P. CAMBR. UL INV. MICHEAL. A 1337. UN VOYAGE AU FAYOUM (Ǧumāda II-RAǦAB Juin 25
P. CAMBR. UL INV. MICHEAL. A 1337. UN VOYAGE AU FAYOUM (Ǧumāda II-RAǦAB Juin 253-Juillet 867. INTRODUCTION Ce document se présente sous la forme d’un papier normal par sa taille et de couleur bin clair. Les côtés du papyrus présentent quelques lacunes et les extrémités quelques fibres parallèles. On note une déchirure du papier à gauche des premières cinq lignes, qui ne gêne à rien la lecture du document. Le corps du texte comporte 33 cm de longueur et 20,5 cm de largeur. L’écriture est tracée par un expert, écrit en encre noir sur resto verso. Cette lettre comporte 23 lignes perpendiculaires aux fibres et sa date serait située en Ǧumāda II-RAǦAB Juin 253-Juillet 867. Contexte et traduction : Le texte relation relate un évènement militaire qui est déroulé entre Juin-Juillet coïncidant avec la révolte qui a éclaté en d’Alexandrie vers 866-867 et s’est étendu progressivement dans le delta. Les bataille débute en 867 à Mahimsi et des soldats musulmans s’étaient réfugiés dans le fayūm pour protéger le grenier. بسم هللا الرحم نا الرخيم حفظك هللا وكال ك ورعاك ١) وحفظ لك من ذئبك ما سترعا ك وجعلني قالك ٢ ( أعلمك أذقاك هللا أخر حيث خرجت من الفسطاط ٣ (أقمت في البحر خمسة أيام وقد سلم هللا الفيوم ٤ (ف]ل [له دخلت الفيوم قدم الجند من غد فقد ٥ (كنت دفت كتاب أبى بكر جعلت فداه ٦ (إلى هاشم فقرأه فهم ما كتب إليه فيه ٧ (فلم يرد قليل وال كثير فلما أصبحنا قدم الجند ونزل عليه ثلثين فارس. ٨ (وأثروا الرجل فأق اموا أيام إلى قبل أن كتب إليك ب […] ح ٩ ( جواب كتابي بقفا ما فيه فقال ٠١ (نعم أنا أكتب لك والرجل مشغل يركب بكرة إلى الديوان ١١ (فال ير جع مهمش فأفا أنجز لجواب أبعث به مع كتابي ٢١) هذا إن شاء هللا وإنما كتبت هذا الكتاب قبل تنجز الجواب ٣١) وكان وعدني جواب كتابك ٤١) ال يبعث به مع هذا وقد أحسن الرجل تول وتكره ٥١ (حفظكم في وقد رأيته مجبور في الهجر وسيكتب إليك ٦١ ( فيه بما سيعلم ه ولم أعلم في ه غايته ؟ إلى أن كتبت إليك ٧١) والرجل لي قاف...] [مكرم جزي خيرا ولم يمنعني الكتاب من أول ما ٨١ (قدمت إال أن العساكر أشعلت أهل الفيوم فال أحدا يقدم ٩١ ( وال يخرج إلى الفسطاط وليس في خليج الفيوم فليس يدخل ٠٢ (قارب وال يخرج نسأل هللا خيرا هذه السنة إلى داو د بن إبراهيم من عمران بن إبراهيم 1) Que Dieu te protège contre le bête qui sommeille en toi Destinataire ou ne sait pas hautement préparer 2) Je viens t’informer que je suis sorti de Fustāt 3) J’ai traversé le pont du Nil en cinq jours et Dieu m’a préservé jusqu’à mon arrivée à fayūm 4) L’armée est arrivé à Fayoum le matin 5) J’ai lu la lettre d’Abū Bakr et je lui remis 6) A Hassim pour lui faire comprendre ce que j’ai écrit 7) Je n’ai pas reçu une réponse de sa part et le matin, je lui ai envoyé une trentaine de cavaliers. Des cavaliers qui sont installé avec hāšim 8) Ils sont choisi les hommes et sont restés quelques jours jusqu’à cette lettre […] 9) Une réponse de lettre m’est parvenu et elle disait 10) Je t’écris pendant que l’homme est un chevauchant qui pilote le bureau 11) Alors il pas revenu marginalisé avec ma lettre 12) Si Dieu le veuille, Je t’écris une lettre avant ta réponse 13) Certes, il m’avait promis une réponse à ta lettre 14) Ne vous plaignais pas de lui contre ça, il est bon et prend en charge 15) Protection pour la sauvegarde que vous m’accordez, Je l’ai vu endurant pendant l’hégire et je vous écrirais 16) Il comprend ce que […] et il ne m’a pas répondu 17) L’homme en question est un généreux, sa lettre ne m’as pas empêché que, 18) Je sois présent, sauf que les soldats ont déclenché un feu aux habitants de fayūm 19) Ils ne sont pas sortis de fustāt car le canal du fayūm n’est pas accessible 20) La voie par bateau ne passe pas aussi, nous vous souhaitons pleins de bien pour cette année. 