Concurrence locale sur les zones de chalandise Concurrence locale sur les zones
Concurrence locale sur les zones de chalandise Concurrence locale sur les zones de chalandise et niveau de prix et niveau de prix : : Quelle relation Quelle relation ? ? UFC-Que Choisir Le 3 Avril 2008 2 I. L I. L’é ’étude : m tude : mé éthodologie thodologie 1. Déterminer l’intensité concurrentielle dans les zones de chalandise retenues ¾ Un échantillon de 634 zones de chalandise créé par un cabinet spécialisé dans le Géomarketing ¾ Evaluation de la concurrence potentielle des hypermarchés mais aussi des discounts sur chacune d’entre elles. 3 I. L I. L’é ’étude : m tude : mé éthodologie thodologie 4 I. L I. L’é ’étude : m tude : mé éthodologie thodologie ¾ Les indices de concurrence Intensité concurrentielle sur la zone de chalandise d’Auchan à Valenciennes. 5 I. L I. L’é ’étude : m tude : mé éthodologie thodologie 2. Construction d’un indice de prix ¾ Une base de prix collectés par les bénévoles des associations locales, entre le 8 et le 23 septembre 2007, dans 92 départements, soit 666 hypermarchés. Les enquêteurs devaient relever les prix de 160 articles de grande consommation, 110 de grandes marques et 50 de marques distributeurs. 6 I. L I. L’é ’étude : m tude : mé éthodologie thodologie ¾ Ensuite construction d’un indice qui mesure l’écart entre les prix moyens dans chaque enseigne et la moyenne du groupe auquel appartient l’enseigne. 7 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats 1. Quelle concurrence sur les zones de chalandise ? ¾ Seules 26,9% des zones ont une structure de marché concurrentielle. 36,9 % ont une structure moyennement concurrentielle et 32,9 % ne sont pas concurrentielles du tout ! 8 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats 2. Concurrence – Prix : quelle relation? ¾ Une corrélation établie 9 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats ¾ Il est important de noter, que les prix baissent significativement même lorsque la concurrence n’est que moyenne, c'est-à-dire que l’arrivée d’un second hypermarché sur une zone de chalandise suffit pour que l’hypermarché installé baisse ses prix. ¾ Les écarts de prix, de 1 à 2 points, il faut bien noter : 10 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats ª Qu’il s’agit de résultats à minima Source INSEE 11 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats ªQu’une variation de 1% représente un surplus ou une perte de 153, 568 millions d’euros pour le secteur. Rien que pour Carrefour cela représente une variation de l’ordre de 35, 320 millions d’euros. 12 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats 3. Des moyennes qui cachent de grands écarts ¾ Les écarts au sein des groupes de distributeurs 13 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats ¾ Les écarts au niveau local : le cas de Marseille 14 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats Marseille 15 15 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats Marseille 8 16 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats Par conséquent, si le consommateur va au Carrefour du 15ème arrondissement, il paiera 5,45% de plus qu’au Carrefour du 8ème arrondissement. En moyenne, pour un ménage marseillais moyen, cela représente un surcoût annuel d’environ 230 €. Concurrence Ecart des MNS Ecart des MDDS Ecart panier Carrefour 13 Marseille 15e * 2,96 4,54 3,49 Carrefour 13 Marseille 8e ** -2,54 -0,48 -1,85 17 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats ¾ Des écarts importants peuvent aussi apparaître entre des villes voisines Concurrence Ecart des MNS Ecart des MDDS Ecart panier Centre Leclerc 33 Talence * 7,44 11,42 8,81 Leclerc 33 Port-Ste-Foy-et-Ponchapt ** 0,51 0,13 0,38 Dans le département de Gironde, Leclerc montre qu’il n’est pas indifférent à la concurrence. Un ménage de Talence, où il n’y a pas de concurrence, paiera 9,32% plus cher ses courses qu’un ménage de Port- Ste-Foy-et-Ponchapt, où Leclerc est concurrencé par un Géant Casino. Déménager permettrait au ménage de Talence de faire une économie annuelle d’environ 392 euros en moyenne. 