Trish Glazebrook, From physis to Nature, tekhnê to technology : Heidegger on Ar

Trish Glazebrook, From physis to Nature, tekhnê to technology : Heidegger on Aristotle, Galileo and Newton. - Dans les années 50’ Heidegger énonce dans « La question de la technique » que la technique en soi-même n’est rien de technique. D’après Heidegger, la technicité est plutôt un mode d’être qu’informe tant les êtres humains comme les autres êtres. - Glazebrook veut remarquer deux point où Aristote influence Heidegger, et deux point où Heidegger refuse cette influence. - Premièrement, Aristote signale que connaître veut dire devenir un avec la chose connue, et que, par conséquent, des différents types de choses conduisent vers différents types de connaissances. Heidegger traduit Aristote sur ces points en 1940 (G.A. 9, 276/BCP, 250 ; Physique 2. 1. 193 a 31-32). - La perception profonde de Heidegger à propos de l’essence de la technique, qu’elle n’est rien de technique mais plutôt un mode de révélation, est en accord avec la corrélation aristotélicienne entre la connaissance et ce qui est connu. Par contre, Heidegger est en désaccord sur le fait que les choses informent la connaissance. L’analyse de Heidegger montre que la connaissance est en relation avec les choses, car elle (la connaissance) les informe dans son être le plus propre (their very being). C’est-à-dire, le péril de la technique est qu’elle réduit tous les êtres pour les trouver comme ressources disponibles par l’exploitation technique. - Seconde, l’essence de la technique chez Heidegger est un mode de révélation de l’être de la nature. Dorénavant, est un mode de connaissance. Dire que l’essence de la technique est essentiellement un mode de connaissance n’est pas confondre le point ontologique de Heidegger avec un autre point épistémologique. Plutôt, on suggère que c’est l’accord avec Aristote : connaître est essentiel au plus propre de l’homme. - Aristote commence la Métaphysique avec l’affirmation que « tous les hommes désirent par nature connaître » (980a22). Heidegger dispute cette revendication dans au moins trois endroits. De la même façon, Heidegger définit le Dasein comme l’enqueteur. - La technicité est pour Heidegger une façon de savoir que c’est à l’essence de l’être humain et cela garantit l’humaine expérience d’être dans la modernité. - Glazebrook : l’analyse de la technique chez Heidegger est influencée pour sa lecture d’Aristote des années 40’. L’histoire de la technique chez Heidegger est fixée dans l’histoire de la science à la suite de la métaphysique d’Aristote de la matière et la forme. L’analyse de la technique chez Heidegger révèle et s’oppose à la métaphysique moderne de la subjectivité en résistant précisément cette métaphysique aristotélicienne. - Glazebrook, pour faire cette argumentation plus claire, on utilisera le terme de « science » dans un sens large pour indiquer l’investigation humaine ans la nature, à moins qu’il ne soit pas spécifié « la science aristotélicienne » ou « la science moderne ». Une telle large utilisation est très peu satisfaisante. Pourtant, la question de quoi veut Heidegger dire avec le terme Wissenschaf n’est pas toute à faite claire dans son ouvrage. On se limite à la question de la relation, tant ancienne que moderne, entre science et technique chez Heidegger, et on travail avec la plus de précision possible les formulations heideggeriennes sur quoi est la science et où est approprié de faire comme ça. En conséquence, le terme technique désignera le corps de connaissance pour lequel la physique est paradigmatique, mais auquel la biologie est aussi intrinsèque. 1. Science et technique - Quelle est la relation entre science et technique chez Heidegger ? (concernant la « Question de la technique ?) - Heidegger signale dans les années 50’ que « la science moderne est basée sur la nature de la technique » (WHD, 155). Il croit, en outre, que la distinction ancienne entre physique et production, entre la nature et l’objet artificiel, est effondrée dans la modernité. Les travaux de Heidegger sur Aristote, Galileo et Newton suivent cette piste. - On veut montrer que dans les analyses de Heidegger, Aristote comprend comme mouvement en direction de son propre fin, pendant que la science moderne exclut une telle conception téléologique et rend ainsi la nature disponible pour l’appropriation technique des fins de l’humanité. Voici la relation que Heidegger voit entre science et technique. - Dans un de ses derniers textes, une communication à la 10ème conférence annuelle de Heidegger dans l’Université De Paul à Chicago en 1976, Heidegger demande : La science naturelle moderne, est-elle la fondation (Grundlage) de la technique moderne – comme se suppose- ou est-elle, de sa part, déjà la forme basique de la pensée technique, le concept