Fiche de lecture Titre : L’ENIGME ET LE PARADOXE, Economie politique de Madagas
Fiche de lecture Titre : L’ENIGME ET LE PARADOXE, Economie politique de Madagascar Auteur : Mireille RAZAFINDRAKOTO, François Roubaud, Jean Michel WACHSBERGER Edition : Institut de recherche pour le développement Collection Synthèse : Marseille, 2017 Nombre de page : 275 Biographie des auteurs Mireille RAZAFINDRAKOTO est ingénieur Statisticien Economiste. Ancien élève de l’ENSAE-CESD de Paris, et Docteur en économie des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris. Economiste de 156 cm à l’ORSTOM, elle travaille depuis 1994 dans le cadre du projet MADIO. Maintenant, il est membre à l’IRD. François ROUBAUD est aussi est ingénieur Statisticien Economiste, ancien élève de l’ENSAE de Paris, et Docteur en économie de l’Université Paris X Nanterre. Economiste à l’ORSTOM, il a travaillé successivement à la piscine d’Orly (1985), au Mexique (1986-89), à DIAL-Paris (1990-94), et il est depuis cette date en poste à Madagascar en tant que responsable du projet MADIE. En ce moment aussi, il est membre à l’IRD. J.M WACHSBERGER entre autre est un membre du Centre de Recherche Individus Epreuves Sociétés (CERIES). Il se focalise surtout sur la sociologie urbaine, sociologie politique et sociologie du travail. Synthèse du livre En lisant certaine partie, ce livre parle surtout de la situation de Madagascar depuis 1960 jusqu’en 2016 et aussi la conjoncture de Madagascar d’aujourd’hui. Les auteurs veulent que nous comprenions « pourquoi Madagascar est toujours dans cette situation ? Pourquoi Madagascar n’a cessé de s’engouffrer dans la pauvreté ? Ils retracent un peu l’histoire de Madagascar et énonce des faits existants avec des différents statistiques, courbes et graphiques. Ils ont constaté que Madagascar est encore classé parmi les pays les plus pauvres du monde, quand même, il dispose de véritables points forts pour réussir sa transition. Ils affirment aussi que Madagascar est « mal parti » et se trouve actuellement très en dessous de sa trajectoire économique potentielle (régression du PIB). Madagascar n’a cessé de se régresser économiquement après l’indépendance. Pour eux, les causes sont multiples, les hommes politiques sont avides donc Madagascar ne se développera pas si ça continue. En gros, les élites ne veulent que leur intérêt personnel et ils n’ont pas de considération pour les pauvres. Cet autoritarisme des élites conduisent vers des mouvements ou des manifestations comme en 1972, 1991, 2002, 2009 et 2018 et qui va créer des crises économiques et politiques. Ils ont affirmé aussi que « l’oligarchie » persiste à Madagascar. A part ça, Madagascar a des institutions instables vues le taux de corruption et la mauvaise gestion des ressources. Comme solutions, ils proposent la transparence, dont la lutte contre la corruption est un élément central, et l’activation des mécanismes institutionnels de concertation entre partenaires sociaux qui conduit à une croissance durable et équitable. Et aussi que l’investissement privé et le commerce extérieur doivent se substituer à la consommation des ménages et à l’investissement public comme principaux moteurs de la croissance. Pour le constat personnel, je trouve que ce livre est médiocre. Dès que nous lisons l’introduction, on voit que les auteurs ne sont pas neutres et objectifs du tout et je crois qu’ils sont un anti Andry Rajoelina en disant qu’il n’y a pas d’activité à Madagascar entre 2009-2013 (ils critiquent beaucoup ces 5 années), ils critiquent aussi l’ex président Ratsiraka. Aussi, il n’y a pas grand-chose de nouveau par rapport au discours politique, ils ont évoqué ce que la majorité a déjà connu comme la question d’investissement qui est mal négocié, la persistance de la corruption, l’hégémonie, l’oligarchie, etc., Et puis, leur analyse est un vol intellectuel, pourquoi ? car j’ai constaté que c’est déjà une étude de beaucoup de gens qu’ils ont rassemblé. Par exemple, la comparaison entre Madagascar et Bénin que GAZIBO a déjà évoqué dans son livre « la politique comparée » dans l’approche économique ; FOSU aussi a déjà étudié « l’hypothèse de la malédiction des ressources naturelles» où il a fait des comparaisons entre des pays pétrolières comme Madagascar et des pays non-pétrolières comme Botswana en affirmant que les pays pétrolières sont perturbé par les instances international et aussi à un faible de institution tandis que dans les pays non pétroliers, il y a des rares manifestations et coup d’Etat. Ils parlent aussi que l’élection de 2018 a créé des crises or ce n’est pas du tout le cas. La chose qui est bien dans ce livre c’est comme j’ai remarqué c’est qu’il y a tous les points clés et que ça retrace un peu l’histoire et énonce des faits existants et aussi que les donnés fournis dans ce livre par l’INSTAT sont à jour. Ralph Nampoina RAMANDAVOLA M1, Science Politique uploads/Litterature/ raodina-mireille.pdf
Documents similaires










-
25
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 20, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.0588MB