www.lesrencontresdaflam.fr Le cinéma sous toutes ses formes Aujourd’hui plus qu

www.lesrencontresdaflam.fr Le cinéma sous toutes ses formes Aujourd’hui plus que jamais la diffusion de « l’image en mouvement » se déploie sur tous les supports, agissant comme l’expression immédiate de la protestation, de l’engagement, du témoignage, de la résistance, et parfois même de la survie. À la fois trop et mal couvert par le flux des images des médias ou des réseaux sociaux, le « monde arabe », traversé par des conflits et une violence chaque jour plus proche, est omniprésent dans notre quotidien. Le cinéma a cette capacité de faire émerger une sensibilité, un rapport différent à la réalité, et au monde. Il s’inscrit dans une autre lecture de l’histoire dont la valeur tient à la singularité du vécu et de l’écriture cinématographique de chacun des cinéastes. Les films de ces deux dernières années nous entraînent dans l’histoire d’hommes et de femmes qui, ici ou là-bas, se remettent en question et luttent pour une vie meilleure. Pour illustrer ce propos certains réalisateurs ont choisi de jouer avec l’absurde ou le burlesque. D’autres pratiquent l’exercice du huis clos, qui tout à coup transforme en drame une situation ordinaire et révèle malaise ou conflits. L’hommage rendu à Salah Abou Seif, précurseur et virtuose d’un âge d’or du cinéma égyptien permet de prendre du recul pour aborder les problématiques des films d’aujourd’hui. L’invitation d’une « cousine » venue de Turquie, choisie avec Films Femmes Méditerranée, répond à la volonté des Rencontres d’Aflam de repousser les frontières et d’ouvrir au voisinage et au partage. Dans ce même esprit de la Rencontre les Café-ciné ouverts à tous, ou encore la Master class organisée avec le Centre Norbert Elias et le master documentaire d’Aix-Marseille Université, permettront de croiser les interventions des réalisateurs avec celles de chercheurs et d’intellectuels, tandis que la section Un critique, deux regards engagera une réflexion de fond sur le cinéma et ses enjeux de sens, d’une rive à l’autre. Une réflexion qu’auront menée les lauréats de WarshatAflam, l’atelier d’Aflam et leurs tuteurs pour aboutir à la présentation des projets de films de ces réalisateurs en herbe à des professionnels. Mais la particularité des Rencontres d’Aflam tient d’abord à son ancrage marseillais, et à la volonté d’associer tous les publics. Ceci grâce au volet pédagogique des activités d’Aflam tout au long de l’année : formation et initiation, tissage étroit de liens avec les milieux associatifs et les centres de formation, les établissements scolaires qui aboutiront ici à des ateliers de programmation, de critique de films... Une fois de plus, nous souhaitons que ce festival soit une célébration pour tous autour de la découverte de ce que les cinéastes et leurs films nous révèlent de nous-mêmes et du monde. Delphine Leccas, directrice artistique & Solange Poulet présidente d’Aflam Les RencontRes inteRnationaLes des cinémas aRabes edito A Magical substance flows into me Insoumise 2 3 OUVERTURE Réalisateur marocain, cinéaste, auteur et journaliste, Jawad Rhalib vit et travaille en Belgique. Il a réalisé de nombreux films de fiction et documentaires, internatio- nalement récompensés, qui s’attaquent aux questions liées aux droits de l’Homme et à la mondialisation (El Ejido, la loi du profit ; Les Damnés de la mer ; Le Chant des tortues). Prix du jury, Festival international du film, Marrakech, 2015 ; Prix du Festival du cinéma méditerranéen, Bruxelles, 2015 Pâtisseries offertes par la Rose de tunis Arrêtée pendant une manifestation, Laïla, jeune militante marocaine, décide de quitter son pays pour un travail de saisonnière en Belgique. Elle atterrit dans une petite exploitation agricole familiale et déchante très vite lorsqu’elle découvre le système profondément injuste qui règle les contrats des saisonniers. Peu à peu, son sentiment de révolte contamine son entourage et va bousculer l’exploitation. oUVeRtURe meRcRedi 30 noVembRe - 19:30 - ViLLa méditeRRanée insoumise Jawad Rhalib Belgique, Maroc, 2015, 1h20, fiction Avec Sofia Manousha, Benjamin Ramon, Hande Kodja 4 D’une pierre deux coups Une sélection de films de réalisateurs déjà connus ou qui ont une oeuvre im- portante derrière eux. Films de différents formats, courts, moyens et longs métrages, fictions ou documentaires, qui font l’événement. We have never been kids Mahmood Soliman Egypte, Emirats Arabes Unis, Liban, Qatar, 2015, 1h39, documentaire JeUdi 1 eR décembRe – 10:00 – ViLLa méditeRRanée Diplômé de l’Institut Supérieur du Cinéma du Caire, auteur de nouvelles et d’essais, Mahmood Soliman réalise et produit plusieurs documentaires (Ramses II, 1993 ; Living Among US, 2004) et courts métrages (Time Out, 1997 ; Aujourd’hui 30 novembre, 2005 ; Rouge et bleu, 2006). We have never been kids est son premier long