Annexe A Règles de présentation des références en notes de bas de page 1. Se ré

Annexe A Règles de présentation des références en notes de bas de page 1. Se référer à un document pour la première fois La première référence doit comprendre les éléments essentiels de description. 1.1 Note de référence pour les livres Ponctuation : L’usage des virgules se fait pour toutes les sections de la référence. Par contre, on termine la référence par un point. Prénom Nom, Titre, Lieu d’édition, maison d’édition, date de publication (si ce n’est pas la première édition indiquer celle-ci entre parenthèses), page(s) citée(s). Ex. Perry Anderson, Lineages of the Absolutist State, Londres, Verso, 1979 (1974), p. 323. 1) On peut laisser tomber le sous-titre lorsque l’information qu’il communique n’a pas d’importance pour la compréhension de la référence (ou des références subséquentes). S’il s’agit d’un titre bilingue on mentionnera cependant les intitulés des deux langues. 2) Si l’ouvrage possède plusieurs volumes, il faut mentionner le volume auquel on se réfère Ex. : Gertrud Schiller, Iconography of Christian Art, vol. II, Greenwich (Conn.) Graphic, Society, 1972, p. 101. 3) Il est possible de citer une section ou un chapitre d’un ouvrage. Ex. : Marc Bloch, La société féodale, Paris, Albin Michel, 1973 (1939), T.1, 1ère part., chap.2. 4) Il est possible de donner une référence qui commence à une page, sans donner la page extrême où elle finit, on se sert de l’abréviation « suiv. » voulant dire « et les pages suivantes ». Ex. : p. 665 suiv. 5) Les détails de publication (nom de la collection, nom du traducteur ou de la traductrice) peuvent être omis de la note de bas de page à condition d'être inscrits dans la référence bibliographique. Veuillez-vous référez à la page 21 pour les cas particuliers liés aux références. 2 1.2 Les références subséquentes Les références subséquentes sont données sous un mode abrégé. Il existe deux principales méthodes pour les références qui ont déjà été citées : méthode des abréviations latines et méthode des titres abrégés. La seconde tend à remplacer la première. L’une et l’autre peuvent être utilisées et devraient être maîtrisées. Toutefois, la règle la plus importante en la matière est la constance. La méthode des abréviations latines On utilise des abréviations latines convenues, afin de ne pas avoir à réécrire au complet les références. ibid. (de ibidem, au même endroit) Abréviation utilisée pour une référence suivant immédiatement une référence à un même document. Ne pas utiliser avant la révision finale car le déplacement de notes peut avoir fait en sorte que les références ne seront plus dans le même ordre. id. (de idem, le même auteur) Abréviation utilisée pour une référence à un autre ouvrage d'un auteur cité dans la note de référence précédente (de moins en moins utilisé). op. cit. (de opere citato, dans l’ouvrage cité) Cette abréviation est généralement utilisée pour les références à des ouvrages publiés. Elle remplace le titre et toute l’information relative à l’édition. loc. cit. (de loco citato, au lieu cité)1 Cette abréviation est généralement réservée aux références des articles ou des mémoires et thèses non publiés. Pour abréger le titre - Robert Choquette, L’Église Catholique dans l’Ontario français du dix-neuvième siècle, Ottawa, Éditions de l’Université d’Ottawa, 1985. ↓ Devient ↓ Choquette, L’Église catholique. 1 On ne peut utiliser les expressions op. cit. et loc. cit. que si, entre la première référence et une référence subséquente, on ne cite pas un livre ou un article du même auteur. Dans ce cas, la référence subséquente doit comporter le titre du livre ou de l’article. Ce titre sera cependant abrégé. 3 - Gérard Bouchard, « Les prêtres, les capitalistes et les ouvriers à Chicoutimi, 1896-1930 », Le mouvement social, nº 112 (1880), p. 5-23. ↓ Devient ↓ Bouchard, « Les prêtres ». Exemple d’un cas classique d’une suite de références avec abréviations latines et alternative pour méthode des titres abrégés. Notons que l’usage de l’abréviation ibid. demeure quelle que soit la méthode qui est privilégiée. 1 Robert Choquette, L'Église catholique dans l'Ontario français du dix-neuvième siècle, Ottawa, Éditions de l'Université d'Ottawa, 1985, p. 30. 2 Ibid. 3 Gérard Bouchard, « Les prêtres, les capitalistes et les ouvriers à Chicoutimi, 1896-1930 », Le mouvement social, nº 112 (1980), p. 10. 4 Choquette, op. cit., p. 90. Alternative : Choquette, L'église catholique, p. 90. 5 Ibid., p. 92. 6 Bouchard, loc.cit, p. 20. Alternative : Bouchard, « Les prêtres », p. 20. 7 Ibid., p. 21. 8 Robert Choquette, « Problèmes de moeurs et de discipline ecclésiastique: Les catholiques des Prairies canadiennes de 1900 à 1930 », Histoire sociale/ Social History, vol. VIII, n°15 (mai 1975), p. 115. 