FONDEMENTS ÉPISTÉMOLOGIQUES DE LA RECHERCHE Encadrée par: Pr.S. ZENTAR MRANI Ré

FONDEMENTS ÉPISTÉMOLOGIQUES DE LA RECHERCHE Encadrée par: Pr.S. ZENTAR MRANI Réalisée par: ZIOUANI Zineb LAMQADDEM Ilham PLAN : 2 Introduction Section 1: L’épistémologie dans la recherche en management Section 3: Qu’est-ce que la connaissance ? Section 4: Qu’est-ce qu’une connaissance valable ? Section 5: La connaissance est-elle sans effet ? Conclusion Section 2: Qu’est-ce que la réalité ? 3 Introduction: Le management est un domaine de recherche de grande ampleur, il peut se définir comme la manière de conduire, diriger, structurer et développer une organisation, ainsi le management offre au chercheur un domaine inépuisable de questions qui diffèrent en fonction de leur thème en soulignant que la recherche en management est caractérisée par un paradoxe et il ait recours à des méthodologies et des paradigmes épistémologiques variés. 4 Section1: L’épistémologie dans la recherche en management 5 C’est quoi une épistémologie ? L’épistémologie peut se définir comme la discipline philosophique visant l’établissement des fondements de la science et l’étude de la constitution des connaissances valables. 6 D i m e n s i o n o n t o l o g i q u e D i m e n s i o n é p i s t é m i q u e D i m e n s i o n m é t h o d o l o g i q u e D i m e n s i o n a x i o l o g i q u e Les dimensions de la réflexion épistémologique: 7 Les référentiels d’inspiration des sciences de gestion Le référentiel des sciences de la nature Le référentiel des sciences humaines et sociales Le référentiel des sciences de l’ingénieur 8 Le référentiel des sciences de la nature: Ce référentiel est caractérisée par sa dominance dans plusieurs disciplines. Les sciences de la nature se présente comme porteuses d’une conception homogène de la science d’où vient son application à l’ensemble des disciplines scientifiques peu importe son objet. Historiquement portée par le positivisme qui a connu de nombreuses évolutions. Le post-positivisme se caractérise par la place prépondérante qu’il accorde à des dispositifs méthodologiques marqués par la quantification, l’expérimentation et à la validation empirique des énoncés. 9 Le référentiel des sciences humaines et sociales: Ce référentiel est construit autour des caractéristiques rassemblées sous le label de constructionnisme. L’interprétativisme souligne la nature intentionnelle et finalisée de l’activité humaine ainsi que le caractère interactionnel, discursif et processuel des pratiques sociales et il s’appuie sur des méthodologies compréhensives, ces méthodologies visent la compréhension du sens plutôt qu’à l’explication de la fréquence et à la saisie de la manière dont on construit le sens soit par les interactions, les pratiques et les discours. 10 Le référentiel des sciences de l’ingénieur: Ce référentiel invite à considérer la recherche comme le développement de connaissances pertinentes pour la mise en œuvre d’artefacts, il est une prise de position visant à démarquer les sciences de l’ingénieur du référentiel des sciences de la nature. Dans cette orientation épistémologique s’inscrit le constructivisme ingénierique. 11 Section2: Qu’est-ce que la réalité? 12 La réalité? La réalité du management revoie à l’ontologie dans le vocabulaire philosophique, ça veut dire à la réalité des entités théoriques dont parle la science. Les différents paradigmes épistémologiques sur un continuum : 1 3 5 4 2 Positivisme Réalisme critique Post- modernisme Post- positivisme Interprétativisme Essentialisme Non- Essentialisme Tout ce qui est réel a une nature qui s’impose La vision durkheimienne de la contrainte sociale Les trois niveaux de réalité du réalisme critique Il se base sur un plan ontologique selon trois niveaux: le réel empirique, actualisé et profond. Particularité des contextes historiques Les phénomènes des sciences sociales sont liés au développement du monde historique. La description des procédés des sciences humaines se base sur la découverte de l’interrogation d’une thèse d’une modalité originale Quel est le sens des phénomènes humains? Genre naturel versus genre interactif Le genre ren voit à deux acceptation l’une naturelle et l’autre interactive La construction sociale de la réalité La société possède une dimension artificielle objective qui se construit grâce à une activité expriment un sens subjectif . 16 Section3: Qu’est-ce que la connaissance? 17 Selon Soler : la théorie de la connaissance est une branche de la philosophie qui s’interroge sur la nature, les moyens et la valeur de la connaissance. Il s’agit d’examiner des questions du type : Qu’est-ce que connaître ? Quel genre de chose l’homme peut-il espérer connaître ?  Que doit-il rejeter hors du champ du connaissable ? Quels sont les moyens humains de la connaissance (l’expérience, la raison) ? Comment s’assurer qu’une authentique connaissance de l’objet a été atteinte ? Quelle valeur peut-on attribuer à la connaissance produite ? 