Cours De Philosophie Terminale-SE By:Dr.Fadi Bechara 2010- 2011 CM-COMPUTERS [T

Cours De Philosophie Terminale-SE By:Dr.Fadi Bechara 2010- 2011 CM-COMPUTERS [Type the company name] 2010-2011 2 | P a g e 2 3 | P a g e 3 Contents Unité I: La Connaissance: ................................................................................................................... 4 A-Introduction: .............................................................................................................................. 4 B- Méthodes de Connaissance: ...................................................................................................... 4 1) Les sciences mathématiques : ............................................................................................ 4 2) Les Sciences Expérimentales :............................................................................................. 6 1. Observation et établissement des faits : .................................................................................... 6 2. L’hypothèse : ............................................................................................................................. 6 3. La vérification : .......................................................................................................................... 7 3) Science et Philosophies : .................................................................................................... 8 Unité II : La Conscience Morale: ....................................................................................................... 11 Chapitre1:Le bien et Les valeurs: ................................................................................................. 11 Chapitre 2 : La Conscience Individuel: .......................................................................................... 16 Chapitre 3 : Droit, Devoir, Justice: ................................................................................................ 18 Chapitre 4: La Liberté et la Responsabilité:.................................................................................. 23 Chapitre 5: La Famille: ................................................................................................................. 26 Chapitre 6 : Le travail: .................................................................................................................. 28 Unité III : Psychologie : .................................................................................................................... 33 Introduction générale : ................................................................................................................ 33 Chapitre 1 : La Conscience ........................................................................................................... 37 Chapitre2 : L’inconscient : ............................................................................................................ 39 Chapitre 3 : Les Tendances :......................................................................................................... 45 Chapitre 4 : La Perception : .......................................................................................................... 51 Chapitre 5 : La mémoire : ............................................................................................................. 54 Chapitre 6 : L’imagination : .......................................................................................................... 59 Chapitre7 : L’intelligence : ........................................................................................................... 63 Chapitre 8 : Langage et pensée : .................................................................................................. 66 4 | P a g e 4 Unité I: La Connaissance: A-Introduction: -Il fut un temps où l’homme confondait ses actions ses dogmes et ses connaissances. Il n’était pas disposé à exercer une réflexion sur les acquis de sa connaissance. Son esprit resta tourner vers les choses. Il faut s’arrêter aux XIème siècles avant J.C pour assister à l’avènement de la philosophie et de la théorie de la connaissance. Les premiers philosophes grecques adoptèrent une position dogmatique reconnaissant à l’esprit le pouvoir d’atteindre la vérité absolue. Les précurseurs furent Thalès et Anaxagore qui recherchaient la matière première du monde. -Héraclite fut également parmi les philosophes qui croyaient à l’idée de devenir absolue, mais aussi de la relativité de la connaissance. Quand aux pythagoriciens, Ils s’orientèrent vers une explication mathématique du monde. Les sophistes refusèrent à la raison tout pouvoir atteindre la vérité. Socrate refusa cette position et donna à la raison la possibilité d’atteindre la vérité en se basant sur le principe de « Connais-Toi .Toi même ». Platon adopta une conception idéaliste affirmant l’existence de la vérité dans le monde des idées. Il réduit ainsi la connaissance à une réminiscence rationnelle sans aucun rôle au sens. - Aristote redonna aux sens le rôle également. La science réalise sa première révolution aux XVIème siècles avec Copernic Galilée et Newton. Les grandes découvertes scientifiques modernes attestent la créativité de la raison sur le plan théoriques et pratiques .L’esprit n’est plus une structure déterminée d’avance comme chez Descartes et Kant. La psychologie des sciences atteste aujourd’hui que la pensée scientifiques est une construction rationnelle et objective de la réalité qui dépasse de loin l’objectivité sensible des choses. B- Méthodes de Connaissance: 1) Les sciences mathématiques : Elles sont les sciences de la grandeur abstraite et mesurable. C'est-à-dire la quantité. Descartes les définit « les sciences de l’ordre et de la mesure ».La quantité a pour but seule référence. L’espace. Deux angles opposés par le sommet sont égaux. 