Actes de colloque 2 SOMMAIRE Les enjeux d’une gestion optimale de la chaîne log

Actes de colloque 2 SOMMAIRE Les enjeux d’une gestion optimale de la chaîne logistique globale. Les bonnes pratiques de gestion de la performance pour améliorer les processus logistiques. Les prestataires de services logistiques et la gestion de l’empreinte carbone des chaînes logistiques : le cas de Maersk Logistics aux USA. Le management efficient de la logistique de distribution : Conception d’itinéraires optimisés de véhicules. L’apport des systèmes d’information et des outils d’aide à la décision à la gestion intégrée des chaînes logistiques. Les enjeux de l’optimisation de l’espace de stockage. Gestion stratégique des approvisionnements et des achats : le cas de BIOMETAL. Les pratiques de gestion logistique intégrée dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire : l’exemple de Wal Mart à Porto-Rico. La logistique de distribution et l’organisation de tournées. La gestion stratégique des entrepôts : l’exemple de l’entreprise HENKEL. Les enjeux de l’acquisition et de l’implémentation d’un nouveau système d’information et de décision logistique. Résumé des Echanges avec le Public. 3 7 10 12 15 18 21 24 27 30 34 38 Cliquez sur l'icône (flèche) pour retourner au sommaire Cliquez sur les titres des chapitres pour accéder au texte correspondant 3 Les enjeux d’une gestion optimale de la chaîne logistique globale. Elsa CORBIN, Maître de Conférences en Sciences de Gestion, Département Gestion Logistique et Transport, Institut Universitaire de Technologie – Pôle Martinique, UAG. ‟La gestion de la chaîne logistique globale : une philosophie orientée vers le client final. „ Selon l’ASLOG1 la logistique est l’«ensemble des activités ayant pour but la mise en place au moindre coût d’une quantité de produits à l’endroit et au moment où une demande existe ». Le transport, la livraison, la manutention, la préparation de commandes, la gestion des entrepôts, la gestion des stocks, la gestion des flux de production, et la gestion des flux d’approvisionnement font partie des activités que les acteurs sollicitent pour assurer la mobilité des flux physiques de marchandises de l’amont vers l’aval de la chaîne d’approvisionnement. Les fournisseurs, les industriels, les distributeurs, les prestataires de services logistiques, les détaillants, les grossistes, etc., sont tous des maillons de la chaîne logistique. Il convient d’administrer cette chaine de manière efficiente au risque d’entrainer des dysfonctionnements et par voie de conséquences, des surcoûts ainsi qu’une baisse globale du niveau de satisfaction des clients finaux. Les acteurs de la chaîne logistique sont confrontés à la gestion de plusieurs types de flux qui sont : - Les flux de production (matières premières, composants de produits, etc.), -  Les flux d’information (factures, accusés de réception de commandes, bonds de livraison ; commandes, avis de réception, réclamations, etc.) - Les flux financiers (avoirs, remboursements ; paiements, avances sur paiement, etc.). Un certain nombre de risques peuvent entraver lourdement la circulation des produits au sein de la chaîne logistique. L’objectif d’une bonne gestion de la chaine logistique consiste à réduire ces risques dans le but d’éviter toute perturbation des flux logistiques au sein des chaînes d’approvisionnement. Afin de minimiser les risques et de diminuer le niveau d’incertitude dans la chaîne logistique, les entreprises mettent en place une gestion spécifique de leurs flux. Il en existe différente sortes et elles sont appliquées en fonction de la configuration des organisations en présence dans la chaîne logistique. -  Dans les organisations en silo (configuration fonctionnelle de base), les fonctions sont indépendantes les unes des autres, les flux d’information sont verticaux, il existe peu de flux transversaux et la mutualisation ou l’optimisation globale de la gestion des flux n’est pas recherchée par les acteurs de la logistique. Dans ce contexte, on dispose de peu de visibilité et les stocks sont pléthoriques. 1 Association française pour la logistique 4 Les enjeux d’une gestion optimale de la chaîne logistique globale. -  En ce qui concerne les organisations intégrées, les interactions sont fortes entre les différentes fonctions de l’entreprise. Aussi, les flux d’informations sont transversaux, la circulation des produits dans la chaîne logistique est plus aisée, et la gestion de la planification, du pilotage et de la régulation des opérations logistiques est un processus intégré. Grâce à une telle organisation, il existe, au sein de la chaîne, une bonne lisibilité. On assiste, de plus, à la diminution du niveau des stocks et par là même à un accroissement des profits de l’entreprise. Ces résultats positifs sont directement liés à la maîtrise des coûts logistiques, à la mise à disposition auprès des clients de produits et de services de qualité ainsi qu’au respect des délais. Toutefois, cette optimisation rencontre des limites. Ses résultats sont quelque peu mitigés car la gestion des flux demeure localisée. En effet, chaque maillon optimise uniquement la gestion de ses flux, et donc in fine, la configuration revient à celle de la gestion en silos précédemment évoquée. Ainsi, on retrouve peu de visibilité à l’échelle de la chaîne logistique globale, des stocks pléthoriques aux frontières des entreprises, une gestion des commandes peu optimale et des difficultés à satisfaire les commandes des clients finaux.   