INTRODUCTION DEFINITION I - Fonctions des signes de ponctuation A - Fonction pr

INTRODUCTION DEFINITION I - Fonctions des signes de ponctuation A - Fonction prosodique B - Fonction syntaxique C - Fonction sémantique II - Les différents signes de ponctuation 1 - LE POINT 2 - LE POINT VIRGULE 3 - LA VIRGULE IV - LE POINT D’INTERROGATION V - LE POINT D’EXCLAMATION VI - LES POINTS DE SUSPENSION VII - LES DEUX POINTS VIII - LES PARENTHESES IX - LES CROCHETS X - LES GUILLEMETS XI - LE TIRET CONCLUSION INTRODUCTION Alors que les signes orthographiques, dans les écritures alphabétiques, servent d’abord à représenter les phonèmes, les signes de ponctuation peuvent se définir négativement comme des signes qui n’ont pas de correspondance avec des phonèmes. A la différence des graphèmes, les signes de ponctuation sont purement idéographiques. DEFINITION La ponctuation précise le sens de la phrase. Elle sert à marquer, à l’aide de signe graphiques, les pauses et les inflexions de la voix dans la lecture ; à fixer les rapports syntaxiques entre les propositions et les idées. Les principaux signes de ponctuation sont : le point le point d’interrogation, le point d’exclamation, la virgule, le point-virgule, les points de suspension, les deux-points, les guillemets, le tiret, les parenthèses. I - FONCTIONS DES SIGNES DE PONCTUATION Les signes de ponctuation peuvent avoir trois fonctions : prosodique, syntaxique et sémantique ; la plupart des signes de ponctuation sont polyvalents, car ils cumulent plusieurs fonctions. Leur première fonction était de marquer les endroits pour respirer dans la lecture à haute voix et, jusqu’au XIXe siècle, ils ont surtout noté les pauses de l’oral. Aujourd’hui, la ponctuation ne sert plus qu’à noter simplement l’intonation ou les pauses (fonction prosodique). Mais elle constitue une aide indispensable à la structuration et à la lecture d’un texte écrit. a- Fonction prosodique Les signes de ponctuation marquent les pauses de la voix, le rythme, l’intonation, la mélodie de la phrase. On dit qu’ils ont un rôle suprasegmental, du fait qu’ils se superposent aux segments linguistiques, comme l’accent et l’intonation à l’oral ; en faite, dans la linéarité de l’écrit, les signes de ponctuation viennent plutôt s’intercaler entre les unités linguistiques (mots, groupes de mots et phrases). Les pauses : les signes « pausaux » (marquent des frontières syntaxiques qui correspondent aux pauses de la voix. Ils suivent une progression décroissante : le point marque une pause importante (souvent en fin de phrase), le point-virgule une pause moyenne et la virgule une courte pause. Cependant les signes de ponctuation ne notent que partiellement les pauses du discours oral. L’intonation et le rythme : on a souvent souligné la pauvreté et la polyvalence des signes de ponctuation utilisés pour indiquer l’intonation. Le point d’exclamation et le point d’interrogation comportent plusieurs courbes intonatives, et l’exclamation utilise une très grande variété de mélodique pour moduler les sentiments, l’enthousiasme à la colère, avec toutes les nuances. Le petit nombre des signes mélodiques les rend polyvalents : le point d’exclamation peut exprimer un sentiment (ex : Comme le temps passe quand on s’amuse !) ou un ordre vif (ex : Sortez !) b - Fonction syntaxique Le classement syntaxique des signes se fonde sur leur fonction de séparation et d’organisation ; ils marquent généralement une pause, plus ou moins importante et nécessaire. On distingue des signes séparateurs simples et des signes d’énonciation qui démarquent les différents plans d’énonciation, notamment les citations et le discours rapporté (deux points et les guillemets, les tirets, etc.) Séparation des mots : apostrophe, blanc, trait d’union. Délimitations intra phrastiques : outre leur rôle syntaxique, certains signes manifestent des clivages énonciatifs. - La virgule et le point-virgule séparent des éléments de phrase. - Les guillemets, les parenthèses ( et les crochets) , les tirets doubles permettent l’insertion d’une phrase ( ou d’un élément de phrase) dans le texte de base, marquant ainsi un changement de niveau discursif. - Les deux points ont un rôle particulier : ils introduisent une insertion (discours rapporté notamment) ou marquent une séparation significative avec ce qui les précède (explication, exemples, etc.) en annonçant la suite. Délimitations inter phrastiques : Les signes séparent les phrases entre elles. Les majuscules indiquent le début des phrases : divers points marquent la fin d’une phrase (tout en ayant d’autres fonction) : le point simple, le point virgule ( à valeur de point affaibli), le point d’interrogation, le point d’exclamation et, plus rarement, les points de suspension. c - Fonction sémantique