METHODOLOGIE DE L’AUDIT 2 SOMMAIRE PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE L’AUDIT I
METHODOLOGIE DE L’AUDIT 2 SOMMAIRE PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE L’AUDIT I. LES PRINCIPES & LES NORMES 1.1 LES PRINCIPES FONDAMENTAUX 1.2 LES NORMES 1.3 LE CODE DE DEONTOLOGIE II. LA COMPREHENSION DU RÔLE DE L’AUDIT 2.1 LA NOTION D’AUDIT 2.2 LE RÔLE DE L’AUDIT 2.3 LES OBJECTIFS DES AUDITS 2.4 LES DIFFERENTS TYPES D’AUDIT 2.4.1 L’AUDIT FINANCIER 2.4.2 L’AUDIT OPERATIONNEL III. L’ELABORATION D’UNE ANALYSE DES RISQUES 3.1 CONNAÎTRE & COMPRENDRE L’ENTREPRISE 3.2 ANALYSE DES RISQUES 3.3 REPONSES D’AUDIT & COUVERTURE DES RISQUES DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DE LA MISSION D’AUDIT IV. LES ETAPES SUCCESSIVES 4.1 LA PLANIFICATION 4.1.1 LA PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE 4.1.2 L’ELABORATION DU PLAN D’AUDIT 4.1.3 LA PROGRAMMATION 4.2 L’EXECUTION DE LA MISSION D’AUDIT 4.2.1 L’EVALUATION PREALABLE DU SYSTEME DE CONTRÔLE INTERNE 4.2.1.1 DEFINITION DU CONTRÔLE INTERNE 4.2.1.2 SYSTEME D’INFORMATION 4.2.1.3 DEMARCHE A ADOPTER POUR EVALUER LE SCI 4.2.2 LE CONTRÔLE DES COMPTES 4.2.3 OBTENIR LES PREUVES & DOCUMENTER LES TRAVAUX D’AUDIT 4.3 LA FINALISATION 4.3.1 LA RESTITUTION, LA VALIDATION, LE RAPPORT PROVISOIRE 4.3.2 LE MODE DE CLASSEMENT DES DOSSIERS DE TRAVAIL 4.3.3 LA REUNION DE CLÔTURE & LA REDACTION DU RAPPORT DEFINITIF 3 PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE L’AUDIT I – LES PRINCIPES ET LES NORMES 1.1 Principes fondamentaux Nous savons que la création d’une entreprise nécessite l’adoption d’une méthode rigoureuse et le respect d’un certain nombre d’étapes afin d’aboutir à un projet viable sur le plan législatif, juridique, réglementaire, commercial, fiscal et financier. Pendant la phase de réflexion, tout promoteur, s’assure que son projet est bien en adéquation avec les exigences liées à l’exploitation. Ensuite, il procède à une étude de marché ou étude de faisabilité qui lui confirme que le projet est susceptible d’intéresser une large cible. Enfin, il élabore un plan d’affaires qui intègre les comptes prévisionnels, le mode de financement, le choix du statut juridique de l’entreprise, les formalités à entreprendre, l’installation géographique, le système de sécurité, le recrutement des salariés, la sélection des indicateurs de gestion, etc. Puis intervient la phase de démarrage effective des activités, à ce stade, l’entrepreneur va chercher à mieux comprendre l’entreprise et son environnement. A l’aide d’une organisation performante, il s’efforcera de mettre en œuvre les moyens et les procédures qui lui permettront de contrôler l’efficacité commerciale, administrative et financière de l’entité afin de produire, in fine, des états financiers qui constitueront la synthèse de toute l’activité. Toutefois, comment pouvoir allier, sa performance et celle de l’entreprise en garantissant son intérêt, tout en respectant les principes et les règles de gestion et de bonne conduite avec les différents acteurs liés de près ou de loin à l’entreprise (Dirigeants, actionnaires, tiers, institutions de crédit, autorités publiques, clients et fournisseurs, salariés etc.). Telle est la problématique. Pour répondre à l’attente des différents acteurs liés à l’entreprise, le dirigeant doit se fixer un objectif de bonne gouvernance et chercher constamment à l’atteindre en appliquant les règles en matière de 4 déontologie, de gestion, de risque et d’audit. En d’autres termes, il doit se conformer strictement aux règles de bonne gouvernance. Dans ce module, nous ne ferons pas une énumération exhaustive des principes sur lesquels repose la bonne gouvernance, nous en retiendrons seulement quatre, à savoir : - l’équilibre des pouvoirs entre les différents acteurs pour la promotion d’une bonne communication et la circulation ascendante et descendante de l’information ; - la prévention et l’évaluation des risques ; - la transparence et la responsabilité ; - le contrôle. L’efficacité de la communication et la qualité des informations conditionnent en grande partie, le bon déroulement de l’audit. La communication est en premier lieu un acte d’information. En effet, quelque soit le canal utilisé, il y’a nécessairement la volonté, le désir de transmettre une information. On communique pour informer, s’informer, se connaître éventuellement, expliquer, s’expliquer, comprendre, se comprendre. Par ailleurs, parmi la combinaison de ces quatre principes, le contrôle tient une place importante car il permet de suivre et d’évaluer la performance de l’entreprise à travers l’information diffusée. Ces informations pour être acceptées par toutes les parties liées à cette entreprise doivent être validées par un intervenant indépendant, « l’auditeur ». Le mot AUDIT apparaît drapé d’une aura de sérieux et d’efficacité qui, si elle est tout à fait justifiée, n’en demeure pas moins étrange au vu du peu de connaissance que possède le grand public de cette activité. Pourtant simplement résumé, le mot audit apparaît comme étant une méthode de contrôle qui permet de comparer ce qui existe avec ce qui était initialement prévu. Toutefois, l’audit est avant tout une technique de travail précise, relativement contraignante. Un auditeur est avant tout un spécialiste de cette méthode. Même s’il est compétent en comptabilité, en droit, en finances, en marketing ou tout autre domaine, la caractéristique 5 essentielle d’un auditeur reste sa connaissance approfondie de la METHODOLOGIE de l’AUDIT. 