métrage. Grand Prix, Festival du Film Africain, Louxor, 2016 ; Prix du Meilleur Premier Film, Festival de cinéma, Tétouan, 2016 ; Grand Prix, Festival du film, Milan, 2016 ; Prix du Meilleur film et Meilleur réalisateur, Dubai Film Festival ; Prix spécial du Jury, Festival International du Film, Oran Le réalisateur suit pendant plus de dix ans, une mère et ses enfants dans les rues du Caire. Cette intimité lui permet d’être au cœur de leur vie quotidienne et du combat de cette femme pour survivre et éduquer ses enfants malgré la misère. À travers cette famille, nous est racontée la situation politique, économique et sociale de cette dernière décennie, une des plus agitées de l’histoire de l’Egypte contemporaine. à La Une JeUdi 1 eR décembRe – 17:00 – ViLLa méditeRRanée tadmor Monika Borgmann et Lokman Slim France, Liban, Suisse, 2016, 1h43, documentaire AVANT-PREMIÈRE FRANÇAISE Monika Borgmann (journaliste et auteure) et Lokman Slim (essayiste et éditeur) débutent leur collaboration en 2001 en coréalisant le documentaire Massaker, largement récompensé (Berlinale, Visions du Réel, DocLisboa et FID Marseille). En 2004, ils fondent UMAM, ONG libanaise centrée sur les thématiques de la violence civile et de la mémoire collective de la guerre du Liban. Mention spéciale du jury, Visions du Réel, Nyon, 2016 D’anciens détenus libanais décident d’affronter leur passé commun et de le remettre en actes en évoquant leurs histoires individuelles et collectives de torture et de survie. Pour se réapproprier ce chapitre sombre de leurs existences et le dépasser, ils reconstituent la prison de Tadmor (Palmyre, Syrie) dans une école abandonnée près de Beyrouth. Endossant le rôle des « victimes » et des « bourreaux », ils vont revivre ce à quoi ils ont survécu. VendRedi 2 décembRe – 10:00 – ViLLa méditeRRanée d’une pierre deux coups Fejria Deliba France, 2015, 1h23, fiction Avec Milouda Chaqiq, Brigitte Roüan, Claire Wauthion Fejria Deliba commence sa carrière sur les planches avec Antoine Vitez. Elle a joué pour Jacques Rivette, Jean-Claude Brisseau, Olivier Assayas, Solveig Anspach, Cédric Kahn, ou encore Olivier Ducastel. En 1991, elle réalise un premier court métrage, Le Petit chat est mort. D’une pierre deux coups est son premier long métrage. Prix du public au festival Premiers Plans, 2016 Zayane a 75 ans. Depuis son arrivée en France, elle n’a jamais dépassé les frontières de sa cité. Un jour elle reçoit une lettre lui annonçant le décès d’un homme qu’elle a connu, autrefois, en Algérie. Le temps d’une journée, elle part récupérer un paquet que le défunt lui a légué. Pendant son absence, ses onze enfants se réunissent dans son appartement et découvrent tout un pan de la vie de leur mère qu’elle avait jusque là gardé secret. 6 7 algérie du possible Viviane Candas France, Algérie, 2015, 1h22, documentaire AVANT-PREMIÈRE EUROPÉENNE JeUdi 1 eR décembRe – 20:00 – ViLLa méditeRRanée Auteure et réalisatrice, Viviane Candas vit et travaille à Paris. Elle réalise des films, portraits, docu- mentaires ou expérimentaux, ainsi que des longs métrages de fiction (Le Voile brûlé, 2012 ; Suzanne, 2007 ; Les Baigneuses, 2003). Elle dessine en story-board ses films et scénarise des vies de peintre. Elle a également écrit avec Jean-Claude Carrière une adaptation des Mille et Une Nuits. Panorama passionnant de l’histoire algérienne, le film retrace la vie d’Yves Mathieu, rythmée par ses engagements dans une Algérie qu’on appelait alors « Le Phare du Tiers Monde ». Anticolonialiste en Afrique noire puis avocat du FLN, il rédige, à l’Indépendance, les Décrets de Mars sur les biens vacants et l’autogestion. Viviane Candas, sa fille, rencontre les anciens compagnons de combat de son père et revient sur les conditions obscures de son décès en 1966. chacun sa bonne Maher Abi Samra France, Liban, 2016, 1h07, documentaire VendRedi 2 décembRe – 17:00 – ViLLa méditeRRanée Maher Abi Samra vit entre Paris et Beyrouth. Photographe pour la presse libanaise et internationale, il a écrit et réalisé plusieurs documentaires : Nous étions communistes (Prix du meilleur documentaire arabe, Abu Dhabi Film Festival ; sélection officielle à la 67e Mostra de Venise) ; Juste une Odeur (Grand prix du court métrage international, DOK, Leipzig et International Documentary Film Festival, Brésil) ; Rond-point Chatila (Prix Ulysse, 27e Festival international du cinéma méditerranéen, Montpellier). Le travail des domestiques représente un réel marché au Liban qui transforme l’employeur en maître et la travailleuse en sa propriété. Abi Samra pose sa caméra dans les bureaux d’une agence de placement de do- mestiques. Il observe et dissèque les composantes de ce système autorisé par l’Etat. Étude uploads/Litterature/brochure-programme-des-rencontres-internationales-des-cinemas-arabes-2016.pdf

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