18 La relation sujet-objet de la théorie de la connaissance La dissociation est posée au cœur de la réflexion de la théorie de l’organisation puis la mise en relation entre objet à connaître et sujet connaissant. La relation sujet-objet de la théorie de la connaissance s’applique aux sciences humaines et sociales ou aux sciences de l’ingénieur et soulève de nombreuses questions. Deux débats sont retenus qui permet de dresser la ligne de démarcation entre l’orientation réaliste et l’orientation constructiviste: Le premier débat porte sur la nature objective ou relative de la connaissance produite Le second s’interroge sur les critères d’une connaissance valable et dresse un continuum entre vérité-correspondance et vérité adéquation La conception objectiviste de la connaissance repose sur deux hypothèses : 1)La préexistence et l’extériorité d’une réalité 2) La capacité du sujet connaissant à produire une connaissance sur cet objet extérieurement à lui-même. La connaissance objective implique de mettre en place les procédures méthodologiques qui permet au chercheur de connaître la réalité extérieure et d’assurer l’indépendance entre l’objet (la réalité) et le sujet qui l’observe ou l’expérimente. Le positivisme s’inscrit dans cette conception du réalisme. Le schéma dualiste sujet-objet de la théorie de la connaissance . La méthodologie positiviste appliquée aux faits sociaux La connaissance au sens objectif est une connaissance sans connaisseur, c’est une connaissance sans sujet connaissant. La connaissance objective suppose à son hypothèse ontologique essentialiste, de mettre en place les procédures appropriées pour découvrir ou d’approcher les règles et les lois qui régissent la réalité. Aussi la connaissance positiviste est dépendante des postulats ontologiques sur la nature de la réalité. Dans l’idéal positiviste la connaissance objective correspond à la mise à jour des lois de la réalité, extérieures à l’individu et indépendantes du contexte d’interactions des acteurs. Selon Berthelot, un schème d’intelligibilité (ou schème explicatif) est une matrice d’opérations de connaissance ordonnées à un point de vue épistémique et ontologique fondamental «permettant d’inscrire un ensemble de faits dans un système d’intelligibilité, c’est-à- dire d’en rendre raison ou d’en fournir une explication » Les schèmes d’intelligibilité naturalistes des sciences sociales 22 LES SCHÈMES D’INTELLIGIBILITÉ DES RÉALITÉS SOCIALES: Le schème causal Le schème fonctionnel Le schème dialectique/évolutionniste 23 Le schème causal cherche à expliquer un phénomène en le mettant en relation avec d’autres facteurs. Il s’agit donc principalement de décomposer le phénomène en variables, d’identifier des corrélations entre elles afin d’isoler les facteurs explicatifs. Le schème fonctionnel considère qu’un phénomène émane d’un système et cherche à le comprendre en référence aux fonctions qu’il satisfait pour sa survie. Le schème dialectique/évolutionniste dans lequel s’inscrit la théorie marxiste, consiste à analyser un phénomène comme le déploiement d’une dynamique mue par des forces contradictoires. 24 La conception de la connaissance des paradigmes qui s’inscrivent dans une orientation réaliste reste cependant largement guidée par l’idée que « la réalité connaissable a un sens en elle-même et que ce sens ne dépend pas nécessairement des préférences personnelles des observateurs qui s’efforcent de l’enregistrer sous forme de détermination (qu’elles soient lois, principes, causes, conjectures ou théories) » (Le Moigne, 1995 : 23). Expliquer les faits naturels, comprendre les faits humains La philosophie des sciences a traditionnellement opposé l’explication et la compréhension comme deux modes d’appréhension des phénomènes, qui sont valables dans le domaine des sciences de la nature et des sciences humaines. La distinction entre choses naturelles et comportements humains a été introduite par le philosophe allemand Dilthey qui pose que les faits naturels doivent être expliqués et les faits humains et sociaux doivent être compris. 26 L’interprétativisme va adopter une approche compréhensive plutôt qu’explicative, qui vise à une connaissance idiographique plutôt que nomothétique. La connaissance est relative car les significations développées par les individus ou les groupes sociaux sont toujours singulières. Pour certains interprétativistes, si le caractère idiographique des recherches limite la généralisation, elle ne l’empêche pas et celle-ci reste un des objectifs de la connaissance (Geertz, 1973). Le processus de constitution de la connaissance est nécessairement concerné par l’intentionnalité ou la finalité du sujet connaissant. Le Moigne souligne ainsi que l’épistémologie constructiviste permet surtout de reconnaître un projet de connaissance et non plus un objet à connaître séparé de son expérimentateur. 27 Section4: Qu’est-ce que la connaissance valable? 28 Une connaissance valable sur le plan scientifique sera une connaissance dont on peut garantir, ou établir, les conditions dans lesquelles il peut uploads/Philosophie/ expose-methologie.pdf

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