1) Le texte s’ouvre après le basmala par Hafazaka al-lāhu wa kalāka wa ra’ āka (Que Dieu te protège, te surveille et te garde). L’ouverture de cette lettre est différente de celle qu’on retrouve dans les collections du LOUVRE, édité par Yusuf Rāǧib1. Dans ces lettres, ils commencent ak rama al-lāhu bi tā ati (Que Dieu l’honore par l’obéissance). 2) L’écrivain déclare qu'il a entrepris une excursion en bateau de Fustāt à al-Fayūm, ce qui lui a pris cinq jours. 3) Normalement la traversé prend quatre jours mais ici cinq jours. Cela peut s’expliquer par la situation météorologie. 4-7-8) L’auteur se plaigne de ne pas recevoir la lettre ce qui justifie l’envoi des cavaliers. Il tente de légitimer son inquiétude, l’auteur exprime le non-réponse de la lettre. 14-15) Paradoxalement après s’être plaint de l’attitude de ce commandant, il essaie de calmer les choses en disant qu’il est un bon chef. 16) On ne comprend pas exactement le sens de cette phrase mais il s’agit vraisemblablement d’un commandement donné précédemment. 17-18) Le chef se dit avoir mis de l’ordre sur les cavaliers trouvés à Fayūm. On retrouve le même scénario pour le retard de la lettre. 19-20) L’expéditeur donne une information à la fin de la lettre. En effet, le canal qui permettait de sortir de Fustât était inaccessible. Elle facilitait la libre circulation à cette époque jusqu’aux perturbations nombreuses causés par les divagations du Nil. Ce canal creusé par les arabes lors de la fondation de Fustât et avant, plus de XII siècle avant l’hégire, il passait déjà à 1Rāǧib Yusuf, Les marchands d’étoffes du Fayoum au III/IX siècle, V.III, Le Caire, 1992. l’ouest du Nil. Selon Maqrîzî, lorsque les arabes ont fait forteresse en 640 dans la ville de Babylone d’Egypte notamment la fondation de la mosquée de Fustât par Amr, le fleuve baignait sur son angle Sud-Ouest. Ce qui permettait aux chefs des coptes de fuir sur l’ile de Rawda.2 Ainsi, il arrivait que le Nil soit asséché par l'activité intense du port de Fustât, par le déversement des rebuts de l'activité artisanale et les déchets. Ce qui a fortement contribué selon Loiseau à l'obstruction des rives et au déplacement des principaux courants vers la rive gauche.3 L’adresse de la lettre au verso : ila dāūd bn ibrāhīm min ʿmrān bn ibrāhīm (De la part de David fis de Ibrahim à Imram fils de Ibrahim). Remarque philologique : On note l’alif final s’étend au-dessous, le sīn avec des dents normales semblable aux écrits coufique. Ailleurs, on observe que le yâ s’étend parfois horizontalement vers l’arrière. 2 Loiseau Julien. Les avatars du lit : divagations du Nil et morphologie des rives à hauteur du Caire (VIIe-XVIe siècles). In : Médiévales, n°36, 1999. Le fleuve, sous la direction de Odile Kammerer et Odile Redon. pp. 7-16. 3 Ibid, p. 13 uploads/Litterature/ seminaire-papyrologie.pdf
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- Publié le Oct 27, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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