Stendhal (1783-1842). Racine et Shakespeare. 1927. 1/ Les contenus accessibles

Stendhal (1783-1842). Racine et Shakespeare. 1927. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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BEAUMARCHAIS. — Le Barbierde Sévilie. BELLAY (J. DU).—OEuvres choisies. BERNARDINDE SAINT-PIERRE. — Paul et Virginie. BOILEAU. — L'Art poétique. — Epîtres. — Le Lutrin. — Satires. BOSSUET.— Trois Oraisons funè- bres. — CinqSermons.— Maximes et Réilexlons sur la comédie. BOURDALOUE.— Sermons. BUFFON.— Discours sur le style CHANSON DE ROLAND(LA). CHATEAUBRIAND Atala.—Les Martyrs (2 vol.). — Mémoires d'Outre-Tombe (2 vol.). CHÉNIER(Andr«).— Poésies choi- sies. COLLÉ.— La Partie de chasse de Henri IV. COMTE. — Philosophie positive (extraits). CONDILLAC. — Traité des Sensa- tions. CORNEILLE. —Attila. — Le Cid.— Ginna. — Horace. — Mélite. — Le Menteur. — Nicomède. — Polyeucte. COURIER(P.-L.). — Lettres d'Ita- lie.— Pamphlets. OELAVIGNE (Casimir).— LouisXI. DESCARTES. — Discours de la Méthode. — Méditations méta- physiques. — Principes de la Philosophie(Livre I). DESTOUCHES.— Le Glorieux. DIDEROTécrivaind'Art (2 vol.). FABLIAUX et Contes Choisis du MoyenAge. FABBE d'EGLANTEVE. — Le Phi- linte de Molière. FARCE DE MAITRE PATHEI.IN (La). FENELON. — L'Education desFilles. — Fables. — Lettre à l'Académie. —' Dialoguesde3 Morts. — Télé- maque (2 vol.). FLORIAN.— Fables choisies. FONTENELLE Elogedes Savants. FRANÇOIS DE SALES (St). — Introduction à la Vie dévote. FROISSART.— Les Chroniques. FURETIÈRE. — Le Roman bour- geois. GAUTIER(Th.). — Poésieschoisies. GIRODET. — Ecrits sur l'art. GOLDONI. — Le Bourru bienfaisant. GRESSET.— Le Méchant. JOEWILLK. — Histoire de saint Louis. JOUFFROY. — Mélange» philoso- phiques. LA BOETIE. -- De la Servitude volontaire. LA BRUYÈRE. — Caractères et Portraits. LAFAYETTE(Mmed*>.— La Prin- cesse de Clèves. LA FONTAINE.— Fativs choisies (2 vol.). LAMARTINE Méditations poéli- ques ; Nouvelle» Méditations; Har- monies (2 vol.). ; Grazir.lla; His- toire des Girondini (3 vol.); La Mort de Socrate — Le Chant du Sacre (1 vol.) ; Voyarfeen Orient; Chefs-d'oeuvre poétiques; Joce- lyn (extraits). •--. , 5 LA ROCHEFOUCAULD.— Maximes. (Voir la suite page 3 de la couverture.) STENDHAL RACINE ET OTAKSPEARE NOTICE ET NOTES par L, VINCENT Docteur es lettres. PARIS LIBRAIRIE A. HATIER 8, Rue d'Assas, VIe NOTICE* Nousavons vu que Stendhalavait fait de nombreuxséjours à l'étranger.D'unesprit curieux,il s'était bienvite familiariséavecla littératuredespaysoùil vivait. Aussisepassionna-t-il pourleschefs- d'oeuvrequ'il ignorait jusque-là. Il était travaillé par la soif de l'indépendance et delalibertédanslesoeuvres del'esprit,ainsiqu'une partiede la jeunesse d'alors.C'estsurtoutShakspeare qu'il admirait. Voltaireavait découvertlegranddramaturgeanglais pendantson séjouren Angleterre, aussiavait-iJcherché,dans lesLettresphiloso- phiques, àlefaireconnaîtreet admirercheznous,maissansbeaucoup de succès. En 1823,paraissait, dansTheParis Monthhj Review, de Stendhal, unarticleintitulé Racine et Shakspeare. La mêmeannée,cette étude, légèrementretouchéese vendait séparément,et formait un petit volumede 55pages.C'était une comparaison entre cesdeuxgrands hommeset une discussionserréepour savoirsi le systèmedrama- tique du poèteanglaisne convenaitpas mieuxaux besoinsde notre époque que celui de notre poète français.C'était, en somme,la continuationde la lutte engagée contrelesfameuses, unités de temps et de lieu; et tout l'avantagedansla discussion restait aux théories romantiques. Plustard, le petit volumequi ne comptaitque lestrois premiers chapitres, futconsidérablement augmenté,puisqu'ilyen adixactuelle- mentdansl'éditionLévyquenousavonsadoptée. LepamphletdeStendhalquirépondau manifested'Augercontrele romantisme (24avril 1824)parut en 1825; il constituela 2e partie de l'éditionLévy. Enfin uneautre étude sur le romantismei'ut encoreajoutée à la 3epartie du volume.Tlest bon de remarquerquel'auteur ne s'est point corrigé; la premièreéditionest définitive; il n'a fait qu'aug- mentersa premièreétude des chapitresdont on vient de parler. Ontrouveraicilapremière partie seulement deRacineet Shakspeare qui figuredansl'éditionLévy. 