18 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats 4. Deux autres résultats importants ¾ Une stratégie prix qui touche plus les marques nationales 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 Groupe Auchan Groupe Carrefour Groupe Casino Leclerc GMB Cora Intermarché Groupe Système U Total Ecarts pour marques nationales Ecarts pour les marques de distributeurs 19 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats ¾ Concurrence discount – prix des MDDs, aucune corrélation établie. Par conséquent l’idée que les discounts concurrencent les hypermarchés doit être relativisée 20 II. L II. L’é ’étude : les r tude : les ré ésultats sultats 5. Conclusion ¾ Notre étude met en évidence une corrélation incontestable entre les prix pratiqués par les hypermarchés et la concurrence locale. Les hypermarchés qui ne sont pas concurrencés par un autre hypermarché tendent donc à être plus chers que la moyenne. ¾ Sur les 634 zones de chalandise étudiées, seulement 26,9 % d’entre elles peuvent être considérées comme pleinement concurrentielles. ¾ Il existe donc un sérieux problème de concurrence sur une large part du territoire ce qui tire à la hausse les prix de grande consommation. Par conséquent, la réforme de l’urbanisme commercial ne peut se faire sans prendre en compte ce résultat. 21 III. Les causes III. Les causes 1. Absence de concurrence, affaiblissement du petit commerce : le poids de la réglementation 1 . 1. Une réglementation de plus en plus en restrictive ¾ Première intervention publique pour réguler le développement des supermarchés - loi Royer 1973. • A partir de 1974, la création ou l’extension d’un établissement ayant une surface supérieure à 1500 m2 dans les villes de plus de 40 000 habitants ou à 1000 m2 dans les autres doit être approuvée par une Commission départementale d’urbanisme commercial (Cduc). • Juillet 1996, avec la loi relative au développement et à la promotion du commerce et de l’artisanat, dite loi Raffarin, le ton va se durcir. Il faut désormais l’accord de la Cdec (qui remplace la Cduc, depuis 1993, loi Sapin) pour la construction de commerces ayant une surface supérieure à 300 m2 22 III. Les causes III. Les causes 2. Les limites et les effets pervers de la réglementation ¾ Depuis 1996, un faible développement des surfaces généralistes essentiellement consacré aux agrandissements d’enseignes déjà implantées. Source Insee 23 III. Les causes III. Les causes ¾ Une répartition anormalement hétérogène sur le territoire Source Insee 24 III. Les causes III. Les causes ¾ Regroupements, concentration et barrières à l’entrée • Concentration de l’offre nationale 25 III. Les causes III. Les causes ¾ Concentration au niveau local 26 III. Les causes III. Les causes ¾ Une réglementation qui n’est pas parvenue à freiner le déclin du petit commerce 27 IV. Restaurer la concurrence IV. Restaurer la concurrence Les propositions de l’UFC Que Choisir : ¾ Dans la perspective d’une disparition à moyen terme des CDECs (à la demande de la Commission Européenne). Nous demandons que le Plan Local d’Urbanisme (PLU) soit le référentiel unique pour motiver une autorisation de création de surfaces commerciales. Par conséquent, le permis de construire devient la seule autorisation nécessaire à l’ouverture d’un commerce. 28 IV. Restaurer la concurrence IV. Restaurer la concurrence 9 Que le conseil de la concurrence soit la seule autorité compétente dans le contrôle des concentrations des distributeurs. 9 Que le Conseil de la Concurrence puisse contraindre les groupes en position dominante de se séparer ou d’échanger certaines activités. 9 Que l’ensemble des fonds de la Taxe d’Aide au Commerce & à l’Artisanat (TACA) soit consacré sous forme d’aides ciblées au développement du commerce de proximité. uploads/Marketing/ synthese-etude-zone-de-chalandise-ufc-qc.pdf
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- Publié le Mar 26, 2021
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