2 Table des matières A.........................3 B.........................6 C.
2 Table des matières A.........................3 B.........................6 C.........................9 D.......................16 E...................... 20 F ...................... 24 G...................... 28 H ......................31 I........................35 J ...................... 38 K...................... 40 L ...................... 40 M..................... 42 N...................... 46 O ......................47 P.......................48 Q ...................... 51 R....................... 51 S.......................53 T.......................54 U ......................55 V.......................55 W .....................56 Y.......................56 À propos de cette édition électronique ......................... 57 3 A ABELARD : Inutile d’avoir la moindre idée de sa philosophie, ni même de connaître le titre de ses ouvra- ges. Faire une allusion discrète à la mutilation opérée sur lui par Fulbert. Tombeau d’Eloïse et d’Abélard : si l’on vous prouve qu’il est faux, s’écrier : « Vous m’ôtez mes illusions. » ABRICOTS : Nous n’en au- rons pas encore cette année. ABSALON : S’il eût porté per- ruque, Joab n’aurait pu le tuer. Nom facétieux à donner à un ami chauve. ABSINTHE : Poison extra- violent : un verre et vous êtes mort. Les journalistes en boi- vent pendant qu’ils écrivent leurs articles. A tué plus de sol- dats que les Bédouins. ACADÉMIE FRANCAISE : La dénigrer, mais tâcher d’en faire partie si on peut. ACCIDENT : Toujours déplo- rable ou fâcheux (comme si on devait jamais trouver un mal- heur une chose réjouissante...). ACCOUCHEMENT : Mot à éviter ; le remplacer par évé- nement. « Pour quelle époque attendez-vous l’événement ? » ACHILLE : Ajouter « aux pieds légers » ; cela donne à croire qu’on a lu Homère. ACTRICES : La perte des fils de famille. Sont d’une lubricité effrayante, se livrent à des or- gies, avalent des millions, finis- sent à l’hôpital. Pardon ! il y en a qui sont bonnes mères de famille ! ADIEUX : Mettre des larmes dans sa voix en parlant des adieux de Fontainebleau. ADOLESCENT : Ne jamais commencer un discours de dis- tribution des prix autrement que par « Jeunes adolescents » (ce qui est un pléonasme). AFFAIRES (Les) : Passent avant tout. Une femme doit éviter de parler des siennes. Sont dans la vie ce qu’il y a de plus important. Tout est là. AGENT : Terme lubrique. 4 AGRICULTURE : Une des mamelles de l’Etat (l’Etat est du genre masculin, mais ça ne fait rien). On devrait l’encourager. Manque de bras. AIL : Tue les vers intestinaux et dispose aux combats de l’amour. On en frotta les lèvres de Henri IV au moment où il vient au monde. AIR : Toujours se méfier des courants d’air. Invariablement le fond de l’air est en contradic- tion avec la température ; si elle est chaude, il est froid, et l’inverse. AIRAIN : Métal de l’antiquité. ALBÂTRE : Sert à décrire les plus belles parties du corps de la femme. ALBION : Toujours précédé de blanche, perfide, positive. Il s’en est fallu de bien peu que Napoléon en fît la conquête. En faire l’éloge : la libre Angle- terre. ALCIBIADE : Célèbre par la queue de son chien. Type de débauché. Fréquentait Aspasie. ALCOOLISME : Cause de toute les maladies modernes (v. absinthe et tabac). ALLEMAGNE : Toujours précédé de blonde, rêveuse. Mais quelle organisation mili- taire. ALLEMANDS : Peuple de rêveurs (vieux). Ce n’est pas étonnant qu’ils nous aient bat- tus, nous n’étions pas prêts ! AMBITIEUX : En province, tout homme qui fait parler de lui. « Je ne suis pas ambitieux, moi ! » veut dire égoïste ou incapable. AMBITION : Toujours précé- dé de folle quand elle n’est pas noble. AMÉRIQUE : Bel exemple d’injustice : C’est Colomb qui la découvrit et elle tire son nom d’Améric Vespuce. Sans la dé- couverte de l’Amérique, nous n’aurions pas la syphilis et le phylloxéra. L’exalter quand même, surtout quand on n’y a pas été. Faire une tirade sur le self-government. AMIRAL : Toujours brave. Ne jure que par « mille sabords ! » 5 ANDROCLÈS : Citer le lion d’Androclès à propos de domp- teurs. ANGE : Fait bien en amour et en littérature. ANGLAIS : Tous riches. ANGLAISES : S’étonner de ce qu’elles ont de jolis enfants. ANTÉCHRIST : Voltaire, Re- nan... ANTIQUITÉ et tout ce qui s’y rapporte : Poncif, embê- tant. ANTIQUITÉS (les) : Sont toujours de fabrication mo- derne. APLOMB : Toujours suivi de infernal ou précédé de rude. APPARTEMENT de gar- çon : Toujours en désordre, avec des colifichets de femme traînant ça et là. Odeur de ciga- rettes. On doit y trouver des choses extraordinaires. ARBALÈTE : Belle occasion pour raconter l’histoire de Guillaume Tell. ARCHIMÈDE : Dire à son nom : « Euréka ! Donnez-moi un point d’appui et je soulève- rai le monde. » Il y a encore la vis d’Archimède, mais on n’est pas tenu de savoir en quoi elle consiste. ARCHITECTES : Tous imbéciles. Oublient toujours l’escalier des maisons. ARCHITECTURE : Il n’y a que quatre ordre d’architecture. Bien entendu qu’on ne compte pas l’égyptien, le cyclopéen, l’assyrien, l’indien, le chinois, le gothique, le roman, etc. ARGENT : Cause de tout le mal. Auri sacra fames. Le dieu du jour (ne pas confondre avec Apollon). Les ministres le nomment traitement, les notaires émoluments, les mé- decins honoraires, les em- ployés appointements, les ouvriers salaires, les domestiques gages. L’argent ne fait pas le bonheur. ARMÉE : Le rempart de la Société. ARSENIC : Se trouve partout (rappeler Mme Lafarge). Ce- 6 pendant, il y a des peuples qui en mangent. ART : Ca mène à l’hôpital. A quoi ça sert, puisqu’on le rem- place par la mécanique qui fait mieux et plus vite. ARTISTES : Tous farceurs. Vanter leur désintéressement (vieux). S’étonner de ce qu’ils sont habillés comme tout le monde (vieux). Gagnent des sommes folles, mais les jettent par les fenêtres. Souvent invi- tés à dîner en ville. Femme ar- tiste ne peut être qu’une catin. Ce qu’ils font ne peut s’appeler travailler. ASPIC : Animal connu par le panier de figues de Cléopâtre. ASSASSIN : Toujours lâche, même quand il a été intrépide et audacieux. Moins coupable qu’un incendiaire. ASTRONOMIE : Belle science. N’est utile que pour la marine. A ce propos, rire de l’astrologie. ATHÉE : Un peuple d’athée ne saurait subsister. AUTEUR : On doit « connaître des auteurs » ; inu- tile de savoir leur nom. AUTRUCHE : Digère les pier- res. AVOCATS : Trop d’avocats à la Chambre. Ont le jugement faussé. Dire d’un avocat qui parle mal :« Oui, mais il est fort en droit. » B BACCALAURÉAT : Tonner contre. BADAUD : Tous les Parisiens sont des badauds quoique sur dix habitants de Paris il y ait neuf provinciaux. A Paris on ne travaille pas. BADIGEON dans les égli- ses : Tonner contre. Cette co- lère artistique est extrêmement bien portée. BAGNOLET : Pays célèbre par ses aveugles. BAGUE : Il est très distingué de la porter au doigt indicateur. La mettre au pouce est trop oriental. Porter des bagues dé- forme les doigts. 7 BÂILLEMENT : Il faut dire : « Excusez-moi, ça ne vient pas de l’ennui, mais de l’estomac. » BAISER : Dire embrasser, plus décent. Doux larcin. Le baiser se dépose sur le front d’une jeune fille, la joue d’une maman, la main d’une jolie femme, le cou d’un enfant, les lèvres d’une maîtresse. BALLONS : Avec les ballons, on finira par aller dans la lune. On n’est pas près de les diriger. BANDITS : Toujours féroces. BANQUET : La plus franche des cordialité ne cesse d’y ré- gner. On en emporte le meil- leur souvenir et on ne se sépare jamais sans s’être donné ren- dez-vous pour l’année pro- chaine. Un farceur doit dire : « Au banquet de la vie, infor- tuné convive... » , etc. BANQUIERS : Tous riches. Arabes, loups, cerviers. BARAGOUIN : Manière de parler des étrangers. Toujours rire de l’étranger qui parle mal français. BARBE : Signe de force. Trop de barbe fait tomber les cheveux. Utile pour protéger les cravates. BARBIER : Aller chez le fra- ter, chez Figaro. Le barbier de Louis XI. Autrefois saignait. BAS-BLEU : Terme de mépris pour désigner toute femme qui s’intéresse aux choses intellec- tuelles. Citer Molière à l’appui : « Quand la capacité de son es- prit se hausse... » , etc. BASES de la société : Id est, la propriété, la famille, la religion, le respect des autori- tés. En parler avec colère si on les attaque. BASILIQUE : Synonyme pompeux d’église. Est toujours imposante. BASQUES : Le peuple qui court le mieux. BATAILLE : Toujours san- glante. Il y a toujours deux vainqueurs, le battant et le bat- tu. BÂTON : Plus redoutable que l’épée. BAUDRUCHE : Ne sert qu’à faire des ballons. 8 BAYADÈRE : Mot qui en- traîne l’imagination. Toutes les femmes de l’Orient sont des bayadères (v. odalisques). BEETHOVEN : Ne prononcez pas Bitovan. Se pâmer quand même lorsqu’on exécute une de se œuvres. BERGERS : Tous sorciers. Ont la spécialité de causer avec la Sainte Vierge. BÊTES : Ah ! si les bêtes pou- vaient parler ! Il y en a qui sont plus intelligentes que des hommes. BIBLE : Le plus uploads/Litterature/ tousvoslivres-dictionnaire-dees-recues.pdf
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- Publié le Apv 18, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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