1 INTRODUCTION GÉNÉRALE Nous pouvons entendre par psychologie générale et cogni

1 INTRODUCTION GÉNÉRALE Nous pouvons entendre par psychologie générale et cognitive comme cette science qui étudie l’Homme adulte par opposition à l’enfant, dans son fonctionnement normal par opposition au pathologique et un angle comportemental par opposition aux aspects psychologique et l’ensemble des états et processus mentaux. Elle a pour objet d’étude les fonctions psychologiques qui sont la sensation, la perception, la personnalité, le langage, les émotions, l’intelligence, la mémoire, le raisonnement. L’apprentissage et le conditionnement. La question que nous pouvons nous poser est celle de savoir quelle peut être l’importance d’une étude en psychologie générale et cognitive. La suite de notre devoir nous permet d’en dire plus en développant au chapitre un intitulé ; Du behaviorisme au cognitivisme : l’évolution de la psychologie, la motivation et son émergence au chapitre deux, les émotions et leurs caractéristiques au chapitre trois et enfin quelques processus cognitifs au chapitre quatre. 2 CHAPITRE I DU BEHAVIORISME AU COGNITIVISME Introduction La psychologie est entendue comme une science qui étudie le comportement, les processus et les états mentaux. Elle a connu une évolution assez croissante. Au départ considéré comme l’étude de l’âme, elle a eu comme méthode l’introspection qui est l’étude de soi par soi-même, ayant pour fondateur William WUNDT. Vu les critiques apportés à cette méthode, la psychologie a grandi pour arriver à une méthode plus scientifique avec Watson : c’est le behaviorisme. I- Le behaviorisme : premier paradigme de la psychologie générale. Né aux États-Unis en 1913, le behaviorisme est conçu comme la science du comportement. I.I- Quelques mots sur Watson et son époque. Watson, de son vrai nom John BROADUS Watson, est un psychologue américain né en 1878 à Greenville aux États-Unis. Il entreprend des études dans plusieurs domaines tels que la philosophie, la psychologie et la physiologie à l’Université de Chicago dirigé par J.R Angell, il soutient en 1903, une thèse deb psychologie animal « Animal Education ». Après avoir exercé comme assistant chargé du laboratoire de psychologie à Chicago et ensuite comme professeur de psychologie à l’Université John Hopkins de Baltimore. Il devient vice-président de l’agence publicitaire de J.W Thompsom Company en 1920. Au début du XIVe siècle, les États-Unis font face à l’opposition entre deux écoles : le Structuralisme et le Fonctionnalisme. Cette rivalité a permis l’émergence du behaviorisme. I.2- La conception Watsonienne de la Psychologie Cette partie traite de la compréhension que Watson a de la psychologie. Il écrit d’ailleurs en 1913 que « la psychologie tel que le behavioriste le voit est une branche expérimentale purement objective des sciences naturelles. Son but théorique est la prédiction et le contrôle du comportement ». Watson veut ainsi décrire la psychologie behavioriste et remet en cause la psychologie introspective car dit-il, cette dernière est fondée sur des idées fausses et ses conclusions sont non-vérifiables. L’objet d’étude de la psychologie introspective étant la conscience, Watson estime qu’elle ne peut faire l’objet d’une étude scientifique. 3 Pour remédier à cette situation, Watson opte pour une méthode plus objective qui rend les faits publics. La conscience n’étant plus valide, le comportement (qui est une liaison entre un stimulus et réponse ou le paradigme S-R) est pris comme objet d’étude de la psychologie. Voyons quelle est la méthode utilisée. 1. 3₋ La méthode d’étude du behaviorisme La psychologie behavioriste contrairement à la psychologie introspective va user d’une méthode assez objective qu’est l’observation. Watson observe les faits ou les indices mesurables de façon objective. Cette méthode se réfère a la psychologie animale. En psychologie humaine, la méthode utilisée est l’expérimentation. Cette méthode permet de mesure et de prédire un comportement. Elle tient en compte la relation Stimuli₋Reponses (S- R). 2- Le Cognitivisme : Second paradigme de la psychologie générale Cette partie centre l’étude de la psychologie générale sur la cognition entendue comme le processus par lequel l’information d’information d’entrée est transformée, réduite, stockée et utilisée. 2.1- Le cognitivisme : Objet et méthode Le paradigme behavioriste a comme objet d’étude le comportement objectivement observable. S-R et tout ce qui n’est pas observable est renvoyé dans « la boite noire ». Le cognitivisme pense que pour prédire un comportement et mieux le contrôler, il faut tenir compte des mécanismes sous-jacents. Pour ce fait, le cognitivisme doit entrer dans la boite noire pour savoir sa constitution et son fonctionnement car la conduite humaine est influencée par le raisonnement, des phénomènes psychologiques non-observables. Fraisse résume le paradigme cognitif comme suit : S-P-R ; P étant la personnalité, S est la situation et R représentant la réponse. Le but du cognitivisme étant d’analyser scientifiquement les faits partage alors la même démarche que le behaviorisme qu’est la démarche expérimentale. 