Séquence n°1 Quelles nouvelles !! Séance n° 1 Objectifs : - repérer la situatio
Séquence n°1 Quelles nouvelles !! Séance n° 1 Objectifs : - repérer la situation initiale d’une nouvelle – l’incipit. Support : Ray Bradbury Le dragon (texto collège 4 e) Activités : -lecture analytique Question de départ : - Comment appelle-t-on un début de nouvelle, de roman ? à définir. - Rappeler le schéma narratif : I) Un lieu inquiétant a) Où se passe l’action ? L’histoire se déroule dans une campagne qui n’est pas précisément située : l. 31, l. 58. C’est un « lieu si désolé » (l. 65), il n’y pousse pas grand chose, il n’y a guère que « l’herbe rase de la lande » (l. 1). b) Quand se passe l’action ? Comment la qualifier cette nuit ? Les événements racontés se déroulent de nuit : « La nuit régnait en maîtresse » (l. 5), une nuit qui semble interminable : « Cette nuit ne finira-t-elle donc jamais ? » (l. 29), une nuit qui enveloppe le monde : « sur cette campagne noire, noyée dans la nuit » (l. 58). c) Que pensez-vous de cet endroit ? Est-il rassurant ? Qu’est-ce qui rend le lieu inquiétant ? C’est surtout l’immensité et l’obscurité qui rendent le lieu inquiétant : « la voûte immense et sombre du ciel » (l. 2-3), « Le brouillard était si dense, cerné de ténèbres si profondes » (l. 65). Le brouillard dissimule ou déforme les objets. Il y a donc peu de chose à voir dans ce lieu, et, de plus, on ne voit pas exactement ce qui s’y trouve. II) Deux chevaliers en mission a) Que pouvez-vous dire sur les personnages ? Quelle est leur mission Le narrateur indique que les personnages portent une armure (l. 54) et qu’ils se déplacent sur des chevaux : « leurs montures à la robe noire et soyeuse » (l. 26). Ils vivent dans un château (l. 14-15). Il y a donc de fortes chances pour que ces personnages soient des chevaliers. On peut affirmer que ces personnages sont là pour combattre un dragon, ce sont leurs propres paroles qui nous permettent de le dire : « Combien de chevaliers, je te le demande, sont partis combattre ce monstre et ne sont jamais revenus ? Comme nous, d’ailleurs… » (l. 35-37). Ils ajoutent plus loin : « Nous sommes tout seuls dans le pays du dragon. » (l. 49-50). b) Que ressentent les deux personnages vis-à-vis de cette mission ? Ont-ils le même caractère ? a) D’après le dialogue, le premier chevalier semble le plus énergique. En effet, il prend des initiatives et donne des ordres au second chevalier :« Arrête ! Idiot, tu vas révéler notre présence. » (l. 12). Plus loin : « Tai-toi ! Écoute… » (l. 22). Plus loin encore : « Si tu as si peur que ça, mets ton armure ! » (l. 51). On peut donc qualifier ce premier chevalier avec, par exemple, le mot suivant : décidé, courageux. b. C’est le second chevalier qui est résigné et plaintif. Il regrette d’être venu : « Quel froid ! Si seulement j’étais resté au château ! » (l. 14-15) Il souhaite renter sans avoir combattu : « Qu’il les dévore en paix ! Et nous, retournons d’où nous venons ! » (l. 21). Il se lamente longuement sur sonsort et sur la situation (l. 26 à 37). On peut donc qualifier ce second chevalier avec, par exemple, les adjectifs craintif, peureux. → Relever le champ lexical de la peur. III) Le dragon a) Quel portrait le chevalier nous fait-il de ce dragon ? Il donne des informations sur l’aspect du dragon, et on apprend par exempleque les yeux du dragon « sont deux braises ardentes, son souffle une fumée blanche » (l. 30). Il donne aussi des informations sur sa vitesse : « tel un trait de feu, il fonce à travers la campagne dans un fracas de tonnerre, un ouragan d’étincelles, enflammant l’herbe des champs » (l. 30- 32). On apprend aussi que ce dragon est doué d’une puissance et de pouvoirs extraordinaires : « À sa vue, pris de panique, les moutons s’enfuient et périssent piétinés, les femmes accouchent de monstres. Les murs des donjons s’écroulent à son passage. » (l. 32-34). Séance n° 2 Objectifs : - revoir les valeurs de l’imparfait et du passé simple ainsi que les conjugaisons de ces deux temps. Activité 1 : -identifier les valeurs des deux temps en regardant un passage du texte. - Noter la leçon : L’imparfait et le passé simple dans un récit au passé I) LE PASSE SIMPLE On emploie le passé simple pour les actions principales, celles qui permettent de faire avancer le déroulement de l’histoire. Ce sont les actions de