LE CONCEPT D'AUDIT ET LE CONTRÔLE RAPPORT PERSONNEL CHAPITRE I: MASTER SPÉCIALI

LE CONCEPT D'AUDIT ET LE CONTRÔLE RAPPORT PERSONNEL CHAPITRE I: MASTER SPÉCIALISÉ MANAGEMENT DE LA CHAÎNE LOGISTIQUE RÉALISÉ PAR: ALKRIMI AMINE DEMANDÉ PAR: MR. ADDIH Sommaire Introduction ........................................................................................................... 1 I. Historique et évolution de l’audit .................................................................... 2 II. Définition, objectifs et principes de l’audit ...................................................... 3 a) Définition de l’audit ...................................................................................... 3 b) Objectifs de l’audit........................................................................................ 3 c) Principes de l’audit ....................................................................................... 3 III. Typologie de l’audit ...................................................................................... 4 a) Classement selon le statut de l’auditeur ....................................................... 4 b) Classement selon la nature de l’audit ........................................................... 5 c) Classement par objectifs ............................................................................... 6 d) Classement selon le domaine d’application .................................................. 6 IV. L’audit et le contrôle ..................................................................................... 7 a) Définition du contrôle ................................................................................... 7 b) Objectifs du contrôle .................................................................................... 8 c) Différence entre audit et contrôle ................................................................ 8 Conclusion ............................................................................................................. 9 Bibliographie / Webographie ............................................................................... 10 Page | 1 Introduction : L’audit quel que soit sa forme apparait aujourd’hui comme un véritable outil de direction incontournable. L’intérêt de l’audit en tant qu’élément de gestion, s’explique par la nécessité de mesurer, tant au plan général que dans certains domaines spécifiques les résultats atteints. Ces derniers devant être définis et mesurés par des paramètres de croissance, de rentabilité, de production…etc. Il ressort par conséquent que le niveau de performance dans une entreprise est fonction des actes de gestion engagés. L’audit apparait alors comme la volonté de la direction de l’entreprise d’améliorer ses performances, de l’aider à comprendre (le passé et le présent), et d’agir (présent et futur). Page | 2 I. Historique et évolution de l’audit : Si l’on recherche dans l’Histoire les premières manifestations de l’audit, il semble qu’il faille remonter à l’origine des civilisations. Il est donc nécessaire avant de définir le terme audit, de présenter un bref aperçu historique de leurs prédécesseurs lointains ou plus proches.  Au IIIe siècle avant Jésus-Christ, les gouvernements romains avaient pris l’habitude des désigner des questeurs qui contrôlaient les comptabilités de toutes les provinces. Les questeurs, en effet, rendaient compte verbalement de leur mission devant une assemblée composée d’auditeurs. Dans les siècles qui se suivirent, de nombreux souverains prirent exemple sur le précédent romain. Ainsi, l’empereur désignait un religieux pour la vérification et la protection de sa richesse en punissant les voleurs. La technique d'audit a évolué progressivement en fonction des échanges ou transactions des nations, de la structure du système production, de distribution et du système comptable. Les étapes les plus significatives par lesquelles sont passées les techniques d'audit peuvent être résumées comme suit :  Au 17éme siècle, l'audit consistait au contrôle protecteur du patrimoine appartenant aux Royaumes, à l'Eglise ou à l'Etat.  Au 18éme siècle avec l'apparition du capitalisme populaire, les Etats, dans un souci de protection des tiers contre les risques de fraude, promulguent des ordonnances et des codes commerciaux. Les comptables étaient chargés de veiller à l'application de ces textes. Dans un souci de protéger le patrimoine de l'Etat.  La troisième étape d'évolution de l'audit est marquée par l'apparition de diverses lois et l'essor des bourses de commerce dont les plus importantes sont : La bourse de Liverpool pour le coton en 1842 ; La bourse du blé en 1853 ; etc… Ce n'est qu’à la fin du 19éme siècle, soit en 1895 qu'apparaissent les premiers textes traitant des techniques d'audit comptable sous la dénomination "Auditif" publiés par Dicksee, suivit en 1901 par un ouvrage intitulé "le contrôle des comptes" de SAVIGNY, juriste et philosophe Allemand. Page | 3  En 1941, les rapports d'audit externe aux Etats Unis mettent l'accent sur les principes comptables qui devraient être généralement admis.  