Idéographiques par nature, les signes de ponctuation peuvent ajouter des éléments d’information qui se superposent au texte et complètent l’apport sémantique des mots et des phrases. Ils peuvent apporter : -Une indication modale : la ponctuation finale de la phrase est parfois la seule marque du type de la phrase (déclaratif, interrogatif ou exclamatif) -Une analyse sémantique de la phrase : la ponctuation peut expliquer le découpage sémantique de la phrase en thème et propos. La virgule sert à distinguer l’apposition de l’épithète ou à différencier les relatives déterminatives et explicatives. -Une structuration en plans d’énonciation distincts : les signes d’énonciations (guillemets, tirets doubles, etc.), la virgule double et les parenthèses indiquent un changement de registre ou de niveau énonciatif (incise, commentaire). II LES DIFFÉRENTS SIGNES DE PONCTUATION 1- LE POINT Il marque la fin d’une phrase, simple ou complexe, mais aussi de la voix. Il est suivi d’une lettre majuscule. Exemple : Il grognait tout seul. Par dépit probablement. 2- LE POINT VIRGULE Sa valeur séparative se situe entre la virgule et le point. Exemple : Le bois de peuplier, plutôt tendre, est recherché pour la pâte à papier ; celui du frêne, dur et élastique, fournit les manches d’outil. 3- LA VIRGULE Elle marque une courte pause à l’intérieur d’une phrase. Elle est suivie d’une lettre minuscule. Exemple : Le lendemain matin, nous étions partis. Remarque 1 : Ces 3 premiers signes marquent des pauses d’importance décroissante. Le point marque la pause la plus forte, qui clôt une phrase, la virgule indique une courte pause et le point-virgule constitue une pause intermédiaire. Remarque 2 : La virgule est en principe interdite entre des termes qui, d’un point de vue syntaxique, sont étroitement associés : sujet et verbe, verbe et attribut verbe et complément d’objet, nom et complément de nom. 4- LE POINT D’INTERROGATION Il se place à la fin d’une phrase interrogative. Exemple : Par qui commençons nous ? demanda le maire. 5- LE POINT D’EXCLAMATION Après une phrase exclamative. Exemple : Ah ! le beau ciel ! Mis entre parenthèses, il exprime une surprise intime. Exemple : Il déclara que ce projet nous ruinerait (!). Remarque : Ces deux signes correspondent respectivement à une intonation interrogative et exclamative. Mais ils indiquent aussi une pause qui correspond au point ou à la virgule, selon qu’ils terminent ou non une phrase ; quand ils sont placés en fin de phrase, le mot qui les suit commence par une majuscule. 6- LES POINTS DE SUSPENSION -Par trois jamais plus. Ils servent à indiquer une suspension dans l’expression d’une pensée, d’une phrase qui devrait continuer, remplaçant alors le point final. Exemple : Il demanda beaucoup de choses : des draps, des torchons, des couverts… -En général ils suivent les points d’interrogation et d’exclamation. Exemple : Hé… ? -Il remplace la fin d’un nom dont on ne donne que l’initiale. Exemple : On a arrêté un nommé R… -Ils s’emploient entre crochets, pour remplacer un passage retranché dans une citation. Exemple : Il arriva aussitôt […] L’aventure était finie. -On s’en sert aussi quand on veut ménager un temps de surprises. Exemple : Alors, furieux, il pris un grand couteau et … tailla son crayon. -Ils ne doivent jamais suivre l’abréviation etc. , leur rôle étant le même. 7- LES DEUX POINTS Les deux points ont un rôle à la fois démarcatif et énonciatif. Tout en remplaçant, selon les cas, la virgule ou le point-virgule, ils sont des signes de rapport, qui introduisent un terme entretenant un rapport sémantique ou sémantique avec ce qui précède. A -/ Ils annoncent des paroles, une énumération, une citation. Exemple : Elle cria : « Venez par ici ! » Tout nous intéressait : livre, gravures, faïences. Après deux points, il est possible de mettre, selon le sens, une majuscule ou une minuscule. B -/ Ils annoncent quelquefois une explication, une justification. Exemple : Il faut vous rendre à l’évidence : il ne reviendra pas. Dans ce cas, ce signe vaut : car, donc, en effet. C - / son développement prédicatif. Dans un titre de presse, ils séparent le thème et le propos. Exemple : La politique et le religieux : un couple tumultueux. 8- LES PARENTHESES -Elles mettent « à part » une remarque insérée dans le texte principal. Exemple : Il est venu chez sa sœur un matin, à peine couvert (alors qu’il faisait très froid) et tout essoufflé. -On ne met pas de parenthèses à l’intérieur d’un passage entre parenthèses ; dans ce cas on use de crochets. Exemple : (Au besoin appeler les pompiers [Tél. : 18].) 9- LES CROCHETS uploads/Marketing/ expose-ponctuation.pdf

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  • Publié le Jul 29, 2022
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