2.2- Émergence et développement de la psychologie cognitive L’émergence de la psychologie cognitive est marquée par la pensée gestaltiste ou psychologie de la forme. L’objectif général des gestaltistes est donc d’établir des lois expérimentales d’apparition et de transformation des formes. 4 CHAPITRE II LA MOTIVATION Introduction La motivation est une notion très complexe, difficile à comprendre. De toutes les définitions que ce terme renferme, nous allons nous attarder sur celle des behavioristes. Ces derniers définissent la motivation comme « l’ensemble des mécanismes biologiques et psychologiques qui permettent le déclenchement de l’action dans son orientation intensité et persistance » (LIEURY A. et FENOUILLET F, 1997). Quelle peut donc à cet effet être la vision d’une telle étude ? Dans la suite de notre travail, nous présenterons l’évolution de la motivation et certaines de ses théories. 1- L’Emergence de la motivation 1.1- Les premières approches motivationnelles Entendu comme cause du comportement humain, le concept de motivation au départ a été l’objet des débats philosophique et ensuite psychologique. Les philosophes voulaient comprendre ce qui pousse l’individu à agir. À cet effet, Aristote pense que ce sont des passions qui guident le comportement humain. Platon lui, va penser que c’est l’ensemble constitué d’appétit, du cœur et de la raison qui gouvernent les actions humaines. Epicure à son tour centre le comportement sur le plaisir. L’hédonisme rejoint la conception épicurienne en affirmant que le comportement s’explique par la recherche du plaisir et l’évitement du déplaisir (douleur). Au XXe siècle, l’empirisme vient relever les limites de la conception philosophique et base la motivation sur l’instinct qui ; selon Mc Dougall (1908) est une disposition physiologique héritée ou innée. Cette idée empiriste va interpeller les psychologues, les sociologues et économistes. Mais en psychologie, le débat est principalement basé sur l’inné et l’acquis. 1.2- Motivation et behaviorisme Le behaviorisme pense que la motivation est essentiellement l’effet d’apprentissage. Les comportements renforcés par le milieu social sons susceptible de réapparaitre que ceux qui ne le sont pas ou que ceux qui ont été punis. Pour cela, l’apprenant opte pour la récompense et évite la punition. (Skinner, Bandura) 5 1.3- Quelques repères généraux Dans cette partie, nous parlerons des différentes compréhensions de la notion de motivation. La motivation est couramment entendue comme la force qui nous pousse à faire ce que nous voulons faire, conditionnée par une récompense ou une sanction. Pour Prévost C, « la motivation s’inscrit dans la fonction de relation du comportement : grâce à elle, les besoins se transforme en but, plans ou projets ». (Dictionnaire de Psychologie 1991, p467). Spencer A. Rathus (1991, p236-237) définit les motivations comme « des états hypothétiques au sein de l’organisme qui activent le comportement et poussent vers un but ». Ces définitions de la motivation sont loin d’être épissées. 2- La théorie de la réussite et de l’échec 2.1- La motivation d’accomplissement Développée au départ par Murray (1938). Cette théorie est basée sur le concept de « need for acheivement » traduit en Français comme « besoins d’accomplissement ». Ce concept est défini comme « le désir de faire les choses rapidement et bien, de passer les obstacles, de réussir des activités difficiles et d’atteindre de hauts niveaux d’efficacité ». L’un des buts de l’apprentissage est de réussir au mieux d’éviter l’échec : c’est la motivation d’accomplissement. 2.2- L’auto-efficacité Cette approche postule « qu’un apprenant sera plus motivée s’il se considère comme la source et la cause principale de ses actions et s’il se sent compétent. De plus, un apprenant qui aime une activité s’engagera plus rapidement et plus intensément » (Deci, Vallerand). 3- La motivation du libre choix 3.1- Motivation intrinsèque et extrinsèque Il existe deux grands types de motivation : -La motivation intrinsèque : elle dépend de l’individu lui-même. Il se fixe des objectifs, construit des attentes et le renforcement est obtenu par l’atteinte des objectifs préalablement fixée. 6 -La motivation extrinsèque est provoquée par une force extérieure à l’apprenant ; c'est-à-dire lorsqu’elle est obtenue par la promesse d’une récompense ou par crainte de sanction venant de l’extérieur. 3.3- La réactance psychologique On parle de « réactance psychologique » chaque fois que la liberté de s’échanger dans un ou plusieurs de ces comportements libres est éliminée ou menacée de l’être, l’individu fait preuve d’une activation émotionnelle orientée à l’encontre de toute atteinte a sa liberté ou vers restauration de la liberté menacée ou éliminée. (BREHM, 1966) Selon l’importance que le comportement uploads/Management/kevine-psychologie-generale.pdf

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  • Publié le Oct 28, 2021
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