Commande-moi Copyright © 2014 par Geneva Lee Tous droits réservés. Ce livre, ou
Commande-moi Copyright © 2014 par Geneva Lee Tous droits réservés. Ce livre, ou quelque partie que ce soit, ne peut être reproduit de quelque manière que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur. Ce livre est une fiction. Les noms, caractères, professions, lieux, événements ou incidents sont les produits de l’imagination de l’auteur utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnages réels, vivants ou morts, serait totalement fortuite. Titre original : Command me Première publication : 2014, Westminster Press www.GenevaLee.com Ouvrage dirigé par Isabelle Antoni Collection New Romance dirigée par Hugues de Saint Vincent © 2016, Hugo et compagnie 34-36, rue La Pérouse 75116 Paris www.hugoetcie.fr ISBN : 9782755626155 Dépôt légal : mai 2016 Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo. DU MÊME AUTEUR Captive-moi Couronne-moi Pour les filles qui ont besoin d’un conte de fées d’un genre nouveau. SOMMAIRE Titre Copyright Du même auteur Dédicace CHAPITRE PREMIER CHAPITRE DEUX CHAPITRE TROIS CHAPITRE QUATRE CHAPITRE CINQ CHAPITRE SIX CHAPITRE SEPT CHAPITRE HUIT CHAPITRE NEUF CHAPITRE DIX CHAPITRE ONZE CHAPITRE DOUZE CHAPITRE TREIZE CHAPITRE QUATORZE CHAPITRE QUINZE CHAPITRE SEIZE CHAPITRE DIX-SEPT CHAPITRE DIX-HUIT CHAPITRE DIX-NEUF CHAPITRE VINGT CHAPITRE VINGT ET UN CHAPITRE VINGT-DEUX CHAPITRE VINGT-TROIS CHAPITRE VINGT-QUATRE CHAPITRE VINGT-CINQ CHAPITRE VINGT-SIX CHAPITRE VINGT-SEPT CHAPITRE VINGT-HUIT Quand il m’a embrassée, j’ai ressenti une onde de choc. Je ne savais pas qui c’était, mais pourtant j’avais l’impression de le connaître. Ce n’est que lorsque je me suis réveillée le lendemain matin, et que j’ai vu ma photo étalée partout dans la presse à scandale, que j’ai compris. Le prince Alexander de Cambridge. Royal bad boy. Prince héritier du trône en exil. Mais pas prince charmant. Il est autoritaire. Il est exigeant. Il est dangereux. Et je ne peux pas lui dire non. Nous avons chacun nos secrets, des secrets qui pourraient nous déchirer, ou nous rapprocher. Et quand les paparazzis vont les révéler, les uns après les autres, ce sera à moi de décider jusqu’où je suis prête à succomber à son contrôle. CHAPITRE PREMIER J’observe les murs finement décorés du fumoir en avalant une gorgée de champagne. Un tableau représentant un duc ou quelque autre personnage important en cravate de dentelle me surplombe. Il me regarde de haut, d’un air dédaigneux, comme s’il dénonçait un imposteur. Ce n’est pas parce que je viens de terminer Oxford que je fais automatiquement partie du très exclusif Oxford and Cambridge Club. La plupart des autres diplômés viennent de vieilles familles fortunées et même si, de l’avis général, la mienne est aisée, notre nom n’est pas attaché à un titre ou à un fait historique comme la plupart de mes pairs, en ce jour de célébration marquant la fin de nos études. J’achève le contenu de ma flûte en maudissant Annabelle, ma meilleure amie, de m’avoir convaincue que c’était une bonne idée. – Clara, te voilà enfin ! Annabelle fond sur moi comme un prédateur sur sa proie et enfonce ses ongles parfaitement manucurés dans la chair de mon bras pour m’empêcher de fuir et me traîner de l’autre côté de la pièce avec la ferme intention de me jeter en pâture à un groupe de jeunes hommes. Si l’on fait abstraction de son mouvement agressif, elle est l’image incarnée de la bienséance : ses cheveux blonds sont encore disciplinés dans un élégant chignon sur la nuque et le fermoir de son collier repose juste en dessous dans une symétrie parfaite. Chez Annabelle, tout respire l’élégance, depuis ses talons de sept centimètres au diamant de trois carats qui resplendit à son annulaire. – J’aimerais que tu fasses enfin la connaissance de John, mon frère. – Je ne cherche pas de petit ami, Belle. Dorénavant, je veux me consacrer à ma carrière. Tu t’en souviens ? Petite piqûre de rappel. Même si techniquement je n’ai pas encore commencé à travailler au cabinet Peters & Clarkwell, je n’ai pas besoin qu’un homme vienne mettre le bazar dans tout ça. Belle le sait très bien, mais ça ne l’empêche pas d’insister pour que je le rencontre. Malgré son niveau d’études, Belle a été élevée dans l’idée que la meilleure carrière que puisse embrasser une femme est celle d’épouse. Le concept ne m’est pas étranger, ma mère a secrètement entretenu les mêmes illusions. Belle me fait un clin d’œil par-dessus son épaule et ajoute : – Mais tu pourrais