Université d’Alger 3 Faculté desSciences Economiques, Sciences CommercialesetSc
Université d’Alger 3 Faculté desSciences Economiques, Sciences CommercialesetSciences de Gestion Thème : Thèse préparée en vue de l’obtention d’un Doctorat- Science en Sciences de Gestion : Présentée Par : Mme BelkacemiFadila Sous la direction du : Pr. BEN BELKACEM Sofiane JURY Pr LAKHLEF AtmaneUniversité d’Alger Président Pr BENBELKACEM Sofiane Université d’Alger Encadreur Pr ZAGHDAR AhmedUniversité de MédéaExaminateur Pr KECHROUD BachirUniversité d’Alger Examinateur Pr LAABNI OMARUniversité d’Alger Examinateur Pr BELKADI BelkacemUniversité de BoumerdesExaminateur AnnéeUniversitaire : 2016-2017 APPORT DE L’AUDIT INTERNE A LA PERFORMANCE DES ENAPPORT DE L’AUDIT INTERNE A LA PERFORMANCE DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES ALGERIENNES Remerciment et dedicace Je remercie très chaleureusement mon directeur de thèse, monsieur le Professeur BEN BELKACEM SOFIANE, qui malgré ses nombreuses occupations, a accepté de prendre la direction de cette thèse. Mes remercîments s’adressent aux membres du jury qui me font l’honneur de participer à la soutenance. Je remercie également tous ce qui m’ont aidé de près ou de loin pour la réalisation de ce travail, se sont : les cadres du ministère de l’industrie et en particulier MrWIKENE Djamel, les experts comptables et les commissaires aux comptes, les auditeurs internes, les directeurs financiers et comptables de toutes les entreprises enquêtées pour leur collaboration, leur générosité et leurs conseils pertinents Par ailleurs, je tiens spécialement à remercier mes parents,mon époux, mes frères, et mes sœurs pour leur soutienet leurs encouragements. In fine, je dédie cette thèse àmes anges : Romaissa et Mohamed Zakaria. Liste des Abréviations - AACIA : Association Algérienne des Auditeurs Interne - AICPA : American Institute of Certified Public Accountants - ATH : Association Technique d’Harmonisation - CEIAI : Confédération Européenne des Institue d’Audit Interne - CNCC : Commission Nationale des Commissaires aux Comptes - COSO : Commission of Sponsoring Organisation - CRB : Comité de Réglementation Bancaire - GAAS : Generally accepted auditing standards - IAG : International auditing guidelines - ICCA : Institut Canadien des Comptables Agréés - OECCA: Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés - UFAI : Union Francophone de l’Audit Interne - NASD : National Association of Securities Dealers - NYSE : New York Stock Exchange - OMC : Organisation Mondiale de Commerce - TQM : Total Quality Mangement - OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economiques I INTRODUCTION La gestion stratégique de l'information économique est devenue l'un des moteurs essentiels de la performance globale des entreprises et des nations. En effet, le processus de mondialisation des marchés contraint les agents économiques à s'adapter aux nouveaux équilibres qui s'établissent entre concurrence et coopération. Désormais, la conduite des stratégies industrielles repose largement sur la capacité des entreprises à accéder aux informations stratégiques pour mieux anticiper les marchés à venir et les stratégies des concurrents. Cet environnement international dans lequel évolue l'entreprise se transforme à un rythme accéléré : la mondialisation des marchés, la globalisation financière et la mise en œuvre du programme d'ajustement structurel…etc. ont contribué à imposer de nouveaux critères de gestion incorporant la concurrence comme contrainte structurelle. Dans ce contexte de la mondialisation, les entreprises sont confrontées à des défis de survie dus à une concurrence globale, quasiment sans limites, compte tenu des règles désormais universellement admises de l’OMC.Les méthodes de management tentent de répondre à cette problématique par une quête de performance toujours plus prononcée. Elle est certes, en grande partie déterminée par les compétences des managers, mais elle est aussi due aux règles et méthodes de gestion adoptées, et au cadre juridique, économique et politique de la société. Toute action menée dans l’entreprise est justifiée par une vocation ultime de pérennité et une quête d’une croissance continuelle afin d’accaparer une place grandiose dans les marchés. Dans cette perspective, l’entreprise se fixe des objectifs, met en œuvre des plans d’action et évalue la performance réalisée, c’est-à-dire le degré d’atteinte de ces objectifs, dans un environnement très concurrentiel. Ces objectifs ne sont pas d’ordre financier seulement, mais ils touchent également la qualité, le délai, la flexibilité, l’innovation…etc. En conséquence le pilotage, qui n’agissait initialement que sur la productivité de la main d’œuvre directe au niveau opérationnel, s’est enrichi et agit désormais sur de multiples variables telles que les méthodes, les machines, l’organisation… et ce, du niveau stratégique au niveau opérationnel. L’économie algérienne après plus de soixante ans d’indépendance n’arrive pas à constituer réellement un tissu industriel performant, malgré toutes les réformes engagées depuis la fin des années quatre-vingt. Ajouté à cela, la crise financière qui à toucher l’économie II algérienne, suite à la dégringolade du prix du pétrole qui a atteint les niveaux les plus bas au cours de l’année 