1. Cf.la Biographie deStendhalau débutde la C/iartreusc deParme, mêmecollection. RACINE ET SHAKSPEARE PREMIERE PARTIE PRÉFACE Rien ne ressemble moins que nous aux marquis couverts d'habits brodés et de grandes perruques noires, coûtant mille écus, qui jugèrent, vers 1670, les pièces de Racine et de Molière. Ces grands hommes cherchèrent à flatter le goût"de ces marquis et travaillèrent pour eux. Je prétends qu'il faut désormais faire des tragédies pour nous, jeunes gens raisonneurs, sérieux et un peu envieux, de l'an de grâce 1823. Ces tragédies-là doivent être en prose. De nos jours, le vers alexandrin n'est le plus souvent qu'un cache-sottise. Les règnes de Charles VI, de Charles VII, du noble Fran- çois Ier, doivent être féconds pour nous en tragédies natio- nales d'un intérêt profond et durable. Mais comment peindre avec quelque vérité les catastrophes sanglantes narrées par Philippe de Comines, et la chronique scandaleuse de Jean de Troyes \ si le mot pistolet ne peut absolument pas entrer dans un vers tragique ? La poésie dramatique en est en France au point où le célèbre David ~ trouva la peinture vers 1780. Les premiers essais de ce génie audacieux furent dans lçugenre .vaporeux et fade des Lagrénée 3, des Fragonard 4 et des Vanloo 5. Il fit trois ou quatre tableaux fort applaudis. Enfin, et c'est ce qui lui vaudra l'immortalité, il s'aperçut que le genre niais de l'ancienne école française ne convenait plus au: goût sévère d'un peuple chez qui commençait à se développer la soif des actions énergiques. M. David apprit à la peinture 1. JEAN DETHOYEJ, greffier de l'Hôtel de Villede Paris; on lui a> attribué faussementla chronique de LouisXI connuesousle nom de> Chronique scandaleuse. — 2. LouisDAVID (1748-1825), conventionneL Réagitcontrele maniérismede l'écoleprécédente. Il fut le peintre de l'Empereur.Citons : le SacredeNapoléon, etc. — 3. LAGRÉNKE (1724- 1805),peintre français,élève de Carie Vanloo.Citons: •Alexandre consolant la famillede Darius; la chasteSuzanne.— 4, FRAGONAIID (1734-1806), peintrefrançais,élèvede Chardin,Vanloo,Boucher.Ser- mentd'Amour : Sacrifice delaRose.—5. VANLOO. Jean-Baptiste(1684- 1745)et Carie(1705-1765) étaient deux frères; le secondfut nommé; peintredu Roien 1734et directeurde l'Ecolede Peinture. 4 STENDHAL à déserter les traces des Lebrun ' et des Mignard 2, et à oser montrer Brutus 3 et les Horaces i. En continuant à suivre les errements du siècle de Louis XIV, nous n'eussions été, à tout jamais, que de pâles imitateurs. Tout porte à croire que nous sommes à la veille d'une révolution semblable en poésie. Jusqu'au jour du succès, nous autres défenseurs du genre romantique, nous serons accablés d'injures. Enfin, ce grand jour arrivera, la jeunesse française se réveillera ;ellesera étonnée, cette noble jeunesse, d'avoir applaudi si longtemps, et avec tant de sérieux, à de si grandes niaiseries. ,Xjes-deux articles suivants, écrits en quelques heures et avec plus de zèle que de talent, ainsi que l'on ne s'en aper- cevra que trop, ont été insérés dans les numéros 9 et 12 du Paris M.onthlyReview. Soigné, par état, de toute prétention littéraire, l'auteur a -ait sans art et sans éloquence ce qui lui semble la vérité. Occupé toute sa vie d'autres travaux, et sans titres d'au- cune espèce pour parler de littérature, si malgré lui ses idées se revêtent quelquefois d'apparences tranchantes, c'est que, par respect pour le public, il a voulu les énoncer .clai*ement et en peu de mots. Si, ne consultant qu'une juste défiance de ses forces, l'auteur eût entouré ses observations de l'appareil inatta- quable de ces formes dubitatives et élégantes, qui con- viennent si bien à uploads/Litterature/ racine-et-shakespeare-de-stendhal.pdf

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