. Cette épreuve doit être subie tôt ou tard; elle peut se présenter au premier degré de l'échelle périlleuse conduisant au sentier de la vie; elle peut aussi n'arriver qu'au dernier échelon. Mais, souviens-toi, ô disciple, qu'il te faudra l'endurer, et concentre toutes les énergies de ton âme sur cette tâche. Ne vis ni dans le présent ni dans l'avenir, mais dans l'éternel. Cette ivraie géante ne peut y fleurir, car cette souillure sur l'existence est effacée par l'atmosphère même de la pensée éternelle. 5. Tue tout sentiment de séparativité (2) 6. Tue le désir de sensation. 7. Tue la soif de croissance. 8. Pourtant, tiens-toi seul et isolé, car rien de ce qui a corps, rien de ce qui a conscience d'une séparation, rien de ce qui est hors de l'éternel ne peut t'aider. Apprends la leçon de la sensation et observe-la, car ce n'est qu'ainsi que tu pourras aborder la science de la soi-connaissance, et poser fermement le pied sur le premier degré de l'échelle. Croîs comme croît la fleur, inconsciente, mais ardemment désireuse d'ouvrir son âme à l'air. C'est ainsi que tu dois te hâter d'ouvrir ton âme à l'éternel. Mais ce doit être l'éternel qui fait sortir au jour ta force et ta beauté, et non le désir de croître. Car, dans un cas, tu t'épanouis dans la luxuriance de la pureté, dans l'autre, tu t'endurcis par le désir passionné d'atteindre de force une stature personnelle. 9. Ne désire que ce qui est en toi. 10. Ne désire que ce qui est au delà de toi. 11. Ne désire que ce qui est inaccessible. 12. Car en toi est la lumière du monde — la seule lumière qui puisse être répandue sur le Sentier. Si tu es incapable de la percevoir en toi, il est inutile de la chercher ailleurs. Elle est au delà de toi, car, lorsque tu l'atteins, tu as perdu ton soi. Elle est inaccessible, parce qu'elle recule à jamais. Tu entreras dans la lumière, mais jamais tu ne toucheras la flamme. 13. Désire le pouvoir avec ardeur. 14. Désire la paix avec ferveur. 15. Désire les possessions par-dessus tout. 16. Mais ces possessions doivent appartenir uniquement à l'âme pure, et en conséquence à toutes les âmes pures d'une façon égale, et par leur réunion devenir uniquement la propriété spéciale du tout. Aspire ardemment aux possessions que seule peut détenir l'âme pure, avant d'être en mesure d'accumuler des richesses pour cet esprit collectif de vie qui est ton seul soi véritable. La paix que tu désireras est cette paix sacrée que rien ne peut troubler, et dans laquelle l'âme croît comme croît la fleur sainte sur les lagunes silencieuses. Et le pouvoir que convoitera le disciple est celui qui le fera paraître comme rien aux yeux des hommes. 17. Cherche la voie (3). 18. Cherche la voie en te retirant au-dedans. 19. Cherche la voie en avançant hardiment au- dehors. 20. Ne la cherche pas par une seule route. Pour chaque tempérament existe un chemin qui semble plus désirable qu'un autre. Mais la voie ne peut être trouvée par la dévotion seule, ni par la contemplation religieuse seule, ni par le progrès ardent, ni par le sacrifice de soi dans le travail, ni par l'observation studieuse de la vie. Aucun de ces chemins ne peut à lui seul faire franchir au disciple plus d'un degré. Tous les degrés sont nécessaires pour constituer l'échelle. Les vices des hommes deviennent, un à un, des degrés de l'échelle, à mesure qu'ils sont surmontés. Les vertus de l'homme sont elles aussi des échelons nécessaires, dont on ne saurait en aucune façon se passer. Pourtant, bien qu'elles créent une atmosphère agréable et un avenir heureux, elles sont inutiles si elles existent seules. La nature tout entière de l'homme doit être sagement mise à profit par celui qui veut entrer sur la voie. Chaque homme est à lui- même, d'une façon absolue, la voie, la vérité et la vie. Mais il n'est cela que lorsqu'il saisit fermement toute son individualité et que, par la force de sa volonté spirituelle éveillée, il réalise que cette individualité n'est pas lui-même, mais une chose qu'il a créée avec peine pour son propre usage, et grâce à laquelle il se propose, à mesure que sa croissance développe lentement son intelligence, d'atteindre à la vie qui transcende l'individualité. Quand il sait que c'est pour cela qu'existe sa vie séparée, merveilleuse et complexe, alors vraiment, et alors seulement, il se trouve sur la voie. Cherche-la en plongeant dans les profondeurs mystérieuses et glorieuses de ton être le plus intime. Cherche-la en éprouvant toute expérience, en faisant usage des sens afin de comprendre la croissance et la signification de l'individualité, ainsi que la beauté ou l'obscurité des autres fragments divins qui luttent à tes côtés, et forment la race à laquelle tu appartiens. Cherche-la en étudiant les lois de l'être, les lois de la nature, les lois du surnaturel; et cherche-la par la soumission profonde de ton âme à la faible étoile qui brille en toi. Peu à peu, tandis que tu veilleras dans une ardente contemplation, sa lumière deviendra plus vive. Alors tu pourras apprendre que tu as trouvé le commencement de la voie. Et quand tu en auras trouvé la fin, sa lumière deviendra soudain la lumière infinie (4). 21. Attends-toi à ce que la fleur s'épanouisse dans le silence qui suit la tempête — pas avant. La plante grandira, donnera des pousses, produira des branches et des feuilles, et formera des bourgeons pendant tout le temps que durera la tempête et que se poursuivra la bataille. Mais la fleur uploads/Litterature/ lumiere-sur-le-sentier.pdf

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