Collège Notre-Dame de Jamhour Février 2021 Classes de 1res 4 et 6 La question d

Collège Notre-Dame de Jamhour Février 2021 Classes de 1res 4 et 6 La question de grammaire « L’étude de la grammaire n’est pas une fin en soi »  La grammaire est définie comme morceau de phrase bien limité, isolé entièrement du contexte.  Le but principal est de « simplifier » le rapport à la grammaire pour maîtriser l’expression orale et écrite, en production comme en réception.  L’étude de la syntaxe par exemple se fait à travers l’étude des relations entre les mots dans une phrase, l’ordre des mots et non pas leur sens !  Elle sera donc traitée en classe et à l’exposé en dehors des effets de sens et de son intérêt sémantique !!!  La question de grammaire sera traitée par l’élève après l’explication du texte (dans la première partie de l’oral) et sera notée sur 2pts. Précision sur le déroulement des EAF Session 2021 | BO spécial 6 du 31 juillet 2020 S’agissant de la question de grammaire, les notions rencontrées en classe de seconde, mais non approfondies en classe de première doivent être reconnues et mobilisables. Elles ne peuvent cependant pas constituer un ressort essentiel de la question posée au candidat. Les Objectifs de la classe de Première 1. Les subordonnées conjonctives utilisées en fonction de compléments circonstanciels de :  But  Cause  Conséquence  Condition  Concession 2. L’interrogation  Les distinctions entre l’interrogation directe et les interrogatives indirectes  La syntaxe de la phrase interrogative  La nature et la fonction du mot interrogatif 3. L’expression de la négation (en derniers recours !)  Les différentes formes de construction de la négation  La phrase négative : la préfixation, l’opposition lexicale (antonyme)  Le fonctionnement pragmatique de la négation : négations partielles, énonciations implicites etc. 4 questions sont possibles autour d’un petit segment de phrase  Étudiez la négation  Étudiez l’interrogation  Étudiez la subordination  Étudiez les relations logiques | la circonstance. La démarche est toujours la même → Identifiez → Manipulez → Expliquez Compétences évaluées selon le BO du 31 juillet 2020 → Mobilisation des savoirs linguistiques pertinents pour l’analyse faisant l’objet de la question. → Capacité à mobiliser un lexique grammatical pertinent → Capacité à construire une analyse syntaxique, à réfléchir sur des faits linguistiques. En quoi consiste la manipulation ? Il est essentiel de combiner la présentation des questions de grammaire avec des exercices de manipulation syntaxique et morphologique (commutation, déplacement, suppression, adjonction, pronominalisation, passage à la voix passive) qui permettent d’améliorer les compétences d’expression, l’objectif n’étant pas de faire des élèves des linguistes, mais des locuteurs possédant une maîtrise satisfaisante de la langue. a) La commutation : substitution d’un élément linguistique par un autre de même niveau dans le but de dégager des distinctions pertinentes. La commutation est très utile pour les questions autour des relations logiques et des relations au sein de la phrase complexe. Comme elle était en avance, elle prit un café. → Parce qu’elle était en avance, elle prit un café b) Le déplacement : outil utile pour que les élèves déterminent la valeur circonstancielle d’une proposition subordonnée « quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui, sans s’arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens. » Stendhal, Le Rouge et le Noir. → « quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens, sans s’arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié. » c) La suppression : outil utile pour que les élèves déterminent la valeur circonstancielle d’une proposition subordonnée « quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui, sans s’arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens. » Stendhal, Le Rouge et le Noir. → « quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui X voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens. » d) L’adjonction : addition ou ajout très utile pour expliciter les relations logiques et des relations au sein de la phrase complexe mais aussi les accords dans le GN « Il est sournois et porte un sabre, répondait le voisin, il serait assez traître pour leur couper la figure. » Stendhal, Le Rouge et le Noir → Il est sournois et porte un sabre, répondait le voisin, il serait donc assez traître pour leur couper la figure. → Il est sournois et porte un sabre, répondait le voisin, de sorte qu’il serait assez traître pour leur couper la figure. → Il