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D150 lycée agricole venours 86480 rouillé | 05 49 43 62 59 | info@rurart.org | www.rurart.org Relations presse : Olivier Gaulon 25 rue Béranger 75003 paris | 06 18 40 58 61 | olivier.gaulon@wanadoo.fr Infos pratiques : du lundi au vendredi de 14h à 18h et le dimanche de 15h à 18h fermé les jours fériés, entrée 1,50 € Les travaux des étudiants de l’École européenne supérieure de l’image de Poitiers ne sont souvent exposés que le temps des jurys. Du 4 juillet au 27 août, l’espace d’art contemporain Rurart présentera les productions des diplômés de la pro- motion 2006 de l’Eesi Poitiers. Un pôle de formation et un lieu de diffusion sont des partenaires naturels, L’École de l’image et Rurart étant animés par la même volonté de favoriser l’émergence de jeunes artistes sur la scène artistique contemporaine. «Prochain Arrêt» sera ainsi l’occasion pour ces jeunes artistes de se confronter – pour la première fois parfois – à des exigences d’exposition hors cadre scolaire, dans des conditions professionnelles, dans la durée. Cette exposition marque à la fois la fi n d’un cycle d’études et le début d’un parcours artistique en dehors du con- fort d’une École. Étape charnière qui amènera les jeunes diplômés à appréhender la question de la réception de leur production artistique par le public, «Prochain Arrêt» n’est peut-être que la première étape de longues carriè- res artistiques. A. Stinès Directeur de Rurart M. Bompieyre Directeur de l’Eesi Poitiers Anne-Laure Bernatets Mécanique Érotique Dans une petite boîte de verre je projette une image vidéo qui incarne l’un de mes fantasmes : m’exposer comme une femme objet, une poupée mécanique qui se veut attirante par sa petitesse et son extrême fragilité, dont la gestuelle érotique se perd dans un jeu d’automate maladroit. En positionnant le spectateur comme un voyeur, je cherche en réalité à fasciner le regard pour mieux le piéger. Objet de transferts affectifs ou érotiques, la poupée n’est pas seulement cette chose à tripoter et à choyer qui réconforte l’enfant confronté à la peur. Je présente un personnage dont le fonctionnement pour le moins étrange oscille constamment entre séduction et répulsion, où l’érotisme manque à chaque instant de tomber dans le ridicule, lorsque les gestes deviennent trop robotiques. Un espace consacré aux sensations et plus particulièrement à la perception spatiale et visuelle. Un espace déstabilisant, où l’on se laisse porter par l’atmosphère qui y règne, où les formes présentes et absentes en même temps nous guident vers ce que peut être le contact avec le ressentir. Un espace mi-clos, fermé par des voiles transpa- rents superposés, que l’on doit traverser. Une lumière faible, diffuse, pour rendre les surfaces perméables, absorbantes. Des images vibrantes, qui nous transportent dans un autre univers, qui perturbent notre perception et qui jouent avec les apparences, les apparitions. Un chuchotement, une présence indéfi nie, mystérieuse approche, étrange guide. Des mots aléatoirement prononcés, guide oratoire, douceur martelée, viennent apporter volume aux surfaces. Sophie Brossard Alors je disparais... Alexis Chadefaue Homo Accidentis Un homme né par accident et ignorant tout de ses origines se retrouve au milieu de sa vie, prisonnier d’un quotidien. Un matin, il reçoit un jeu vidéo révolutionnaire, qui va bouleverser son existence. Prospective sociale et phénoménologique, Homo Accidentis synthétise un personna- ge en mouvement continu qui voyage à travers les fl ux d’informations. Il en emmaga- sine les contenus au hasard des rencontres et des accidents qui jalonnent son voyage vers l’immobilité. L’Homo Accidentis ne se contente pas de vivre une seule existence, comme un vulgaire Homo Sapiens, mais une infi nité, autant que son expérience peu lui en procurer. Car, grâce à sa vitesse, il n’a plus à choisir, l’accident le fait pour lui… Ultime liberté dans la servitude du mouvement. Clémence Brunet Ouvrez-moi vos maisons Mon travail a commencé par la recherche d’espaces inconnus, étrangers, en allant chez d’autres, pour prendre en photographie une part de lui-même : l’intérieur de sa maison. Je m’approprie un espace qui n’est pas le mien, en mettant l’accent sur le lien des personnes avec l’intérieur de leur maison, sur les traces qu’ils y déposent ou sur mon ressenti, tout en m’attachant à la dimension esthétique de l’espace et de la lumière dans ces lieux retirés. Le spectateur est invité à entrer dans un espace de déambulation, projection de ma maison d’enfance. Chaque pièce ou cellule est créée à partir de photographies d’in- térieurs qui me sont étrangers. On se retrouve face à un temps suspendu, hanté par la solitude, l’intime, où se mêlent le dehors et le dedans pour se