2015 - 2016. De ce fait, la revue interne des systèmes d'organisation de nos entreprises devra s'effectuer rapidement, car le principe de la commercialité consacré par les textes sur l'autonomie des entreprises, devrait être appuyé par une gestion bien rigoureuse au sein de l'entreprise qui réagit rapidement, qui est libre de ses choix, qui se détermine sur son marché. Cette autonomie ne pourrait être effective, tant que l'entreprise n'a pas maitrisé ses destinées. Or elle ne pourra le faire, sans une profonde remise en cause des pratiques qui y prévalent encore, aboutissant à des états comptables et financiers qu'il est difficile d'approuver tant ils sont entachés d’erreurs, de mauvaises évaluations, d’un manque terrible sur la visibilité et la stratégie, la non maitrise des risques. Ce sont autant de préoccupations que nos entreprises n’ont pas encore levées. Les différents rapports d'audit qui ont été publiés par des institutions nationales et internationales, dont le conseil national économique et social la banque mondiale et le fonds monétaires international, ont explicité et précisé clairement les insuffisances organisationnelles, de management, de contrôle de nos entreprises économiques. Ils déterminent qu'il y a nécessité vitale et urgente de réaliser une véritable mutation dans le fonctionnement de ces dernières et dans leurs relations avec leurs partenaires. Ils préconisent l’adoption des principes de bonne gouvernance dont l’audit est une composante irréversible. L’audit dans toute sa dimension, apparaît comme le moyen de sécurisation de toutes les activités de l’entreprise, s’il y a une réelle volonté et une prise de conscience de l’importance de cette structure pour assurer un niveau de performance de toutes les composantes de l’organisation. L’environnement économique en Algérie est vulnérable, ponctué de faillites et des scandales financiers qui ont ébranlé les entreprises publiques et privées algériennes, en particulier SONATRACH, SONELAGAZ et EL KHALIFA BANQUE, qui ont mis sur le devant de la scène la nécessité de renforcer leur système de contrôle interne qui est considéré de plus en plus comme une solution à un large éventail de problèmes latents, par la mise en place de la fonction d’audit interne dans toute sa dimension. Il est invraisemblable d'envisager la construction d'une véritable économie si l'on n'a pas l'assurance d'une bonne gouvernance de nos entreprises économiques. La prise en charge de toutes ces préoccupations revient d’abord à étudier les différents concepts d’audits et de contrôle, puis s’interroger sur la notion d’audit des performances qui consiste à évaluer III la qualité des performance techniques des systèmes d’information, d’organisation et de direction mis en œuvre par l’entreprise pour atteindre ses objectifs, ainsi que leurs systèmes de management et de contrôle (audit de management) qui est prescrit le plus souvent par les apporteurs des capitaux. Ce dernier est généralement limité à l’appréciation des performances de l’entreprise exprimées en termes de rentabilité, de productivité, de rendement et d’efficacité. L'audit interne est un outil puissant pour l'implantation, le maintien et l'amélioration d’un système d’information. Il a connu une large diffusion durant ces dernières décennies. Il ne s’agit plus d’une terminologie professionnelle, mais d’un terme qui est devenu courant dans le monde moderne des affaires. En effet, le développement d’activités géographiquement dispersées, le recours sans cesse à des financements extérieurs et le développement des marchés boursiers ont fait de l’entreprise une entité complexe qui nécessite un contrôle fréquent et en profondeur. Compte tenu de l’importance de cet enjeu, il est indispensable que les différents dispositifs de contrôle interne et externe s’imposent constamment à l’entreprise afin d’améliorer l’efficacité et le fonctionnement de la société. La mise en place des sécurités permanentes dans nos entreprises, est une nécessité vitale pour assurer la pérennité et l’amélioration continue des performances. C’est la raison pour laquelle toute entreprise doit renforcer constamment son système de contrôle interne, sa maitrise des risques…, qui représente un garde-fou contre d’éventuelles irrégularités. Il convient de souligner à cet effet que l’activité de l’audit interne a fait preuve dans les pays développés de son potentiel contributif à l’amélioration du système de contrôle interne en agissant sur l’efficacité et l’efficience, si, elle est mise en place selon les normes internationales. Ainsi, la norme 2120 sur le contrôle stipule que l’audit interne doit maintenir un dispositif de contrôle interne approprié dans l’organisation en évaluant son efficacité et son efficience et en incitant à son amélioration continue. Notre travail de recherche s’articule sur l’importance de la fonction audit interne au sein des entreprises industrielles algériennes en tant qu’activité productrice des plus-values, appelées « performances », que nous allons développer sous le thème : « uploads/Management/apport-de-l-x27-audit-interne-a-la-performance-des-entreprises-industrielles-algeriennes.pdf
Documents similaires
-
16
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 10, 2021
- Catégorie Management
- Langue French
- Taille du fichier 2.5697MB