Méthodologie pour construire un questionnaire d’enquête Cette méthodologie a ét

Méthodologie pour construire un questionnaire d’enquête Cette méthodologie a été élaborée à partir des sources suivantes : 1. Dossier spécial : Comment réaliser une enquête par questionnaires 2. http://economics.free.fr/outils/sondages/ensemble.htm 3. Christophe Lejeune - Methodologie - Questionnaires Même s’il n’y a pas de recette miracle pour réaliser une bonne enquête et obtenir à tous les coups des résultats pertinents, il existe des règles incontournables à respecter à chaque étape. Une enquête par questionnaires est un vrai projet : elle implique des objectifs clairs, une méthodologie et une organisation rigoureuses, une planification précise et, bien sûr, des investissements parfois importants en temps. Etape 1 : la construction de l’enquête : I. La définition des objectifs : A.Le sujet traité : Gardez à l'esprit, lorsque vous vous lancez dans un projet d'enquête, que votre objectif est de répondre à une interrogation. - Quel est le sujet ciblé ?: - Quelle est la population étudiée ? II. La conception du questionnaire Un mauvais questionnaire posé à 1000 personnes est certainement moins instructif qu’un bon questionnaire posé à 200 personnes seulement. La phase de rédaction est donc essentielle dans la réussite du projet d’enquête. L’idée principale qui doit guider la conception du support d’enquête est la suivante : un bon questionnaire doit permettre un bon traitement. En effet, vous ne pourrez retirer de votre questionnaire que ce que vous y aurez mis. Les objectifs d’analyse doivent donc être pris en compte dès cette étape. Un bon questionnaire doit contenir tous les éléments nécessaires à un traitement pertinent des données, dans une organisation visant à optimiser le recueil de réponses sincères de la part des personnes interrogées. A. Les parties indispensables Votre questionnaire doit comporter obligatoirement, en plus des questions d’opinions et de comportements relatives à l’objet de l’étude, une partie signalétique permettant de caractériser chaque répondant.L’interprétation des résultats se basera notamment sur le croisement de ces deux catégories de variables, appelées respectivement variables à expliquer et variables explicatives.En effet, vous pourrez comprendre les jugements et les comportements des personnes interrogées en fonction de leurs caractéristiques signalétiques.Lorsqu’il s’agit de consommateurs, les questions signalétiques sont généralement le sexe, l’âge, la profession (CSP = Catégorie Socio-Professionnelle), la région, etc. Quelles sont les variables explicatives dans le questionnaire ? : B. Une organisation en entonnoir Pour rassurer la personne interrogée et obtenir des réponses fiables, il convient de procéder en "entonnoir” en partant des questions les moins engageantes aux questions les plus personnelles et du général au particulier. • Les questions d’introduction doivent être simples et claires. L’idéal est de commencer par des questions dichotomiques (qui admettent une réponse par oui ou par non) ayant une réponse évidente pour l’interlocuteur, en vue de mettre ce dernier en confiance. • On peut ensuite aborder plus sereinement les questions factuelles (habitudes, comportements) • puis les questions d’opinions (évaluations, satisfaction). • En ce qui concerne ces dernières, il est conseillé de regrouper les différents critères à évaluer en tableaux, ce qui raccourcit le questionnaire à la fois sur papier et dans l’énoncé (on ne répète pas plusieurs fois le libellé de la question). Cela permet également à la personne interrogée de “caler” inconsciemment une échelle qui sera utilisée de la même manière pour tous les critères. Pour vous aider et pour opérer des comparaisons avec des sondages précédemment réalisés : Document 1 : Sondage Ipsos : les jeunes aiment la presse : Deux jeunes de 15 à 25 ans sur trois aiment lire (19% beaucoup, 47% assez), indique un sondage Ipsos pour Télérama et la Fédération nationale de la presse française (FNPF), publié mercredi. 28% des jeunes avouent qu'ils n'aiment "pas beaucoup" lire et 6% "pas du tout", selon ce sondage publié à la veille du 14ème Congrès de la presse française à Bordeaux. Moins de la moitié (44%) affirment acheter "souvent" des magazines ou des journaux, et 31% déclarent lire "souvent" la presse gratuite. Les jeunes lisent aussi les journaux ou magazines achetés par d'autres personnes de leur foyer (37% le font souvent), ou empruntés à leur entourage (26% souvent). Ils considèrent que la presse est un moyen de s'instruire, de s'enrichir (93%), d'obtenir de l'information sur les sujets qui les passionnent (92%), d'être mieux informé (92%), ou comme un moment de détente et de plaisir (82%). Lire la presse est aussi utile pour leur activité scolaire ou professionnelle (69%), voire une habitude (61%). Quand on