Entre 1971 et 1990 de divers pays ressentent la nécessité de mettre en place des structures de contrôle légal telle que la commission des opérations de bourse. Pour la dernière étape, c’est cependant avec la législation américaine sur les opérations boursières durant les années trente, que l’audit prit pleinement son essor. Celle-ci exigeait que les comptes des entreprises introduites en bourse soient authentifiés et vérifies par les auditeurs externes, afin de protéger les actionnaires II. Définition, objectifs et principes de l’audit : a) Définitions de l’audit : Le mot « audit » du latin audire, qui veut dire « écouter », est un examen auquel procède un professionnel compétent, selon des normes préalablement établies, en vue de découvrir les failles et les anomalies, afin de mettre en place les procédures de correction nécessaire, et cela par des méthodes précises. Et enfin à communiquer le résultat aux utilisateurs intéressés. La réalité auditée peut être une information, un système, une entreprise, une fonction. L’audit peut viser plusieurs objectifs définis par le commanditaire de la mission. b) Objectifs de l’audit : L’audit a pour finalité à rendre intelligible des situations complexes, embrouillées pour les acteurs. Deuxièmement, il propose des recommandations. Le but de ce type de travail est donc de repérer et de nommer des réalités et/ou des dysfonctionnements d’une institution qui n’apparaissent pas spontanément aux acteurs concernés. c) Principes de l’audit : Le principe de la déontologie : Il est le fondement même du professionnalisme. Ainsi ce principe suppose de l'auditeur, la confiance, l'intégrité, la confidentialité et la discrétion qui en sont des éléments essentiels Page | 4 Le principe de la présentation impartiale : Ce principe oblige l'auditeur de rendre compte de sa mission d'une manière honnête et précise. Le principe de la conscience professionnelle : Ce principe voudrait tout simplement rappeler qu'avec leurs compétences, les auditeurs agissent en accord avec l'importance des tâches qu'ils réalisent et la confiance que leur ont accordée le commanditaire de l'audit et les autres parties intéressées. Le principe de l'indépendance : Ce principe est le fondement même de l'impartialité de l'audit et de l'objectivité des conclusions retenues dans un rapport d'audit. En respect de ce principe, les auditeurs doivent être indépendants de l'activité auditée et doivent avoir ni parti pris ni conflit d'intérêt. Ils doivent pour cela conserver un esprit objectif tout au long du processus d'audit et s'assurer que les constats et conclusions sont uniquement fondés sur les preuves d'audit. Le principe de l'approche fondée sur la preuve : Ce principe constitue pour l'auditeur, une méthode rationnelle permettant de parvenir à des conclusions fiables et reproductibles dans le cadre d’un processus d'audit systématique. Les preuves d'audit sont vérifiables et doivent être basés sur des échantillons des informations disponibles, dans la mesure où un audit est effectué avec une durée et des ressources définies. La confiance qui peut être accordée aux conclusions d'audit est étroitement liée à l'utilisation appropriée de l'échantillonnage. III. Typologie de l’audit : Pour pouvoir donner une typologie de l’audit, nous essayerons de préciser les critères qui peuvent être retenus pour classer les différents types de l’audit. a) Classement selon le statut de l’auditeur : Audit légal ou commissariat aux comptes : Les missions d’un commissaire aux comptes peuvent se résumer comme suit :  Certification proprement dite : les commissaires aux comptes certifient que les comptes annuels sont réguliers, et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulée ainsi que la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice ; Page | 5  Contrôle de légalité : les commissaires aux comptes signalent à l’assemblée générale les irrégularités et inexactitudes relevées par eux au cours de leur mission ainsi que les infractions dont ils ont eu connaissance ; Outre ces misions permanentes, les commissaires aux comptes exercent d’autres missions (augmentation du capital …). Audit contractuel : La révision légale des comptes n’est requise que pour certaines entreprises, or, toute entreprise a le choix si elle le veut de s’adresser à un professionnel indépendant afin que celui-ci révise ses comptes ou audite sa situation. On parle donc d’audit contractuel. b) Classement selon la nature de l’audit : Audit interne : L’audit interne est à l’intérieur d’une entreprise (ou d’un organisme), une activité indépendante d’appréciation du contrôle des opérations ; il est au service de l’entreprise. C’est, dans ce domaine, un contrôle qui a pour fonction d’estimer et d’évaluer l’efficacité des autres contrôles. Son objectif est d’assister les membres de l’entreprise dans l’exercice efficace de leurs responsabilités. Dans ce but, l’audit interne fournit des analyses, des appréciations, des recommandations, des avis et des informations concernant les activités examinées. Audit externe : Les audits externes comprennent les audits de seconde et de tierce partie. Les audits de seconde partie sont réalisés par des parties ayant un intérêt à l’égard de l’organisme, comme les clients ou d’autres personnes agissant en leur nom comme les cabinets d’audit, conseil... Ils sont aussi appelés audit fournisseur lorsqu’il s’agit de vérifier la conformité des achats chez le fournisseur lui-même. Ces audits sont assez courants dans le secteur automobile pour s’assurer de la conformité des pièces fournies par le fournisseur ou pour résoudre un défaut détecté. Les audits de tierce partie sont réalisés par des organismes d’audit externes indépendants, tels que les autorités de réglementation ou les organismes qui octroient l’enregistrement ou la certification de conformité à des normes reconnues. Page | 6 c) Classement par uploads/Management/ concept-d-x27-audit-et-le-controle.pdf

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  • Publié le Mar 02, 2021
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