PLAN INTRODUCTION I-GENERALITES SUR LE TABLEAU DE BORD A-DEFINITION ET UTILITE

PLAN INTRODUCTION I-GENERALITES SUR LE TABLEAU DE BORD A-DEFINITION ET UTILITE B-OBJECTIFS ET RÔLES C-FONCTIONS ET COMPOANTES II-ELABORATION DU TABLEAU DE BORD A-PREALABLES A L’ELABORATION B-DEMARCHE D’ELABORATION C- III-CAS PRATIQUE CONCLUSION INTRODUCTION L’environnement de plus en plus concurrentiel dans lequel évoluent les entreprises, oblige les gestionnaires à mettre en place une gestion rigoureuse orientée vers la performance, et à un suivi permanent des activités et des ressources. Ils sont appelés à une meilleure évaluation des résultats. Le choix d’un outil qui permet de répondre à ces préoccupations a porté sur le tableau de bord. Elaborer cet outil nécessite d’abord l’acceptation de tous les acteurs de l’organisation et constitue une base de communication pour tous. C’est de façon synergique que l’on définit sa composition, sa période de définition et enfin sa compréhension. Il n’existe pas un type de tableau défini pour les entreprises ni un tableau de bord « prêt à porter » : il doit être adapté aux besoins de son destinataire. Il est présenté de plusieurs manières en fonction des besoins exprimés. La compréhension peut connaître une divergence selon le milieu et le temps. Tout cela dépend des objectifs fixés au départ, de la destination de l’outil. Il faut aussi que son contenu permette d’atteindre la performance souhaitée. GENERALITE SUR LE TABLEAU DE BORD DE GESTION A- DEFINITION ET UTILITE 1 Définition D’après Claude Alazard et Sabine SEPARI, le tableau de bord de gestion est un ensemble d’indicateurs organisés en systèmes suivis par le même responsable pour aider a décider, à coordonner, à contrôler les actions d’un service. Pour Yves DERONGE et Karine CERRADA, le tableau de bord de gestion peut se définir comme un tableau de synthèse reprenant périodiquement une série d’indicateurs clés pour le suivi de la gestion globale d’une organisation ou de la gestion locale d’un centre de responsabilité. Selon D. BOIX et B. FEMINIER, le tableau de bord de gestion est un outil destiné au responsable pour lui permettre, grâce à des indicateurs présentés synthétique, de contrôler le fonctionnement de son système en analysant les écarts significatifs afin de prévoir et de décider pour agir. Nous pouvons donc convenir avec ces différents auteurs pour affirmer que le tableau de bord de gestion est un flux d’informations nécessaires à tout système décentralisé de gestion prévisionnelle: (en ce sens que)  L’installation du tableau de bord suppose l’existence dans l’entreprise d’une gestion prévisionnelle lui permettant à s’assigner des objectifs précis. Le tableau de bord de gestion sert à contrôler fréquemment la réalisation des prévisions ou, au contraire à mettre en évidence les secteurs ou l’entreprise n’a pas atteints ses buts.  Le tb est nécessaire à tout système décentralisé parce que dans un tel système chaque centre de responsabilité est amené à évaluer ses propres prévisions dans le cadre de l’objectif global de l’entreprise, et s’engage à les réaliser. Lorsque l’entreprise constate un écart dans sa trajectoire, elle doit être en mesure de déceler le centre de responsabilité qui en la cause. Le tb permet de réaliser une telle recherche dans un délai suffisamment bref pour qu’une action puisse être effectivement menée.  Le tableau de bord de gestion est un flux d’informations hiérarchiques ou latérales circulant entre les centres de responsabilité dont les réalisations sont interdépendantes. En effet, le tb doit fournir à chaque responsable les données concernant son environnement qu’il soit interne ou externe, afin qu’il puisse réagir aux variations de la conjoncture et aux prévisions défectueuses d’un centre de responsabilité connexe. 1.1- contenu du tableau de gestion Le tb est un instrument de synthèse et doit le demeurer. Un document trop volumineux, trop complet et trop complexe risque de ne pas être utilisable. Il est important, pour l’efficacité du tb, de ne faire remonter que des indicateurs caractéristiques en nombre limité. Ces données portent le plus souvent sur les seuls résultats du délégataire. Mais ils peuvent comporter aussi certaines informations latérales et d’environnement (à savoir) : Les informations systématiques : elles peuvent être classées en trois groupes : les quantités, les recettes et les dépenses. Pour limiter le nombre des indicateurs, il faut centrer le tableau de bord sur les seules informations : Exploitables, c’est-à-dire, susceptibles de conduire à une décision de gestion dans le court terme ; Correspondant à des points-clés dont l’importance se mesure au poids qu’ils ont sur les résultats. Les informations latérales : le tableau de bord de gestion doit être étroitement adapté aux responsabilités de chacun puisqu’il sert à l’action. Il ne doit normalement comporter que des informations relevant du domaine du responsable et sur lesquelles celui-ci peut agir. Il se peut cependant que d’autres informations extérieures lui soient utiles et même nécessaires pour lui permettre de remplir correctement sa mission. • Information sur les activités convergentes : il s’agit des cas dans lesquels deux activités ou plusieurs sont étroitement complémentaires pour la réalisation d’un objectif. Par exemple, des informations relatives aux commandes passées par des clients (responsabilité commerciale) permettront au responsable de la production de mieux orienter son action en matière de rythme de fabrication, niveau des stocks de produits finis, etc. Inversement, le responsable commercial aura intérêt à connaître le rythme de fabrication et le niveau des stocks pour apprécier les résultats en matière de prise de commande et orienter sa politique vis-à-vis de la clientèle. • Informations sur l’environnement : répondant aux mêmes besoins, certaines informations relatives à l’environnement (évolution socio-économique du pays, les fournisseurs etc…) peuvent être utiles. Leur nombre doit être strictement limité. Les informations exceptionnelles : elles servent à attirer l’attention du délégant sur un évènement exceptionnel (favorable ou défavorable) qui a pu survenir dans les activités d’un centre de responsabilité au cours de la période. 1 2 Les divergences entre le tableau de bord et les principaux outils de gestion Le tb et la comptabilité générale : la comptabilité générale permet d’élaborer deux séries de documents au sein de l’entreprise : Les journaux divisionnaires qui retracent toutes les opérations au jour le jour ; Les documents de synthèse qui sont établis le plus souvent à un rythme trimestriel, semestriel ou annuel. Ces documents fournissent certes des informations utiles pour le calcul des ratios financiers. Cependant, elles sont trop globales et d’une faible périodicité ; ce qui réduit dans bien des cas, leur utilité dans les prises de décision. L’acte de gestion a souvent besoin d’informations spécifiques pour s’orienter (le chiffre d’affaires par produit, par exemple). La comptabilité générale ne fournit pas ces informations. D’un autre côté, elle privilégie l’exactitude et la précision ; ce qui implique des délais importants pour rendre les informations disponibles. Le tb est soumis à la nécessité de disposer d’informations rapides, même si elles sont approximatives. La sélection qu’il opère au moyen d’indicateurs partiels concernant les activités les plus importantes est contraire au caractère trop global et général de la comptabilité. Il accorde une importance certaine aux informations exprimées en volume ; ce qui n’apparait pas en comptabilité. Enfin, le tb, contrairement à la comptabilité générale établi un lien entre la nature des données et les responsabilités. Malgré ces divergences, les informations utilisées pour l’établissement de tb sont d’origine extra-comptable et statistique. Le tb et la comptabilité analytique : Les documents analytiques sont déformés par leur cohérence comptable. La comptabilité analytique utilise une procédure qui permet de vérifier l’exactitude des calculs, mais celle-ci peut être lourde de conséquences. On peut le constater lorsque la comptabilité analytique (en coûts complets) impute à des sections dites principales, les frais d’une autre section dite auxiliaire. Cette étape est certes nécessaire pour retrouver le résultat comptable, mais elle peut aboutir à faire supporter aux sections principales des charges sur lesquelles elles n’ont aucun contrôle. Pour être en accord avec la comptabilité générale, la compta analytique utilise pour la répartition des charges, des clés de répartition qui peuvent fausser la mesure des performances des centres de responsabilité. Le tb n’utilise pas les clés de répartition, préférant ainsi l’objectivité à la cohérence purement comptable. Le tb est un document synthétique. Son destinataire se contente d’un nombre limité d’indicateurs significatifs. La compta analytique ne répond pas d’un tel impératif. Malgré ces divergences, la compta analytique constitue une source privilégiée d’information pour le tb. Le tb et la gestion budgétaire : Les budgets sont des doc assez détaillés. Le tb est un outil plus synthétique et plus léger. Le tb est soumis à l’impératif de la rapidité et admet de ce fait des approximation. Les résultats des contrôle budgétaire ne sont connus qu’un mois ou plus après la fin de la période référence. Le tb a un délai de5 jours pour être mis à jour. Les charges de travail inhérentes au contrôle budgétaire ne permettent pas de sortir les résultats selon une périodicité très rapprochée. Tel n’est le cas du tb. Pour éclairer en permanence lamarche de l’entreprise, les infrmations doivent fréquemment être mis à jour- la périodicité est plus grande au fur et à mesure que l’on descend les marches de la hiérarchie. Cependant une gestion budgétaire adaptée à la vie de l’entreprise est une uploads/Management/ le-tableau-de-bord-de-gestion.pdf

  • 29
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Oct 11, 2021
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.1730MB