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Bouddhisme vajrayāna Cet article ne cite pas suffisamment ses sources Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres. (indiquez la date de pose grâce au paramètre date). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en don- nant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l'article, comment ajouter mes sources ?). Le vajrayāna (sanskrit : वज्रयान) est une forme de bouddhisme d'origine indienne, nommée aussi boud- dhisme tantrique, dont certains principes suivent le bouddhisme mahāyāna*[1]. Il contient des éléments sem- blables à l'hindouisme et en particulier au shivaïsme cachemirien. Au Tibet, le vajrayāna et le bön, religion locale, se sont eux aussi influencés réciproquement. Son nom sanskrit signifie « véhicule » (yâna) du dia- mant ou adamantin (vajra). Elle est décrite par ses prati- quants comme l'indestructible et brillant comme l'ultime réalité, ou de « foudre », destructrice de l’ignorance, et voie d'une rapidité fulgurante. On appelle aussi ce vé- hicule mantrayāna et tantrayāna, puisqu’il fait appel aux mantras et tantras ; on trouve aussi le nom guhyayā- na (« véhicule secret » donc ésotérique, traduit en chinois par mìzōng 密宗et en japonais par mikkyō). Il est apparu en parallèle avec l’hindouisme tantrique. Ses premiers textes datent du IV*e siècle. Il était déjà bien Vajrasattva tenant en main le vajra et la cloche développé aux alentours du VII*e siècle au nord-Est et à l'est de l'Inde, particulièrement dans les états d'Orissa et du Bihar. Il est surtout pratiqué de nos jours dans la région himalayenne (nord de l’Inde, Tibet, Népal, Sikkim, Bhoutan), ainsi que, Chine (principalement confins sud-ouest (Tibet) et centre-nord (Mongolie-Intérieure, ainsi que dans différentes grandes villes de la nation (Pékin, Xi'an, Chengdu, Lanzhou …), en Mongolie et dans quelques régions de la Fédération de Russie (Oblasts d’Amour et de Tchita, Républiques de Touva, de Bouriatie et de Kalmoukie, Kraï de Khabarovsk), ainsi qu’au Japon (Shingon et Tendai). D'origine différente, le Bön (ensemble de trois traditions religieuses tibétaines) est presque à tous égards un vaj- rayāna, mais non-bouddhiste. 1 2 1 PRINCIPES FONDAMENTAUX 1 Principes fondamentaux Selon les Tibétains, le Vajrayāna a été enseigné par le Bouddha Shākyamuni qui a donné trois types d'instructions spirituelles visant à libérer les êtres sen- sibles de la souffrance et à les conduire à la plus haute perfection de l’esprit : L’Éveil. Cet enseignement est habituellement reconnu sous l’ expression tourner la Roue du Dharma ». L'Enseignement du « Premier Tour de la Roue du Dharma », les « Quatre Nobles Vérités », don- né au Parc des Daims à Sārnāth, constitue le cœur du Hīnayāna. L'Enseignement du « Deuxième Tour de la Roue du Dharma » donné au Pic des Vautours à Raja- griha (actuelle Rajgir), avait trait à la « Perfection de la Sagesse » (Sanskrit Prajnaparamita) décrivant la véritable nature de la réalité, sans existence autonome de l'ego et du monde, la vacuité (Śūnyatā), au parcours de la pra- tique du chemin de bodhisattva ; cela constitue le cœur du Mahāyāna. Pour dissiper la contradiction apparente entre les « Quatre Nobles Vérités » qui suggèrent que les phéno- mènes ont une existence indépendante et la « Perfection de la Sagesse » qui démontre que ces mêmes phénomènes ont une existence interdépendante, le Bouddha a tourné pour la troisième fois la Roue du Dharma, donnant un nouvel éclaircissement de la voie vers l’Éveil. Le Boud- dha distingue notamment les enseignements sur la réalité ultime de ceux sur la réalité relative, en fonction de la capacité de compréhension de son auditoire. Cet Ensei- gnement concerne la nature de l’ esprit qui est loin d’ être néant, cette absence de réalité intrinsèque est dynamique, lumineuse et sage, elle constitue la nature de Bouddha présente chez tous les êtres. Au-delà de toutes notions d’existence et de non-existence, elle est l’union de la sagesse et de la compassion. L'Enseignement du « Troi- sième Tour de la Roue du Dharma » relie les sutras et les tantras. La voie de la Transformation des Tantras préco- nise l’emploi de méthodes méditatives et yogiques. La pratique du Vajrayāna nécessite des instructions reçues auprès d'un Lama, car des visions erronées pourront être fatales. Un vajra rituel, symbole polymorphe, notamment de l'habilité, l'inventivité et l'inflexibilité dans la mise en œuvre du dessein du bodhisattva. Le Vajrayāna s’inscrit dans le cadre bouddhique et phi- losophique du Mahāyāna et nécessite une bonne compré- hension de la compassion et de la vacuité (shunyata). Dans le Mahāyāna, les pratiquants, en plus du vœu de la libéra- tion individuelle, font celui d’aider autrui sur le chemin de l’Éveil. C’est le vœu de bodhicitta, l'Esprit d'Éveil. Cet engagement fondamental est indispensable pour ac- céder au Vajrayāna. De plus, il convient de réaliser la bodhicitta absolue de la double vacuité du « soi » et des phénomènes extérieurs. La « Vacuité » n’est nullement synonyme de néant. Il s’ agit de la réalité absolue de tous les phénomènes : n’ existant qu’ en interdépendance, ils sont dépourvus d’ existence indépendante, leur apparence n’est qu’une réalité relative. Cette dernière réalité, ap- pelée vérité conventionnelle est un piège pour l’ ignorant qui prend ce qu'il perçoit pour l’unique vérité, le plon- geant dans une illusion qui engendre la souffrance. Pour autant, les réalités absolues et relative des phénomènes sont indissociables. La philosophie de la vacuité n’ est ni nihiliste, puisqu’elle admet la vérité relative des phéno- mènes, ni éternaliste puisque, selon elle, les phénomènes étant par nature interdépendants, ils sont impermanents. Cette vision débouche sur une sagesse infinie qui, alliée à la compassion sans référence, sont les prémices indispen- sables à la compréhension du tantrisme. Tandis que les véhicules des sûtras prônent le renonce- ment aux émotions perturbatrices pour maîtriser l’ esprit et parvenir à l'Éveil, le véhicule des tantras préconise l’ utilisation du potentiel de ces émotions. Si l’ on reconnaît qu’en leur nature profonde les agrégats du « moi », les émotions sont des qualités de la Nature de Bouddha, il est possible de les purifier ou de les transformer en sagesse par divers « moyens habiles ». C’est la voie qui trans- forme les poisons en remèdes ou catalyseurs. Le vajra, ou sceptre-diamant, symbolise le principe de cette transfor- mation. Les cinq branches du bas représentent les cinq agrégats grossiers du « moi » ou les cinq émotions per- turbatrices, avidité, colère, ignorance, orgueil et scepti- cisme. Les cinq branches du haut symbolisent les cinq Bouddhas ou les cinq Sagesses résultant de la transfor- mation des émotions perturbatrices. Au milieu, la sphère de la vacuité est la clé de la transmutation. Pour atteindre l’ au-delà de la souffrance ou nirvâna il n’ est plus néces- saire de rejeter le samsâra, le « cercle vicieux » de notre existence conditionnée. L’ idée est de transmuter les per- ceptions impures en visions pures. Le samsâra n’est ja- mais que notre perception karmique impure, elle-même est le fruit de nos conditionnements et de notre igno- rance. Il y a en fait indivisibilité du saṃsāra et du nirvāna. Loin d’être de simples techniques, les moyens habiles sont nés de la pure sagesse des Bouddhas. Très variés, ils comprennent entre autres la visualisation de la déité de pratique, ou Yidam, la récitation de mantras, formules transformant l’essence des déités en sons, l'exposition de gestes symboliques ou mudrā, des rituels complexes, l’ élaboration de mandalas, l’ utilisation d’ objets rituels et de danses sacrées. Les déités Yidam ne sont pas des dieux extérieurs mais des archétypes de l’ Éveil, des Bouddhas 3 répartis en cinq divisions ou familles selon leurs qualités respectives. L’aspirant au Vajrayāna doit choisir avec discernement un maître qualifié à qui il peut accorder toute sa confiance. Celui-ci lui accorde la transmission de pouvoir, ou wang, et les instructions qui lui permettront de pratiquer un sâdhana, ou « moyen d’accomplissement ». Ce sâdha- na consistera principalement à visualiser la déité, ou Yi- dam, et à réciter son mantra, ce qui est un moyen puissant de transformation des caractéristiques émotionnelles or- dinaires en sagesse. Quand le yogi réalise enfin que sa vraie nature n’est pas différente de celle de la déité, il atteint la libération. Ce chemin nécessite la confiance ou absence de doute, la pureté de vision et un lien sacré, ou samaya, parfait avec le maître. Incarnation vivante de la transmission des Bouddhas, détenteur de la Sagesse de tous les maîtres de la lignée qui l’ ont précédé, le maître ou Lama, est effec- tivement indispensable. 2 Une forme de Mahāyāna Mantra de Tchenrézi (Avalokiteshvara) près du Potala au Tibet Le texte polychrome à gauche est le premier mantra du bouddhisme tibétain, en sanskrit Mani (mantra) (en tibétain : ; Wylie : oMmanipad+mehU~M). Le texte mono- chrome à droite est en sanskrit « Om Vajrasattva Hūm » (tibétain : ༀབསཧཱུཾ, Wylie : oM badzrasatwa hUM), une invocation à l'incarnation de la pureté originelle. Le Vajrayāna présente uploads/Philosophie/ bouddhisme-vajrayana-pdf.pdf

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