Valeur (sociologie) Les valeurs sont les principes moraux d'une grande philosop

Valeur (sociologie) Les valeurs sont les principes moraux d'une grande philosophie élaborée et constitutionnelle moraux, qui se classent différemment en fonction des particularités de l'individu ou de la société. Les valeurs constituent un ensemble hiérarchisé dans un système solaire de valeurs. Elles sont objectives et varient selon les différentes cultures et sexes. Elles sont « matérialisées » par des normes ponctuelles. Les types de valeurs sociologiques incluent les valeurs morales et éthiques, les valeurs idéologiques (politique) et spirituelles(religion), la doctrine, la valeur écologique ou encore esthétiquement et ouvertement et individuellement. Un débat tourne autour du fait que les valeurs n'existeraient pas en tout cas pas dans le sport. (P. Liotard) Les valeurs représentent des principes auxquels doivent se conformer les manières d'être et d'agir, ces principes sont ceux qu'une personne ou qu'une collectivité reconnaissent comme idéales et qui rendent désirables et estimables les êtres ou les conduites auxquelles elles sont attribuées. Elles sont appelées à orienter l’action des individus dans unesociété, en fixant des buts, des idéaux. Elles constituent une morale qui donne aux individus les moyens de juger leurs actes et de se construire une éthique personnelle. Les valeurs sociales s'étudient en axiologie. Axiologie L’axiologie (du grec : axia ou axios, valeur, qualité) peut définir, soit la science des valeurs morales, soit, en philosophie, à la fois une théorie des valeurs (axios) ou une branche de la philosophie s'intéressant au domaine des valeurs. Philosophie axiologique C'est surtout dans l'Allemagne de la fin du XIXe que sont apparus des philosophes se revendiquant de l'axiologie (tels Heinrich Rickert ou Wilhelm Windelband). En France, un courant axiologique « spiritualiste » se développa plus tard autour notamment de Louis Lavelle. Pour certains, l’axiologie doit être considérée comme une recherche pour établir une hiérarchie entre les valeurs (comme chez le Nietzsche de la Généalogie de la morale ou dans les travaux de Max Scheler). En ce sens, elle peut se décomposer en deux parties : • l’éthique ; • l’esthétique. Les deux étant par excellence deux domaines « axiologiques » (relevant du monde des valeurs), c'est-à-dire soumis à la nécessité d'être pris en charge en termes de valeur (à commencer par les plus générales : « bien », « mal », « beau », « laid », etc.). Ce qui, par conséquent, introduit les problèmes liés à l'argumentation, car le domaine des valeurs est en étroite dépendance avec les arguments mobilisés par des interlocuteurs pour faire valoir une critique de goût (esthétique) ou pour justifier ou juger d'une conduite (éthique). Le philosophe Chaïm Perelman envisage la questions de l'axiologie du point de vue de la rhétorique et de l'argumentation dans sa Nouvelle rhétorique. Dès le début du XX e siècle on constate que l'emploi du terme axiologie est plus fréquent. On le trouve dans l'ouvrage en français de Paul Lapie Logique de la volonté et, en 1905, dans le titre de l'ouvrage en allemand de Eduard von Hartmann Grundriss der Axiologie ; ce même auteur l'aurait déjà utilisé en 1890 dans « L'Axiologie et ses divisions »1 (source :Institut für Axiologische Forschungen) La plupart du temps, le terme axiologie est employé au sens de système de valeurs. Et l'axiologie en tant que discipline ne s'est jamais imposée, donnant certains travaux marginaux qui, souvent, ne renouent pas avec les questionnements lancés par les fondateurs de cette branche de la philosophie allemande. L'expression « neutralité axiologique » défendue par Max Weber dans ses conférences (Le Savant et le politique) est passé à l'usage pour défendre un point de vue (en l'occurrence celui de l'historien ou du sociologue) tentant d'atteindre un maximum d'objectivité en s'interdisant tout jugement de valeur et toute critique de ce qui fait l'objet de son analyse. Lieu commun Un lieu commun, du latin locus (« lieu », loci au pluriel) et communes (« communs »), est en rhétorique une figure de style fondée sur l'emploi de situations communes ou d'assertions consensuelles. On parle de manière synonymique de topos (topoi au pluriel) en référence au mot grec signifiant le « lieu ». Le sens commun recouvre sous l'expression lieu commun l'usage d'idées reçues, qui sont la marque d'une absence totale d'originalité de la pensée, et permettent à celui qui les professe de se dispenser de tout effort de pensée. En ce sens on parle également de poncif, de platitude ou de banalités . Différences entre « cliché », « poncif » et « lieu commun »[modifier | modifier le code] Bien que les termes « lieu commun », « cliché », et « poncif » puissent être utilisés indifféremment, une nuance sémantique existe. Stricto