recueillir dans un silence habité. Annabelle Lourenço La voyageuse immobile Une jeune femme est confrontée à un parcours jalonné de rites de passage ; on ne saurait distinguer d’emblée si ce périple souterrain est une expérience de l’au-delà ou un épisode onirique, toujours est-il que dans ce milieu privé de lumière zénithale le cadre temporel est curieusement affecté. La lumière est aussi comme le mode de transport qui véhicule le personnage de chambre en chambre. Chaque passage est ponctué de rencontres avec des personnages emblématiques d’une symbolique personnelle développée à partir d’archétypes empruntés à l’ima- ginaire humain. Il s’agit là d’une proposition relative à un au-delà qui ne se résout pas en solution de l’énigme. Hervé Jolly Dessins amoureux Se rouler dans l’herbe – se séduire, se choisir, se chercher et aller se perdre dans le jardin. Trois danseurs se prennent au jeu. L’image d’un pré projetée au sol garde trace des transports amoureux, fait s’entrecroiser leurs trajectoires et écrit la partition mou- vante de leurs territoires. Aussi bien Aphrodite au bain ou Pan chassant les nymphes, rejouant l’amour et le hasard, les danseurs embrassent le dessein d’un trio qui va écrire, au cours de cette pièce d’art vivant, les rythmes de leurs séductions dans le matériau de cette herbe virtuelle qui se foule et repousse encore et toujours. À force de se rompre, se refaire, se mêler, s’écarter, se tourner à l’entour, ils tissent et dessi- nent des motifs amoureux à l’envi. Entre ces motifs se tendent des espaces émotifs qui vont et viennent sous leurs pas et sous les coups de leurs attractions, répulsions, jalousies, dynamiques fondamentales d’un univers où le désir lie tout. Cyprien Nozières Tout est Superlumineux Transcender la matière ! Aller à l’essence du monde et de ses fondements ! À partir de théories de physique fondamentale actuelle, ce dvd tout en supervisiopho- nie révèle la réalité comme nous ne pouvons l’imaginer. Bien loin de l’acception cou- rante que nous avons de notre monde, un court-métrage fi ctionnel entrelacé de neuf séquences explicatives mettent à mal les fondements tangibles de notre conception de ce qui existe. L’ordinaire est ainsi transformé en SUPER. Bienvenue dans un nouvel univers, élégant et sympathique, où des carnivores do- mestiques mort-vivants, de la superlaine, des véhicules magnétiques et bien d’autres choses sublimes traversent de multiples dimensions sur le DVD de Tout est Superlu- mineux ! Amélie Pineau A Fleur de Peau A Fleur de Peau est une installation-performance de projections vidéos et de vête- ments-sculptures. Vêtements de ville, robes de soirée et d’apparat, vêtements-méta- morphose, ils sont faits pour être portés. Ces enveloppes, réalisées en matière plastique transparente, conditionnent le com- portement de la personne qui les porte et interpellent le visiteur. Ces enveloppes in- terrogent l’identité et l’image du corps féminin, ainsi que le phénomène de la sociali- sation du vêtement. Au centre du dispositif, un modèle, faiblement éclairé, transforme son enveloppe en vêtement et inversement son vêtement en enveloppe. Dans l’espace de projection et de performance, le spectateur, confronté au réel et au virtuel, est à même de ques- tionner l’image du corps : miroir ou identifi cation ? Janique Rivaud Solange Portrait d’une femme, Solange : allégorie de joie et de puissance, mais aussi de tristesse. Solange est une héroïne du quotidien, admirée et enviée, elle résiste avec panache aux passions tristes qui sont distillées dans notre quotidienneté pour nous rendre impuissants. Elle incarne la fi gure humaniste de l’être humain debout en opposi- tion à la fi gure humanitaire, omniprésente dans les médias d’aujourd’hui, de la personne cou- chée et victime. C’est une fi gure emblématique de résistance car elle marche, désire et imagine encore, malgré sa négritude, son statut précaire, ses misères intimes, dans un monde rongé par la mauvaise conscience, la peur de l’autre et de tout perdre. C‘est un portrait à multiples facettes, construit comme une sculpture ou une mosaïque d’images et de sons. Agnès Villeneuve Le cabinet de curiosités Tout en traitant de l’image du corps humain, du thème du double que j’aborde avec l’ombre, je donne à voir des corps hybrides, entre l’organique et le mécanique, proches de la fi gure humaine et animale. Composés de formes blanches sur fond noir, ce sont des empreintes d’éléments extraits de notre quotidien. Il y a dans ce travail une pra- tique et un détournement des objets par la pho- tographie et l’outil numérique, au profi t d’une production plastique où se joint intimement une création graphique uploads/Litterature/ prochain-arret-dossier-de-presse.pdf

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