1.2 Normes 1.2.1 Source des normes Les normes d’audit définissent les principes de base qui régissent l’activité. Elles représentent un cadre général permettant de déterminer dans le détail les procédures et les pratiques à suivre dans la démarche d’audit. La réalisation de toute mission d’audit, implique l’existence au préalable de règles précises, formalisées, connues et acceptées de tous les acteurs. C’est ainsi que les professionnels de l’audit sont soumis à des règles que l’on peut classer en trois grandes catégories « normes générales », « normes de travail » « normes de rapport ». Ces normes sont conçues par une Autorité supérieure extérieure à celle qui doit les appliquer. Pour certains aspects, ces normes sont définies à un niveau national, régional ou international. - l’Ordre National des Experts Comptables et Comptables agréés (ONECCA). Il s’agit d’un établissement public à caractère professionnel regroupant exclusivement les personnes habilitées à exercer la profession d’Expert comptable ou de Comptable agréé, Cf. loi 2000-05 du 10 janvier 2000 ; - le règlement relatif au droit comptable dans l’espace UEMOA, système comptable ouest africain (SYSCOA) ; - le plan comptable bancaire et le dispositif prudentiel applicable aux banques et aux établissements financiers de l’UMOA; - le Conseil Permanent de la Profession Comptable (CPPC). Il veille au respect des conditions d’exercice de la profession comptable dans l’UEMOA ; - le Conseil National de la Comptabilité (CNC). Il a pour mission d’assurer la coordination et la synthèse des travaux de normalisation comptable. Il veille à la bonne application et à l‘interprétation correcte des normes comptables. Il donne un avis sur tout projet de réglementation d’ordre comptable et soumet au 6 CCOA toutes propositions relatives à une modification des normes comptables ; - le Conseil Comptable Ouest Africain (CCOA) chargé de la coordination ainsi que de la synthèse des recherches théoriques et méthodologiques du CNC de chaque Etat de l’UEMOA, relatives à la normalisation et à l’application des règles comptables ; - le Traité relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA) ; - l’International Accounting Standards Committee, (IASC) devenu (IASB). L’IASB formule les normes comptables à l’échelle internationale et contribue à l’harmonisation des pratiques comptables et de la présentation des états financiers ; - les normes de l’International Accounting Standards (IAS) et celles de l’International Financial Reporting Standards (IFRS), de l’international Standard on Auditing (ISA), de l’International Auditing Assurance Standards (IAAS), de l’International Federation of Accountants (IFAC), de l’international Organisation of Supreme Audit Institutions (INTOSAI) etc. Cependant, il existe des domaines particuliers où l’auditeur doit se faire préciser les critères de référence à prendre en compte avant même d’accepter la mission. Ce sera le cas, lorsque l’audit porte sur des éléments qualitatifs pour lesquels les normes ne sont pas faciles à préciser. Par ailleurs, l’activité de l’audit elle-même est réglementée et soumise à un contrôle désigné « contrôle de qualité ». En règle général, les normes comptables et les normes d’audit définissent les objectifs que doivent atteindre les professionnels de l’audit. En d’autres termes, elles commandent l’activité d’audit. 1.2.2 Déontologie Déontologie vient du mot grec deon–tos qui signifie devoir, ce qu’il faut faire. La déontologie est une déclinaison de la morale : l’éthique. L’éthique, science de la morale, représente dans « l’agir », la recherche de ce qui est bien, de ce qui contribue au bonheur de tous. La déontologie 7 peut être assimilée à une éthique formalisée, reconnue et sanctionnée qui est appliquée à un domaine professionnel spécifique. Elle implique une régularité et une objectivité des comportements. Il est attendu de tout professionnel de l’audit qu’il respecte et applique les principes fondamentaux de comportement suivants : - Intégrité : base de la confiance et de la crédibilité accordées au jugement de l’auditeur. Il doit faire preuve d’honnêteté intellectuelle et de droiture dans la conduite de ses missions et s’abstenir de tous agissements contraires à la probité et à l’honneur. Ainsi, il doit affirmer son opinion en son âme et conscience en étant capable de résister aux pressions de toute nature de la part des dirigeants. Ne pas craindre par exemple le non renouvellement du mandat. - Objectivité :l’auditeur doit veiller tout au long de sa mission à conserver une attitude impartiale caractérisée par l’absence de uploads/Management/ methodologie-de-l-x27-audit.pdf
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- Publié le Nov 22, 2021
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