premier plan. (comme au cinéma !). L’action est limitée dans le temps et se situe à un moment précis. Ex : Les deux chevaliers ajustèrent leurs armures et enfourchèrent leurs montures. II) L’IMPARFAIT On emploie l’imparfait pour les actions secondaires, celles qui décrivent le décor ou commentent l’action principale. L’action est en cours de déroulement. Ex : Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, sa monstrueuse exubérance déchirait en lambeau le manteau de la nuit. Son œil jaune et fixe, dont l'éclat s'accentuait quand il accélérait son allure pour grimper une pente, faisait surgir brusquement une colline de l'ombre puis disparaissait au fond de quelque vallée. → Description du dragon Rappeler la conjugaison. Activité 2 : - rappeler la conjugaison de l’imparfait et revoir celle du passé simple. Compléter tableau des conjugaisons puis exercices. Fiche d’exercices : a) Complète le tableau suivant en mettant les verbes au passé simple. 1 er groupe : les verbes en –er 2 e groupe : les verbes en –ir comme finir 3 e groupe : les autres verbes. Pour le troisième groupe, trois terminaisons sont possibles. PARLER je parl-ai tu parl-as il parl-a ns parl-âmes vous parl-âtes ils parl - èrent FINIR je fin-is tu fin-is il fin-it nous fin-îmes vous fin-îtes ils fin- irent REPONDRE je répondis tu répondis il répondit nous répondîmes vous répondîtes ils répondirent POUVOIR je pus tu pus il put nous pûmes vous pûtes ils purent VENIR TENIR je vins tu vins il vint nous vînmes vous vîntes ils vinrent Voici une liste de verbes à connaître : - verbes du troisième groupe en –i : sentir, partir, dire, voir, prendre, défendre, vendre, mettre, faire - verbes du troisième groupe en –u : apercevoir, courir, mourir, croire, lire Verbes particuliers :ETRE ET AVOIR b. Conjugue les infinitifs entre parenthèses au passé simple de l’indicatif. Tu ne recopies sur ta feuille que les verbes et leur sujet. Le lendemain matin, Estelle aperçut dans un coin de son jardin simplement un parapluie ouvert, piqué dans la terre par le manche. Elle haussa les épaules et voulut arracher le parapluie. Elle n’y parvint pas, comme s’il avait pris des racines profondes. Alors elle le cassa en petits morceaux qu’elle renvoya chez Irène. Mais le jour suivant Estelle fut encore plus surprise. Autour de l’endroit où se trouvait le parapluie, il y en avait maintenant une trentaine d’autres [...]. Estelle eut bien du mal à s’en débarrasser, car elle ne pouvait les arracher. Il fallait qu’elle les casse et qu’elle les déchire. Elle y passa une matinée et une partie de l’après-midi. Mais le jour suivant tout le jardin était envahi par d’autres parapluies. Alors Estelle (se mettre) à pleurer. c. Recopiez ce texte en employant les temps du passé (passé simple ou imparfait) qui conviennent. Maître Hauchecorne, de Bréauté, venait d'arriver à Goderville, et il se dirigeait vers la place, quand il aperçut par terre un petit bout de ficelle. Maître Hauchecorne, économe en vrai Normand, pensa que tout était bon à ramasser qui peut servir ; et il se baissa péniblement, car il souffrait de rhumatismes. Il prit par terre le morceau de corde mince, et il se disposait à le rouler avec soin, quand il remarqua, sur le seuil de sa porte, maître Malandain, le bourrelier, qui le regardait. Guy de Maupassant, La Ficelle, 1884. Séance n° 3 Objectifs : - étudier la chute d’une nouvelle - repérer le fantastique. - Réviser le schéma narratif. Support : - Ray Bradbury Le dragon (deuxième partie). Questionnaire : l.74 à 99 : → arrêt de la lecture. a) Que décident de faire les chevaliers à l’arrivée du dragon ? b) Que peut-on dire sur le dragon et sur le combat qu’il mène contre les chevaliers ? Pourquoi insiste-t-on autant sur son œil ? → Champ lexical de la violence, de la bataille. c) Qui remporte le combat ? Plusieurs expressions prouvent la vitesse du dragon, par exemple « se précipitant vers eux » (l. 1), « il accélérait son allure » (l. 7), « à une vitesse effrayante » (l. 21), « il fondit sur eux » (l. 21-22). Quant à la puissance du dragon, elle est signalée par les phrases et expressions suivantes : « sa monstrueuse exubérance » (l. 5), « uploads/Litterature/ quelles-nouvelles.pdf
Documents similaires
-
20
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 27, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1141MB