2 Cercles qui se coupent n’ont pas le même centre. Ces théorèmes prennent pour références l’espace. D’autre part, L’arithmétiques et l’algèbres se proposent pour objet la quantité discontinue qui augmente et diminue par intervalle. L’arithmétique, science de nombre abstrait, étudie leurs propriétés, leur espèce et leurs suites. L’algèbre étudie les nombres quelconques indépendamment de leur valeur numériques et les désigne par des symboles. A. La définition mathématique: Les maths en tant d’effort de construction rationnelles, utilisent des procédés appelés définition, pour préciser les propriétés caractéristiques des êtres mathématiques. Les définitions expérimentales reste extérieurs a la méthode du savant et dépendant de l’étendu de son expérience. D’où leur caractère provisoire. Par contre les définitions mathématiques englobent tout l’être 5 | P a g e 5 défini, cependant la nature des notions mathématiques a suscité des controverses entre empiristes et rationalistes. B. Les conceptions des empiristes: Selon les empiristes, l’esprit ne peut rien engendrer en dehors de l’expérience. Celle-ci présente des formes sensibles qui nous suggèrent des notions mathématiques. Les points, les lignes et les cercles que chacun a dans l’esprit ne sont que des simples copies : des points, des lignes et des cercles qu’il a connu dans l’expérience. L’idée du cercle vient du soleil, celle du cylindre vient du tronc d’arbre… La notion du nombre serait tirée de la perception des multiplicités concrètes. La psychologie de l’enfant montre que celui-ci perçait d’abord le nombre connue comme un attribue des choses (grand et petit). L’appellation du système rappelle la numération au moyen des doigts. Celle du calcul rappelle la numération au moyen des cailloux. C. La conception des rationalistes: Les rationalistes prétendent que les notions mathématiques sont inhérentes à l’esprit. L’expérience ne présente pas des cercles parfaits, des droites sans largeur et des nombres sans objets. D’autre part les notions mathématiques sont universelles et nécessaires. Platon a parlé d’un monde des idées, des types eternels des concepts mathématiques. Kant considère l’espace comme une forme a priori de la sensibilité. D. Critiques: L’erreur des empiristes et des rationalistes s’expliquent par le faite que ces deux conceptions négligent la créativité de la pensée mathématique. Dans les 2 cas l’esprit reçoit les reflets du monde sensible et du monde des idées. Cependant, il est certain que l’esprit n’a pu agir en dehors de l’expérience. Euclide garda dans sa géométrie abstraites des images concrètes pour préciser la définition abstraites les rationalistes se trompent donc quand ils négligent les origines concrètes de la pensée mathématiques. En faite toutes les opérations concrètes, le nombre se rattacha, l’opération de numération au moyen des gestes corporelles. Les Chiffres romains représentaient 2 doigtsd’une main d’œuvre en V et 2 mains croisées en X : L’arithmétiques commence à pratiquait la mise en correspondance des marchandises avec des cailloux. Le zéro abstrait est à l’ origine « un rien » concret. Le + et le – algébrique rappelle le + et le – concret. E. La Démonstration Mathématiques: Le syllogisme fut le type de raisonnement nécessaire car il affirme une parfaite identité entre la conclusion et les donnés. L’induction est le type même du raisonnement fécond, mais dépourvue de fondement logique. Quand au raisonnement mathématiques il a eu une parfaite nécessité car il est déductif allant du principe à leur conséquences. Dans les 2 procèdes, il s’agit d’un travail d’identification. Le syllogisme n’ajoute rien à notre connaissance quand il tire la conséquenceà des prémisses. La conséquence que « Socrate est mortelle » est déjà supposée dans la prémisse que « tout homme est mortel ». Le syllogisme est donc stérile car il conclut du général au particulier. C’est le type même de la déduction logique formelle. Le lien des prépositions mathématiques « est égal » ne signifie pas que l’une des prépositions est incluse dans l’autre mais qu’elle lui est équivalente. Ceci exige une activité de construction rationnelle. F. Les mathématiques modernes: Démontrer en mathématiques, c’est déduire une préposition d’une autre déjà démontré. Quand nous poursuivons la chaine de déduction, nous arrivons à des prépositionsindémontrables qui sont les principes de toute démonstration: Ce sont les postulats et les axiomes. a) -Les Postulats : Ce sont des prépositions mathématiques indémontrables que nous admettons au point de départ comme hypothèses pour établir une construction mathématiquescohérente. En admettant par exemple : le postulat d’Euclide ; par un point pris hors d’une droite, nous pouvons mener une seule parallèle à cette droite, 6 | P a g e 6 Nous avons pu construire une géométriecohérente. Le postulat d’Euclide repose sur des donnés à posteriori conformes au concept de l’espace à 3 dimensions. Kant considère l’espace comme une catégorie a priori de la sensibilité. Il est donc nécessaire et absolu comme tous les postulats qui s’y rapportent.Aux XIXème siècles, certainspenseursmathématiciens se fondant sur le raisonnement par l’absurde, partent du postulat que par un point pris hors d’une droite dans un espace à courbure négative, on peut construire une infinité de parallèle à cette droite. Il n’endéduitqu’une suite de théorème cohérent et différent de ceux de la géométrie Euclidienne. b) -Les Axiomes : furent considères comme exigences logiques général admises dans tout les domaines de sciences par exemple : le tout est plus grand que la partie. De telles propositions seraient l’expression des exigences fondamentales de l’esprit. Aujourd’hui l’axiome dépend d’une définition sous entendu. Par exemple le tout est plus grand que le la notabilité infinie. Il est devenu une règle opératoire relative à un système. Les axiomes doivent être compatibles, non contradictoire, non déductibles, féconds et saturés. G. La Valeur et le rôle des sciences mathématiques: Le progrès réalisés par les mathématiciens et leurs degrés de certitudes ont été vivement convoités par les sciences de la matière. Ces Derniers prétendirent faire de déductions pour garantir plus de certitudes et de langagemathématique pour assurer plus de précision. Les pythagoriciensétaient arrivés à une représentation mathématique du monde mais uploads/Philosophie/ cours-complet-de-philosophie-en-terminale.pdf

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