Le marché des cosmétiques : un secteur florissant 1) Le domaine des cosmétiques

Le marché des cosmétiques : un secteur florissant 1) Le domaine des cosmétiques en chiffres… a) Une croissance constante : De nous jours, les cosmétiques envahissent notre quotidien : maquillage, soin du corps et surtout parfums sont sur toutes les étagères de nos maisons mais aussi dans tous nos magasins. Bien qu’aujourd’hui ce secteur attire un grand nombre d’entrepreneurs, le problème est de savoir si ce secteur est bel est bien un secteur florissant. Notre étude de cas portera sur les cosmétiques et plus particulièrement sur le secteur de la parfumerie. Tout d’abord, faut savoir qu’aujourd’hui le secteur des cosmétiques et parfums, est un des plus grands secteurs d’activité. C’est un secteur qui, grâce à un grand potentiel d’innovation, ne cesse de se développer et connais donc une croissance continue depuis environs quinze ans. Le secteur des cosmétiques est marqué par une grande diversité de produits. Pour rappel, un produit cosmétique est une substance ou un mélange destiné à un usage externe. Le but étant de nettoyer, modifier l’aspect, protéger, ou bien parfumer les parties superficielles du corps humain. On peut citer un grand nombre d’exemple de produits cosmétiques comme le maquillage, les gel douches, les parfums etc. Comme nous pouvons le voir sur le graphe ci-dessus (basé sur les chiffres de 2017), la catégorie des parfums est l’une des catégories du secteur des cosmétiques qui réalise le plus de vente de produits. Autrement dit, les produits de parfumerie occupent une grande place dans le secteur des cosmétiques soit environs 22% de ce marché. Autrefois privilège d’une élite, les parfums sont aujourd’hui présents dans le quotidien de la majorité de la population française. En effet, une étude l’INSEE de 2017 montre que les français dépensent en moyenne 32% de leur budget total dans le marché de la « beauté et des soins personnels » (cosmétiques en tous genre) contre 9% en 1960. Les produits de toilette et de parfumerie sont en tête de liste et représentent 58% du budget « beauté et soins personnels » en 2015. La demande dans ce domaine est donc en constante croissance en particulier sur le web. C’est pour cette raison que le secteur de la parfumerie doit se développer et renouveler son offre. Par conséquent, les nombreux concurrents dans ce domaine doivent redoubler d’originalité pour répondre aux attentes de leurs clients. Le marché français des parfums enregistre chaque année une croissance moyenne de 3,4% depuis 2010 et le nombre de produits commercialisés dans le domaine de la parfumerie ne cesse d’augmenter. En effet, face à la demande croissante, les professionnels de ce domaine conçoivent de nouvelles déclinaisons, et variations de produits pour satisfaire la clientèle et leur proposer toujours plus de choix et des produits uniques qui leur ressemble. De plus, la nouvelle génération dite « les millenials » représentent aujourd’hui une grande partie des consommateurs de produits de beauté, les marques essayent donc de casser les codes de la beauté qui ont pu perdurer jusqu’à maintenant en commercialisant de produits plus « jeunes » et en mettant en place une communication (publicité, partenariats…) aux valeurs plus actuelles. On peut par exemple citer l’exemple de partenariats entre de grandes maques de cosmétique et des « youtubeuses » qui ont une grande visibilité et une grande influence sur la nouvelle génération de consommateurs. De même, les marques de ce domaine développent le commerce en ligne afin de s’adapter aux nouvelles habitudes de consommation. De même, les consommateurs sont de plus en plus exigeants que ce soit en ce qui concerne le maquillage, les produits pour les cheveux ou encore le parfum. En effet, avec l’arrivé en masse de blogs, de vidéos en tout genre mais aussi face à une plus grande diversité de produits, les consommateurs s’informent de plus en plus et n’accordent plus une confiance aveugle aux marques. Ils cherchent des produits et des marques qui répondent à leurs attentes. Ces attentes peuvent être de l’ordre de l’éthique (ex : produits non-testés sur les animaux), de l’ordre de la qualité, ou encore de la santé. Les consommateurs commencent alors à prendre en compte le coté dangereux des cosmétiques, et commencent à se méfier des substances controversées. Pour faire face à cela, les marques diversifient leurs produits et se tournent par exemple vers le marché des produits cosmétiques bios. Elles poussent aussi les consommateurs à continuer de leur faire confiance en promettant d’utiliser des produits plus naturels par exemple, on trouve de plus en plus souvent certaines mentions sur le packaging des produits tel que « produit d’origine naturels », « sans allergène » … Il