9 Bouchard, loc. cit., p. 19. Alternative : Bouchard, « Les prêtres », p. 19. 10 Choquette, « Problèmes de moeurs », p. 119. 11 Idem., L'Église catholique, p. 50. Alternative : Choquette, L'église catholique, p. 50. 12 Ibid., p. 56. 13 Ibid. 1.3 Double référence Lorsqu'une référence à un ouvrage a été prise dans un autre ouvrage, il faut mentionner les deux références. Les expressions « cité dans », « cité par » ou « X citant » sont utilisées. On utilise le point-virgule pour séparer les deux parties de la référence. 4 Ex.: J. Makek, Le mouvement hussite en Bohème, Prague, 1958, p. 247-248; cité dans Francis Rapp, L'Église et la vie religieuse en Occident à la fin du moyen âge, 2e éd., Paris, Presses universitaires de France, 1980 (1971), p. 292. 1.4 Plusieurs références dans une note On recommande de juxtaposer plusieurs références dans une seule note, lorsque ces références se rapportent à un même endroit dans le texte. Le point-virgule ou le point est utilisé pour séparer les références. Ex.: Marc Bloch, La société féodale, Paris, Albin Michel, 1973 (1939), p. 195; Jacques Le Goff, La civilisation de l'Occident médiéval, Paris, Arthaud, 1972 (1964), p. 300; Georges Duby, Adolescence de la chrétienté occidentale, 980-1140, Genève, Skira, 1967, p. 57. 1.5 Note de contenu et de référence Lorsque la note est à la fois une note explicative et une note de référence, la référence peut être précédée d'une introduction. On se servira dans ce cas du terme «voir» pour introduire la référence. Ex.: À ce sujet, l'argumentation de Boubacar Barry rejoint d'ailleurs celle de Paul et Laura Bohannan dans le ouvrage Tiv Economy, Evanston (III.), Northwestern University Press, 1968, p. 17, voir aussi l'article de P. Bohannan, « Some Principles of Exchange and Investment among the Tiv », American Anthropologist, vol. LVII, n°1, part 1 (février 1955), p. 60-69. 1.6 Documents d'archives L’abréviation ibid remplace alors tous les éléments communs d’une référence qui en suit immédiatement une autre. 1 Bibliothèque et Archives Canada (BAC), Archives du ministère de l’Agriculture, RG 17, vol. 1631, dossier 1097 A, John Lowe à Hector Fabre, 14 septembre 1885. 2 Ibid., Lowe à Henry Jones, 13 mars 1888.1 3 Ibid., 18 mars 1888.2 4 Ibid.3 ___________________________________________________ 1Indique une autre lettre du même dossier et du même volume que la lettre indiquée à la référence numéro1. 2Indique une deuxième lettre de Lowe à Jones tirée du même dossier et du même volume que la lettre indiquée à la référence numéro 1. 3Indique une deuxième citation tirée de la lettre du 18 mars 1888 dont il fait mention à la référence numéro 3. 5 2. Les cas particuliers liés aux références 2.1 L'auteur Un auteur Anthony G. Hopkins, An Economic History of West Africa, Londres, Longman, 1975 (1973), p. 119. Deux auteurs Jean Hamelin et Jean Provencher, Brève histoire du Québec, Montréal, Boréal Express, 1981, p. 231-235. Trois auteurs Jean-Hervé Lorenzi, Olivier Pastré et Joëlle Teledano, La crise du XXe siècle, Paris, Economica, 1980, p. 247. Plus de trois auteurs Kurt Weitzmann, et al., The Icon, New York, Knopf, 1982, p. 45. Une direction, édition, compilation Joe Parr, éd., Childhood and Family in Canadian History, Toronto, McClelland and Stewart, 1982, p. 77. Un organisme comme auteur Centre de recherche de littérature canadienne-française de l'Université d'Ottawa. Le roman canadien-français: Évolution, témoignages, bibliographie, Montréal et Paris, Fides, 1971 (1964), p. 98.2 Un organisme public comme auteur Canada, Commission royale sur l'union économique et les perspectives de développement du Canada (Commission Macdonald). Rapport, Ottawa, Ministère des Approvisionnements et Services, 1985, vol. 3, p. 28. 3 2.2 Le titre Un titre Jean Pierre Desaulniers et Philippe Sohet, Mine de Rien, Montréal, Albert St-Martin, 1982, p. 89. Un ouvrage avec sous- titre Boubacar Barry, Le royaume de Waalo: Le Sénégal avant la conquête, Paris, Maspero, 1972, p. 75. Un titre dans une langue étrangère peu connue des lecteurs Wofgang Fritz Ollbach, Elfenbeinarbelten des Spätanfke und des Frühen Mittelalters [Ivoires de la fin de l'antiquité et du haut moyen âge], Mayence, Philip von Zabern, 1976, 3e éd. rev. et corr. (1916), p. 19. 2 Si le nom renvoie à des unités d'un organisme (service, direction, bureau, etc.), il faut indiquer la hiérarchisation des unités concernées. Ex.: Gouvernement du Québec, ministère de la Main-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu, Direction générale des politiques et des programmes, Direction des politiques de sécurité du revenu. Guide descriptif des programmes de sécurité uploads/Litterature/ regles-presentation-references-notes-bas-pages 1 .pdf

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