est sournois et porte un sabre, répondait le voisin. Par conséquent, il serait assez traître pour leur couper la figure. e) La pronominalisation : transformation par laquelle on remplace un GN par un pronom. Deauville était toujours là, dans sa mémoire. Elle avait passé à Deauville ses plus belles vacances. → Deauville était toujours là, dans sa mémoire. Elle y avait passé ses plus belles vacances. → Deauville où elle avait passé à Deauville ses plus belles vacances, était toujours là, dans sa mémoire. → Elle avait passé à Deauville, qu’elle avait toujours en mémoire, ses plus belles vacances. f) Le passage à la voix passive ou la passivation : Problème soulevé par les élèves eux-mêmes vu que le passage à la voix passive n’est pas toujours possible. N.B. La maitrise du « Verbe » est indispensable dans l’exercice de manipulation.  La construction : verbe d’état, verbe attributif, verbe intransitif, transitif direct, indirect.  Le mode : indicatif, subjonctif, impératif, conditionnel | infinitif, participe, gérondif.  La voix : active, passive, pronominale, impersonnelle.  Le temps : simples et composes (auxiliaire + PP du verbe)  La conjugaison : personne, genre, nombre.  Etc. I. Cours | Quelques rappels | Quelques repères 1. Les subordonnées conjonctives utilisées en fonction de compléments circonstanciels de :  But  Cause  Conséquence  Condition  Concession Les subordonnées conjonctives circonstancielles ont toujours la fonction CC. du verbe de la proposition principale. Elles sont supprimables, souvent mobiles et remplaçables par un autre CC de la même nature ou de nature différente. On parle alors de manipulation. Ex: Comme il fait chaud, nous suffoquons. → Quand il fait chaud, nous suffoquons. → Nous suffoquons à cause de la chaleur. Elles expriment une circonstance ou une relation logique entre une principale et une conjonctive. Elles sont introduites par une conjonction | locution de subordination. Circonstance ou relation logique Conjonction ou locution de subordination Mode du temps de la subordonnée Exemple Cause Parce que, puisque, comme, vu que, sous prétexte que, étant donné que, du fait que, etc. Indicatif Nous suffoquons parce que la pièce est sombre. Conséquence Si bien que, de (telle) sorte que, au point que, de manière (à ce) que, à tel point que, si | aussi | tant…que, etc. Indicatif ou Subjonctif La pièce est sombre si sombre que nous suffoquons. Il fait trop sombre pour que nous suffoquions. But Pour que, afin que, à seule fin que, de peur que (but négatif), de crainte que (but négatif) etc. Subjonctif Nous ouvrons les fenêtres pour que nous respirions. Nous ouvrons les fenêtres pour que nous ne suffoquions pas. Condition Si + la concordance des temps Les temps des verbes indiquent si la condition est réalisable ou non. À moins que, à condition que, pour peur que, pourvu que, etc. Indicatif Subjonctif Si nous ouvrons les fenêtres, nous ne suffoquerons pas. Subordonnée | Principale Si + Présent, passé, futur = Même temps (condition déjà réalisée | le réel) Si + Présent = futur simple (condition probable | L’éventuel) Si + Imparfait = conditionnel présent (condition probable ou irréalisable | L’irréel du présent) Si + Plus-que-parfait = conditionnel passé (condition non réalisée | L’irréel du présent) Nous allons suffoquer, à moins que nous n’ouvrions pas les fenêtres. Comparaison Comme, ainsi que, de même que, comme si, plus | autant | mieux | moins| aussi…que, etc. Indicatif De même que nous suffoquons sans air, nous étouffons dans cette pièce. Concession Bien que, quoique, etc. Subjonctif Quoique la fenêtre soit ouverte, la chaleur reste forte. Remarque : Certaines subordonnées circonstancielles sont construites autour d’un participe. Elles sont appelées donc subordonnées participiales circonstancielles. Le participe possède un sujet différent de celui de la principale. Exemple : La chaleur s’accentuant, nous commençons à étouffer. Prop. Sub. Participiale | CC de cause Petit Rappel | Utile pour le repérage et la manipulation Phrase simple | Phrase complexe → Une phrase est simple ou complexe selon son nombre de propositions, c’est-à-dire d’ensembles de mots contenant un verbe et son sujet. → Phrase non-verbale | Pas de verbe conjugué | La phrase s’articule autour d’un autre mot que le verbe : un nom, un adverbe etc. → Phrase simple | Elle ne contient qu’une proposition : un seul verbe est conjugué. → Phrase complexe uploads/Management/ premiere-grammaire.pdf

  • 33
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jan 26, 2021
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.2743MB