leur "parle de presse", les jeunes pensent d'abord aux quotidiens régionaux (48%), puis aux quotidiens nationaux (42%), aux magazines de loisirs (25%), féminins (18%), people (16%), sportifs (14%), d'actualité générale (13%) ou de télévision (13%). Concernant les quotidiens, 94% des jeunes estiment qu'ils sont un "moyen efficace" de s'informer et 86% de s'instruire. Mais les deux tiers jugent que leur présentation ne donne pas envie de les lire et 68% qu'ils ne sont pas assez illustrés. Seuls 13% les trouvent gais et colorés. Plus de la moitié (52%) jugent que leur lecture "prend trop de temps" et que leurs articles sont trop longs, et 80% des jeunes estiment qu'ils "traitent trop les sujets sous un angle politique". Seuls 32% des jeunes estiment que les quotidiens donnent suffisamment la parole aux gens et 30% considèrent qu'ils sont réalisés "par des gens qui ne sont pas assez proches de la vie quotidienne". Concernant la presse magazine, 93% des jeunes la jugent agréable, 92% suffisamment diversifiée, 90% gaie et colorée, et 71% y voient un moyen de s'instruire. Ce sondage a été réalisé du 7 au 15 novembre 2003 auprès d'un échantillon représentatif de 900 personnes de 15 à 25 ans. http://www.exprim.org/actu/sujet.php?sujet=83 document 2 : rapport de mr Spitz : les jeunes et la presse Dans l’ensemble, la presse quotidienne d’information politique et générale jouit d’une bonne image auprès des jeunes. Selon les résultats d’une enquête conduite en février 2003 par BVA, les jeunes considèrent que la presse écrite est nécessaire pour comprendre en profondeur ce qui se passe (74%), suivre l’actualité (71%), développer son esprit critique (69%) et se faire une opinion (69%). Les personnes interrogées ne sont que 26% à estimer que le journal télévisé les informe suffisamment et 74% à avoir envie d’en savoir plus sur les sujets abordés. En outre, un sondage IPSOS de novembre 2003 montre que les jeunes aiment lire (19% beaucoup et 47% assez) et considèrent (à 82%) que la lecture est un moment de détente et de plaisir. Toutefois, plus encore que les autres catégories de la population, les jeunes lisent peu la presse quotidienne : selon Euro PQN, le nombre de lecteurs de la presse écrite est passé de 9 millions en 1994 à 8,38 millions en 2003, soit une baisse de 7% en 9 ans ; surtout, la tranche des 15-24 ans (1,4 millions) a chuté de 17,5% par rapport à 1994 et celle des 25-34 ans (1,363 millions) de 18%. En revanche, la part des 50-64 ans a progressé de 23% et s’établit à 1,9745 millions. Dans ce contexte, l’information des 15-25 ans passe essentiellement par la télévision, l’écoute de celle-ci représentant 16 heures par semaine pour les 15-19 ans et 21 heures pour les 20-24 ans. Ainsi, dans un sondage BVA réalisé en mars 2004, 1% seulement des 15-25 ans interrogés indiquent avoir l’impression que les jeunes s’informent avant tout par la presse écrite (contre 68% pour la télévision et 17% pour Internet). La relation des jeunes avec la lecture : l’analyse du BIPE Dans une étude réalisée en avril 2004 pour le compte du Syndicat de la presse parisienne, le BIPE analyse les raisons sociologiques pour lesquelles le taux de lecture régulière de la presse décroît chez les jeunes. : - la relation à l’écrit est moins étroite que pour les générations précédentes, comme en témoigne également la diminution du nombre de lecteurs de livres ; - la relation des jeunes avec l’information politique et générale s’est dégradée ; l’érosion constante des taux de participation aux élections politiques et syndicales est le signe de ce désintérêt ; - le développement de comportements utilitaristes de « zapping » nuit à l’expérience de la quotidienneté induite par la lecture des journaux : on n’achète le journal que les jours où on a le temps de le lire et où l’actualité donne envie de le faire. Il résulte de ce qui précède une érosion de la lecture de la presse quotidienne par les jeunes, très inquiétante car l’analyse des comportements de lecture depuis 1945montre une forte inertie de ces comportements tout au long de la vie. En d’autres termes, le niveau de lecture régulière atteint par une génération vers l’âge de 20 ans est au mieux conservé par cette génération tout au long de son cycle de vie, mais jamais augmenté. Par conséquent, « le renouvellement démographique entraînera mécaniquement un fort déclin de la diffusion de la presse quotidienne à moyen terme ». Cette situation se retrouve dans l’ensemble de l’Union européenne mais la France est particulièrement touchée : - le taux de pénétration de la presse quotidienne en France est l’un des plus faibles d’Europe :d’après l’Eurobaromètre uploads/Management/ methodologie-pour-construire-le-questionnaire-d-x27-enquete.pdf

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  • Publié le Fev 24, 2021
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