déterminant et l’incursion incessant de la représentation technologique dans les machinations réalisées et organisées de la technique moderne ? (MNST, 3) (“Modern Natural Science and Technology”. In: Research in Phenomenology. Volume VII. New York: Humanities Press, 1977, pp. 1-4. (1976b) - « Fondation » (Grundlage), littéralement veut dire « poser par terre » ; Heidegger demande dans la première partie de sa question, si on peut comprendre les sciences naturelles modernes comme le fondement théorique qui a son application dans la technique. Est la science la connaissance qui rend la technique possible ? - Un regard en arrière rapide à « La question de la technique » révèle que la science moderne doit être plus que la fondation de la technique moderne pour Heidegger. Là Heidegger indique que la technique n’est pas seulement de la science appliquée. - Comprendre la technique comme science appliquée n’est pas apparentement incorrect, mais fortement inadéquat, car la technique dans son essence est beaucoup plus. Elle est une vérité, une façon de révéler l’être. En 1967, cependant, la question de Heidegger suggère que c’est tout à fait faux, incorrect, et non simplement inadéquat considérer à la science moderne comme le fondement de la technique moderne. - L’alternative dans la disjonction de Heidegger demande si la science moderne est déjà la technique, c’est-à-dire si la science moderne a la pensée représentative définitive de la technique, qui Heidegger appelle Ge-stell en 1950 comme la forme de sa réflexion. - Si la réponse est affirmative, donc la science n’est pas le fondement de la technique, mais plutôt l’autoaffirmation de la raison instrumentale. C’est-à-dire, la science n’est pas la pose de terre (Grundlage) de la technique, mais elle est plutôt informée pas la technique. L’analyse de 1955 demande si la technique n’a pas de priorité, tant logique qu’ontologique, sur la science. La réponse de Heidegger à cette question est : absolument. Dans Was heist Denken ?, Heidegger argue que l’essence de la science se trouve dans l’essence de la technique. - Pour réaffirmer cette interprétation, on va récupérer l’histoire critique de Heidegger sur la relation entre science et technique par son travail sur Aristote, Galileo et Newton. - Dans un cours magistral sur la Physique d’Aristote de 1940, signale Heidegger que la physis, la nature, n’est peut pas être comprise par analogie avec les appareils produits par tekhnê. La différence entre Physis et tekhnê est pour lui une distinction pré-socratique, qu’il trouve répercutée dans la Physique d’Aristote. Cette distinction sert à Aristote pour démarquer la limite entre la connaissance théorique et la connaissance productive. L’intuition de Heidegger est que ce qui été une différence si radicale chez le pré-socratique, là où n’est pouvait pas avoir analogie ni identité, n’est plus soutenu pendant la modernité. - Quand Heidegger lit Galileo et Newton dans les années 30’, il découvre que la science moderne n’est pas trivialement mais essentiellement différente de l’ancienne theoria (en grec). La différence consiste dans l’effondrement de l’ancienne distinction entre theoria, en spécial la physique théorique, de la tekhnê, la production. Pour penser avec Heidegger à travers Die Frage nach dem Ding, et à travers Ce qu’est et comment se détermine la physis, on va montrer qu’à la base des lectures de Bremen, dans l’analyse de Heidegger, une trace de l’ancienne tekhnê rappel à l’essence de la science moderne et aussi à l’essence de la technique. Cette trace est le Ge-stell. Ce est le sens dans lequel l’essence de la science moderne est pour Heidegger l’essence de la technique, et le sens dans lequel la science naturelle moderne est « déjà la forme fondamentale de la pensée technique, la conception déterminante et l’incessant incursion de la représentation technique dans la machination réalisée et organisée de la technologie moderne. » Physis et tekhnê - La plus évidente distinction entre physis et tekhnê est rapidement discernable. La physis c’est j’objet d’une particulière branche de la theoria : elle est son objet d’étude. D’autre part, la tekhnê est une division dans la connaissance, telle comme la theorie et la praxis. Mais cette différence, entre la connaissance et le connu, ne joue pas un rôle ni dans l’argument d’Aristote ni dans celui de Heidegger. - Heidegger traduit Aristote : « De même en effet que (globalement) est nommé tekhnê ce qui est produit à la mesure d’un tel s’y connaître, et ainsi également ce qui appartient à ce genre d’étant, de même est aussi nommé (globalement) physis ce qui est à la mesure de la physis uploads/Philosophie/ from-phusis-to-nature-tekhne-to-technology-heidegger-on-aristotle-galileo-and-newton.pdf

  • 30
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager