LIVRET DE L’ÉTUDIANT 2014-2015 5 Edito 8 Informations générales sur l’établisse

LIVRET DE L’ÉTUDIANT 2014-2015 5 Edito 8 Informations générales sur l’établissement 9 1.1 Organisation générale 10 1.2 Personnels 12 1.3 Calendrier 12 1.4 Horaires et ouverture des locaux 13 1.5 Bibliothèque 14 1.6 Équipements techniques 17 Pédagogie 18 2.1 Objectifs, organisation, cursus 21 2.2 Modalités de contrôle et d’évaluation, diplôme 24 2.3 Équipe pédagogique et intervenants 26 Informations générales sur les programmes de cours 27 Liste des programmes proposés 32 1re année Tableau des crédits Descriptif des cours 49 2e année Tableau des crédits Descriptif des cours 64 3e année Tableau des crédits Descriptif des cours 78 International Échanges internationaux 80 La recherche 83 Expositions, publications 85 Vie étudiante 89 Devenir des anciens étudiants 1. Adrien Pezennec 2. Steven Daniel 3. B. Bellabas 4. Leslie Moquin 5. Marine Segond 4 5 3 2 1 5 Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », Antoine-Lauren t de Lavoisier, d’après Anaxagore in Traité élémentaire de chimie, Chapitre I, p. 107, Éd. Cuchet, Paris, 1789. Impossible maintenant d’ignorer l’évolution fulgurante et continue d’un ensemble de technologies qui, de manière encore empirique mais effective, tendent à refondre le principe même de la photographie (et peut-être même son sens étymologique), celui d’une technique permettant d’obtenir une image durable d’objets, quels qu’ils soient, par l’action de la lumière sur une surface sensible. Aujourd’hui, la surface sensible a été remplacée par un capteur assez puissant pour enregistrer quoi que ce soit dans l’obscurité et les images sont devenues portables, tactiles, tangibles, transitoires, fugaces, contingentes, éphémères, comme on voudra. Bref, la pratique de la photographie dépend de moins en moins des fabricants historiques d’appareils de prise de vues, d’optiques ou d’agrandisseurs que des firmes électroniques qui réforment en permanence notre quotidien, dans tous les domaines, ceux de la connaissance ou de la communication par exemple. C’est donc un fait acquis : ces ingénieurs électroniciens, en concevant à la fois des nouveaux moyens et des nouveaux supports de communication (désormais, en faisant l’acquisition d’un téléphone mobile, on s’équipe simultanément d’une caméra très convenable), ont libéré la production d’images, entraînant du même coup une démocratisation rapide de la pratique photographique. Cette révolution modifie radicalement l’ancien paradigme photographique, basé sur la technique, la primauté de la prise de vue, la matérialité ou encore l’objectivité de l’image. Alors que l’enregistrement visuel formait autrefois un univers autonome, fortement identifié, ce qui le caractérise à présent est son intégration au sein de systèmes polyvalents. 6 Déjà, au début des années 1990, la numérisation de la photographie était décrite à la fois comme une révolution et comme une catastrophe par bon nombre de spécialistes. Prolongeant l’approche techniciste traditionnelle, ils voyaient ainsi dans le passage au pixel la ruine de l’indicialité (chère à Roland Barthes puis à Henri Van Lier) et osaient annoncer, avec une stupéfiante naïveté, la fin de toute confiance en la véracité des images. Comme l’écriture avait transformé le langage en information, lui apportant d’irremplaçables propriétés de conservation, de reproduction ou de transmission, la numérisation, en réduisant la matérialité des images, leur conférait et leur confère toujours une plasticité ainsi qu’une mobilité inédites. Sous l’aspect de fichiers faciles à copier ou à manipuler, l’objet iconique s’est tout à coup transformé en image fluide. Cette première étape de la transition numérique a eu des conséquences majeures sur l’industrie photographique : simplification des procédés et des procédures, disparition progressive des laboratoires de développement, multiplication des bases de données numériques, chute des prix, etc. Pourtant, malgré ce saut technologique considérable, on a pu se réjouir de voir l’extraordinaire continuité des formes et des usages, comme si de rien n’était. La transition numérique n’a donc affecté qu’à la marge les pratiques visuelles. Contrairement aux prédictions les plus sombres, les journaux n’ont pas renoncé à publier des reportages illustrés, les parents à prendre en photo leurs enfants ou leurs animaux, les touristes à enregistrer des souvenirs, etc. À l’instar d’une automobile qui aurait troqué un moteur thermique pour un moteur électrique, la photographie a finalement préservé l’essentiel de ses fonctions. Il n’y a donc pas eu de catastrophe du visible, juste une rationalisation du domaine. Cependant, force est de constater que les images, utilisées comme 7 supports de récit ou espaces de projection (cf. Snapchat ou Facebook), interviennent aujourd’hui dans notre civilisation ordinaire de façon décorative ou utilitaire, à des fins principalement référentielles, comme des outils de transaction, des témoignages de formes ou d’événements culturels alors que les visual studies en général et l’histoire de l’art en particulier privilégient une approche autonomiste des images, bien loin de leurs usages réels. Seule la prise en compte de la globalité des dispositifs, des circulations et de l’interaction avec la réception permet de comprendre les particularités (voire les vertus) des ressources visuelles. Aussi, plus que jamais, l’ENSP se donnera pour objectif de dégager en permanence les conditions théoriques d’une analyse du rôle du visuel dans la culture tout en s’investissant, en cohérence avec les instruments, les outils, les appareils sujets aux potentiels évolutifs de la technologie, dans les expérimentations pratiques à valeur artistique. L’enjeu consiste à concilier la pensée esthétique aux irrésistibles développements de ces techniques de pointe dont la propagation, certes optimise notre rapport au monde, mais en complexifie aussi notre perception, modifiant conséquemment nos comportements d’êtres sociables et, bien sûr, toutes les activités conscientes et créatrices que se doit de développer un(e) étudiant(e) inscrit(e) en école d’art. Comme ces technologies offriront de nouvelles perspectives de représentation et, forcément, de nouveaux champs à explorer, la pédagogie de projets propre à l’ENSP, depuis longtemps attentive au(x) regard(s) qui s’invente(nt) sans relâche, saura s’y engager avec la conviction profonde et sincère qu’on lui connaît. Rémy Fenzy, Directeur 1 INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR l’ÉTABLISSEMENT 1. Rebecca Topakian 2. Vincent Duault 3. Rachael Woodson 4. Clément Gérardin 4 3 2 1 9 1.1 organisation générale L’École nationale supérieure de la photographie est un établissement public administratif d’enseignement supérieur sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication (décret no 2003-852 du 3 septembre 2003). Au sein de ce Ministère, elle est rattachée à la Direction générale à la création artistique (DGCA) et, au sein de cette Direction, au Département des écoles supérieures d’art et de la recherche (DESAR) du Service des arts plastiques. Elle est régie par un conseil d’administration composé de 14 membres (article 7 du décret de 2003). La Présidente du Conseil d’Administration, nommée par le/la Ministre, est Mme Delphine Ernotte-Cunci . L’Établissement public est doté de trois commissions spécifiques, qui se réunissent au moins deux fois par an : •  Un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail (CHSCT) •  Un Comité Technique (CT) •  Une Commission de la Recherche, de la Pédagogie et de la Vie étudiante (CRPVE) La Commission de la Recherche, de la Pédagogie et de la Vie Étudiante comprend sept membres (un président ; trois représentants des enseignants, élus pour une période de trois ans renouvelable ; deux représentants des étudiants, élus pour une période d’un an renouvelable ; un représentant des personnels techniques d’assistance pédagogique, élu pour une période de trois ans renouvelable). La commission peut entendre des experts issus de l’établissement ou des personnalités extérieures. Elle est consultée sur : •  L’adaptation des enseignements aux objectifs de formation. •  La définition des orientations pédagogiques et de recherche de l’établissement. •  La définition des recherches susceptibles d’être conduites qui permettent l’évolution des enseignements supérieurs dans le domaine des arts plastiques. •  La répartition des fonctions d’enseignement permanentes et temporaires entre les diverses disciplines pouvant être enseignées dans l’établissement, ainsi que sur les compétences et qualifications correspondantes. •  L’attribution de bourses de voyage et d’études. •  La mise en œuvre des partenariats et des échanges. 10 1.2 personnels Équipe de direction Directeur Rémy Fenzy Secrétaire général Philippe Guignard Directrice des études Laurence Martin-Cambreleng laurence.martin@ensp-arles.com Équipe administrative Assistante de direction Maria Da Cunha et du secrétariat général 04 90 99 33 41 maria.dacunha@ensp-arles.com Secrétariat pédagogique Véronique Louviot 04 90 99 33 50 secretariat@ensp-arles.com Accueil – Standard Camille Gilles 04 90 99 33 33 camille.gilles@ensp-arles.com Assistante comptabilité Nathalie Montero 04 90 99 33 40 nathalie.montero@ensp-arles.com Responsable administrative Isabelle Mengual et financière 04 90 99 33 53 comptabilite@ensp-arles.com Secrétaire des Relations Laurence Canaux internationales 04 90 98 78 78 et du 3 e cycle laurence.canaux@ensp-arles.com Expositions et publications Florence Maille, responsable Anaïs Bohème, assistante 04 90 99 44 44 florence.maillle@ensp-arles.com anais.boheme@ensp-arles.com Responsable Yannick Vernet des projets numériques 04 90 99 33 45 yannick.vernet@ensp-arles.com 11 Bibliothèque Marie Viguié, responsable Jean-Paul Jacques, secrétaire de documentation 04 90 99 33 39 bibliotheque@ensp-arles.com Régisseur technique Jean-Pierre Stuck 04 90 99 33 54 regisseur@ensp-arles.com Technicien de maintenance Olivier Vernhes, agent technique Freddy Lepori 04 90 99 33 34 maintenance@ensp-arles.com Agent de service Claudette Girard Équipe pédagogique (formation initiale) Professeurs permanents Caroline Bernard 04 90 99 33 49 Christian Gattinoni 04 90 99 33 48 Nicolas Giraud 04 90 99 33 49 Paul Pouvreau 04 90 99 uploads/Management/ livret-ensp3 1 .pdf

Documents similaires

Savoir –Faire technique ▪ Etude des projets télégestion ▪ Etude de télécommunic 0 0

Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉR 0 0

Votre entreprise Adresse CP - Ville Destinataire Adresse CP - Ville A<...>, le 0 0

De quoi parle votre dissertation ? Au-delà de l’efficacité et de la compétence 0 0

ADAPTATIONS : Élèves EBEP (TSA) – Analyse des besoins, définition des objectifs 0 0

GUIDE DE RÉDACTION D’UN PLAN DE COURS pour les programmes élaborés selon l’appr 0 0

EUROPEAN BUSINESS SCHOOL PARIS ACADEMIC OFFERING 2016-2017 COURSE CATALOGUE ACA 0 0

Retenir • Faire lire l’aide-mémoire, insister sur le mot somme : quand je calcu 0 0

Le modele classique : Hypo de base : Un seul mode d’organisation optimal. Les t 0 0

REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix – Travail – Patrie ---------- MINISTERE DE L’EMPLOI 0 0

• Détails
• Publié le Jan 30, 2022
• Catégorie Management
• Langue French
• Taille du fichier 1.8322MB