en est de même en ce qui concerne l’éthique de la marque, de plus en plus de marques affirment ne plus tester leurs cosmétiques sur des animaux par exemple. En 2017, le marché des cosmétiques représentait plus de 10 milliards d’euros, on peut donc dire que c’est l’un des marchés forts de l’économie française. Comme dit précédemment, le marché des cosmétiques est un marché qui ne cesse de se développer depuis des années. Sur le graphique ci-dessous, nous pouvons voir que depuis 2005 ce marché enregistre une croissance de l’ordre de 4%. C’est entre 2008 et 2009 que la croissance la plus basse est enregistré (2,9% en 2008 et 1% en 2009 contre 5% en 2007). Cette période étant une période de crise, cela explique cette baisse de croissance. Le taux de croissance la plus élevé quant à lui est relevé en 2018 avec 5,5% cela peut en parti s’expliquer par l’apparition de nouveaux modes de consommation et de nouvelles stratégies de vente. b) Un secteur créateur d’emplois : Comme dit précédemment, le marché des cosmétiques est l’un des marchés forts de l’économie française. Cela peut se prouver par le nombre d’emplois consacrés à ce secteur. Parmi les métiers du secteur cosmétique, on retrouve des métiers à hautes qualifications (chercheur en laboratoire, chef de projet marketing, …) comme des métiers qui ne demandent pas de qualifications particulières (vendeur en cosmétique…). Cela englobe donc une grande diversité de métiers allant de la recherche à la mise sur le marché des produits, c’est-à-dire tout le cycle de vie/production des produits cosmétiques. Aujourd’hui, en France, on compte environs 300 sociétés fabricantes de cosmétiques, ce qui représente, 55 000 emplois directs et 25 000 emplois indirects, avec une répartition homme/femme de 35% d’homme contre 65% de femmes. 2) Le commerce en ligne : Comme nous l’avons expliqué précédemment, les modes de consommations ont beaucoup évoluées. On peut citer l’exemple de la consommation en ligne qui s’est beaucoup développé ces dernières années. En effet, ce dernier pèse lourd dans la balance économique puisque rien qu’en 2018, le chiffre d’affaire du e-commerce en France représentait plus de 90 milliards d’euros. (Voir figure ci-dessous) Comme nous pouvons le voir sur ce graphique, le chiffre d’affaire ne cesse de croitre d’années en années. Cela semble en concorder avec l’apparition et le développement progressif de l’outil informatique dans la vie courante, en particulier avec le développement des smartphones. Aujourd’hui il est facile de commander un produit sur le net en un simple clic que ce soit sur un ordinateur, ou même un téléphone. Face à cela, les entreprises de tous les domaines mettent en place des services en ligne, des applications… afin de permettre aux consommateurs de s’informer sur la marque, les produits, les nouveautés… et surtout d’acheter leurs produits via leur site internet et leurs applications à tout moment et peu importe où ils se trouvent. En ce qui concerne le domaine de la parfumerie on observe un essor progressif. La parfumerie en ligne gagne chaque année de plus en plus de parts du marché. Aujourd’hui, les vente en lignes représentent 8% des ventes de ce secteur. Les e-commerçant, grâce à une offre de prix attractifs, rivalisent aujourd’hui avec les parfumeries physiques installées depuis de nombreuses années et qui possédaient jusqu’à maintenant le monopole de la parfumerie. Ils usent des campagnes de communication massives qui concernent leurs offres à prix réduits tout au long de l’année pour rivaliser avec les grandes enseignes sur le net. Aujourd’hui, même si le secteur s’ouvre à toutes les classes sociales, les parfums et cosmétiques représentent toujours un coût important pour de nombreux consommateurs. Pour la majorité, les parfums de marque tel que Armani, Yves saint Laurent ou Hugo Boss sont toujours un luxe qu’ils ne se permettent qu’une à deux fois par an et uniquement pour des occasions particulières (fêtes, anniversaires, soldes…). Pour contrer cela et ouvrir le marché au plus grand nombre, les enseignes concurrentes choisissent de développer la vente en ligne puisque cela permet de réduire les coûts et donc de proposer des tarifs beaucoup plus avantageux. On observe un recul du chiffre d’affaire de la parfumerie sélective (les marques choisissent leurs points de vente afin de préserver la qualité et l’image de la marque) de 2%. Au contraire, les ventes en ligne ont augmenté de 17%. Ainsi, les grandes enseignes tel que Sephora, Nocibé ou Marionnaud ont développés leurs propres sites internet qui leur permet de proposer un uploads/Marketing/ expose-le-parfum 1 .pdf

  • 25
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jan 04, 2021
  • Catégorie Marketing
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.6766MB