sensu un cliché est une expression stéréotypée, une métaphore passée dans le langage courant, dont le sens ne fait pas l'objet d'équivoque bien qu'elle soit imagée. Quelques exemples : pratiquer « la politique de l'autruche » (faisant implicitement référence à la croyance selon laquelle les autruches enfouiraient leurs têtes dans le sable en cas de danger), « tourner la page » après une expérience douloureuse, « avoir le cœur sur la main ». A contrario, le lieu commun ou poncif n'est pas un syntagme mais une idée reçue, prégnante dans la communauté linguistique mais pouvant recevoir différentes formulations plus ou moins originales. Il est à rapprocher du concept psychologique de stéréotype. Dans son acception courante actuelle, l'expression « lieu commun » a pris un sens péjoratif, synonyme de platitude ou préjugé. Exemple : « Avec cette difficulté de trouver du personnel, il faut être reconnaissant de ce que Dieu nous envoie comme domesticité, même si ce n'est pas de premier ordre, (...) Ces domestiques n'en font pas d'autres. Enfin, nous sommes à leur merci. » (Albert Cohen, Belle du seigneur), le lieu commun du domestique incapable. Gustave Flaubert donne de nombreux autres exemples dans son dictionnaire des idées reçues tels : « Appartement de garçon. Toujours en désordre [...] Boursiers. Tous voleurs. » Définition[modifier | modifier le code] Définition linguistique[modifier | modifier le code] Le lieu commun opère une transformation sémantique (elle joue sur les images et le sens) de répétition d'éléments (les traits ou sèmes du lieu commun) à l'identique (la qualité d'un lieu commun est sa reproductivité dans le discours). Définition stylistique[modifier | modifier le code] En rhétorique, les lieux communs, ou topoi en grec, sont un fond commun d'idées à la disposition de tous, et dont la valeur persuasive est traditionnellement reconnue parce qu'elles font partie des idées couramment admises par l'auditoire et peuvent ainsi renforcer son adhésion. L'orateur (mais aussi l'auteur d'écrits) peut, et même doit y recourir. Mais il lui faut trouver le moyen de les présenter d'une manière personnelle et appropriée à la situation, en se gardant d'en faire ressortir la seule banalité. Les lieux communs, loin d'être des affirmations méprisables, participent de la technique du discours et aident à l'invention (inventio) et permettaient de désigner les différents arguments universels que développe le rhéteur dans sa démonstration. Aujourd'hui, dans le langage courant, cette expression a pris le sens péjoratif d'idée reçue. On dira ainsi : « Ce discours est un tissu de lieux communs1, aucune invention, rien de personnel ». Au sens péjoratif du terme, une assertion comme « Le risque zéro n'existe pas » est un lieu commun. Le terme est, une fois sortie du domaine rhétorique, venu à désigner des platitudes appelées aussi poncifs, caractéristiques notamment des œuvres littéraires, et que celles-ci participent même à véhiculer dans l'histoire de la langue. Le cliché est certes proche du lieu commun par sa banalité mais il présente plutôt des idées ou des scènes et images rebattues non pas dans la conversation courante mais dans des œuvres artistiques. Ainsi, beaucoup de métaphores et comparaisons à force d'usage artistique deviennent des clichés. En ce sens, il dépend beaucoup de l'époque. L'image littéraire des deux amoureux empêchés par leurs parents comme dans Roméo et Juliette était pertinent à l'époque de William Shakespeare, mais son usage dans les romans d'amour suivants a entraîné une désuétude qui l'a recatégorisé en cliché. Le cas des romans de chevalerie et d'amour courtois est exemplaire : littérature d'élite au Moyen Âge et à la Renaissance, ils deviennent « cliché » au XVII e siècle avec les romans fleuve de madame de Scudéry notamment et sa Carte de Tendre. Genres concernés[modifier | modifier le code] On retrouve des lieux communs dans tous les genres littéraires : en poésie (le sonnet pour une Dame par exemple, le poète conversant avec la Mort...), au théâtre (un personnage caché sous une table écoutant, une amoureuse transie au haut d'un balcon...) et dans le roman surtout (scènes pastorales comme chez Bernardin de Saint-Pierre ou Jean-Jacques Rousseau, scènes de guerre ressassées, scènes de présentation du personnage principal, Félix Grandet avare2, le peuple montré comme une force collective...). La littérature se renouvelle en partie par la reprise, la dégradation ou la ré-actualisation des lieux communs (théorie de l'intertextualité), à travers les parodies par exemple, ou encore les pastiches. En peinture, les lieux communs et autres clichés sont également abondants : Olympiades, scènes bucoliques, paysages tourmentés et portraits conventionnels en uploads/Philosophie/ concept-definition.pdf

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