La solution : une gestion globale de la chaîne logistique ou supply chain management. C’est une nouvelle philosophie managériale destinée à mieux administrer les flux. Apparue dans les années 1990, le supply chain management vise à obtenir une adéquation optimale entre l’offre d’une chaîne logistique et le client final. Cet objectif est atteint grâce à la synchronisation des flux. Cette synchronisation s’appuie sur une visibilité globale de toute la chaîne logistique. Avec une vision claire de l’ensemble de la chaîne logistique, l’entreprise réalise des prévisions de ventes plus fiables, une meilleure synchronisation de ses opérations logistiques et lui procure un pilotage plus efficient ainsi qu’une régulation plus juste de ses flux. Cette organisation efficace et efficiente des flux tout le long de la chaîne logistique globale rend cette l’entreprise plus réactive (réponse rapide à la demande), plus flexible (adaptabilité à la demande du client) et plus agile (elle doit être capable de continuer à fonctionner quoi qu’il arrive au sein de la chaîne logistique). Ces caractéristiques ne peuvent émerger que si l’on retrouve des pratiques collaboratives ainsi qu’une démarche de gestion intégrée des flux au sein de la chaîne logistique globale. Cette ambiance réticulaire s’accompagne souvent d’une vision commune partagée par tous les acteurs de la chaîne logistique. L’essor de telles pratiques dans les alliances logistiques contribue à la disparition des stocks pléthoriques et à la mise en place de stocks de sécurité. L’intégration des processus logistiques se fait alors pas à pas pour, à terme, intégrer totalement les processus nécessaires à la gestion de la circulation des flux logistiques dans le système logistique. 5 Les enjeux d’une gestion optimale de la chaîne logistique globale.   Différences et enjeux de la gestion logistique intégrée et de la chaîne logistique globale. La gestion logistique intégrée concerne la gestion des produits alors que la gestion de la chaîne logistique globale s’intéresse avant tout à la satisfaction du client, en particulier du client final. La gestion logistique intégrée vise une optimisation locale et intra organisationnelle des flux, tandis que la gestion de la chaîne logistique globale a comme objectif une administration rationalisée de l’ensemble de la chaîne logistique. Lorsque les acteurs de la chaîne logistique sont engagés dans une démarche de gestion logistique intégrée des flux, le pilotage se fait par fonction et par opération. Gérer la chaîne logistique de manière globale consiste à déployer, d’un bout à l’autre de la chaîne, un pilotage qui porte sur les processus. Dans un environnement d’administration intégrée des chaînes, l’indicateur clé est le profit, alors que pour les acteurs alliés dans un réseau logistique tourné vers une démarche processorielle, c’est avant tout la performance globale de la chaîne qui prime (le niveau de service, par exemple, constitue l’indicateur de performance). La coordination en matière de gestion des flux, dans une ambiance de logistique intégrée, passe par l’optimisation locale des opérations logistiques. Par ailleurs, la régulation des échanges entre les acteurs d’une chaîne logistique intégrée est assurée grâce à la rédaction de contrats, ou est régie par les rapports de force. Les acteurs d’une chaîne logistique administrée de manière globale, portés par une vision commune de la gestion de chaîne, prônent davantage le partage de la valeur engendrée par les membres du réseau. Le passage d’une gestion logistique intégrée de la chaine à un management global de cette dernière est loin d’être aisé, mais les résultats induits obtenus par l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique orientée processus sont loin d’être négligeables. Les pratiques de gestion en aval de la chaîne logistique globale. GMA  (Gestion Mutualisée des Approvisionnements) : plusieurs industriels mutualisent leurs moyens afin d’assurer le réassort de leurs clients à moindre coût et pratiquement en flux tendu. GPA  (Gestion Partagée des Approvisionnements) : l’industriel et le distributeur collaborent pour que de manière automatique le premier approvisionne le second. Quick Response :  mise à disposition, en temps réel, des données de sortie de caisses aux acteurs qui sont en amont afin que ces derniers réapprovisionnent très rapidement les distributeurs. CPFR  (intéresse tous les acteurs de uploads/Management/15sept-actes-logistica.pdf

  • 30
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Sep 03, 2021
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.5418MB