te lâcher un peu. De toute façon, John travaille tout le temps et il dispose d’une petite fortune. Tu pourrais devenir baronne. – Tout le monde n’est pas attiré par l’argent et le pouvoir. Je lui réponds à voix basse pour ne pas offenser la foule de gens riches et puissants qui m’entoure. Belle s’arrête net sur ses pas, provoquant une collision. Elle se penche vers moi et me murmure à l’oreille : – As-tu déjà fait des galipettes avec un homme riche et puissant ? Passé une nuit avec quelqu’un dans ce genre ? Je me mords la lèvre inférieure en regardant autour de nous, pas trop sûre de savoir comment répondre. Belle sait très bien que je n’ai couché qu’avec un seul homme, mon désormais ex-petit ami qui n’était ni riche ni puissant. Comme pour le prouver, Daniel en voulait au monde entier. À Oxford, alors que je me sentais simplement inférieure à toutes ces vieilles fortunes, lui était en colère. Au moins, j’ai grandi dans une famille financièrement à l’aise. En repensant à la terrible fin de notre relation, un frisson me parcourt de haut en bas. J’y ai mis un terme pendant les vacances de février, mais malgré le temps passé, penser à lui me fait encore frémir. Belle le remarque et soupire en me disant : – Daniel ne compte pas. À cette seule pensée, sa parfaite peau de porcelaine se fronce entre ses sourcils impeccablement sculptés par une main experte. Elle secoue la tête, comme pour se débarrasser d’un souvenir déplaisant, et m’adresse un sourire espiègle lorsqu’elle reprend : – Si tu avais couché avec un homme comme ça, tu le saurais. Je hausse un sourcil et rétorque : – Je suis vraiment inquiète de te voir penser à ton frère pour une telle mission. Vous êtes proches tous les deux ? – N’importe quoi ! Elle m’assène une petite claque sur le bras mais, un sourire taquin toujours sur les lèvres, elle reprend : – Je m’occupe simplement de ton bien-être, Clara. Tu as vraiment besoin d’un bon coup. Je me doutais bien qu’elle avait quelque chose en tête, même si elle ne m’avait rien dit jusqu’à présent. Belle est ma colocataire et elle a partagé le pire de ma relation avec Daniel. Elle a non seulement approuvé notre rupture mais, depuis, elle me couve comme une mère poule, m’incitant à venir faire du shopping avec elle et me présentant à tout un tas de monde. Je m’attendais à ce qu’elle essaie de me caser avec quelqu’un d’un moment à l’autre. En fait, je devrais même lui être reconnaissante d’avoir attendu que je passe mon dernier examen et que je décroche mon diplôme pour mettre en branle ses terribles machinations dans le but de me faire sortir avec des garçons. – Belle, je n’ai vraiment pas besoin d’un mec en ce moment. Je lui réponds le plus fermement possible, espérant la stopper net dans son élan matrimonial, même si je sais que je ne pourrai pas l’arrêter. Jamais de la vie. Elle écarte ma protestation d’un gracieux geste de la main et rétorque : – Je ne te parle pas d’avoir un mec mais de t’en faire un, ma poule. Il ne faut pas confondre. Avant que j’aie eu le temps d’argumenter ma défense, elle fait signe de s’approcher à un grand type un peu bizarre. À l’évidence, si j’en crois sa calvitie naissante, John est l’aîné et sa fortune ne fait aucun doute. D’une certaine manière, il a réussi à mélanger les éléments les plus coûteux et les plus ennuyeux de la mode masculine en un ensemble confus et visiblement hors de prix : une Rolex au poignet, des mocassins Berluti aux pieds et une veste en Harris tweed tout droit sortie des années quatre-vingt. Il donne l’impression de n’avoir pas réussi à se décider entre s’habiller pour une partie de chasse ou un rendez-vous professionnel. Et ça, c’est ce qu’il porte pour une fête. – Vous devez être la célèbre Clara ? John me prend la main, l’air partagé entre me la serrer ou l’embrasser. Au final, j’ai le droit à une petite pression mollassonne et moite. John est peut-être riche et titré, mais il ne fait pas l’effet d’être un battant. Il poursuit : – Belle m’a tout dit sur vous. Un diplôme en sciences sociales, n’est-ce pas ? – Oui. J’ai envie de retirer ma main, mais je ne sais pas trop comment m’y prendre. – Vous vous voyez comme la prochaine Mère Teresa ? Il fait tomber son autre paume sur notre vague poignée de mains. Ça n’arrange rien à l’affaire. – Et si je uploads/Litterature/ royal-saga-tome-1-commande-moi.pdf
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- Publié le Sep 25, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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