Sommaire I Introduction .......................................................
Sommaire I Introduction ................................................................................................................. 4 II Biographie .................................................................................................................. 4 III Les Archétypes ......................................................................................................... 4 III.1 Les différentes définitions de l’Archétype de Jung ........................................... 5 III.2 Archétypes et inconscient collectif .................................................................... 6 III.3 Les justifications des archétypes........................................................................ 6 III.4 Archétypes et représentation des archétypes ..................................................... 7 III.5 La notion d’Archétype, une notion universelle ? ............................................... 7 III.6 Une multitude d’archétypes ............................................................................... 7 III.7 Les archétypes : un point de divergence majeur avec Freud ............................. 8 III.8 Les étapes de l’émergence d’un archétype ........................................................ 8 III.9 Conclusion ......................................................................................................... 9 IV L'inconscient collectif ............................................................................................... 9 V Les Complexes ........................................................................................................... 9 VI Soi et Ombre ........................................................................................................... 11 VI.1 Le soi ............................................................................................................... 11 VI.2 L’ombre ........................................................................................................... 12 VII Le Processus d'Individuation................................................................................. 13 VIII La mi-vie, ou midi de la vie. ............................................................................... 14 VIII.1 Qu’est ce que la mie vie ? ............................................................................. 15 VIII.2 La mi- vie correspond à l’activation de quel fonction ? ............................... 15 IX Les types de comportements .................................................................................. 15 IX.1 Les fonctions psychologiques .......................................................................... 16 IX.2 Orientation de l'énergie .................................................................................... 17 IX.3 Huit types de psychés ...................................................................................... 17 IX.4 Le Myers Briggs Type Indicator (MBTI) ........................................................ 18 X L’art et JUNG .......................................................................................................... 18 I Introduction « Ma vie est celle d’un inconscient qui a accompli sa réalisation », c’est par cette phrase que Jung commence sa biographie dans le livre écrit à plus de quatre-vingts-ans, « Ma vie ». Souvenirs, rêves et pensées. Il s’y révèle un peu à l’image des concepts et théories qu’il a élaboré, plus proche du vécu sensible, des émotions, de l’éprouvé, de la créativité et de l’imaginaire plus que comme un théoricien soucieux de rapporter les définitions figées de ses expériences. Jung, psychiatre-psychanalyste féru de philosophie, n’a jamais fait lui-même d’analyse au sens formel du terme, il était question pour lui d’utiliser « son mythe individuel » comme point de départ pour formuler des vérités objectives en s’aidant de mythes et provenant de légendes anciennes et de cultures étrangères. C’est de toute cette matière, induite plus que déduite, éprouvée et en constante évolution que Jung amène de nombreux concepts que nous utilisons aujourd’hui sans même savoir que Jung se profile derrière. Il est ainsi des concepts « d’inconscient collectif », d’ « archétype », de personnalité «introvertie »/«extravertie», de « synchronicité » qui sont passées dans notre langage commun. Pour appréhender un peu mieux Jung, comparons ses travaux à ceux de Freud, figure plus familière de la psychanalyse, longtemps maitre-à-penser de Jung : II Biographie III Les Archétypes Étymologie Arkhetupon, « modèle primitif » en grec, par l'intermédiaire du latin archetypum Et aussi terme grec dérivé de commencement (Archonte), et type ; mot à mot, premier type. Définition • Modèle original servant d'idéal. • Modèle sur lequel se fait un ouvrage. • Modèle général représentatif d'un sujet (en littérature et en philosophie). Synonymes Exemplaire, idéal, idée, modèle, moule, original, principe, prototype, symbole, type Illustration • La Trinité est l'archétype de l'univers, ou, si l'on veut, sa divine charpente (CHATEAUB. Génie, I, 3) • Adj. Les idées archétypes de Platon, idées, formes, modèles qui, étant de toute éternité dans le sein de Dieu, ont déterminé toutes les conditions de l'univers. • Ce monde, suivant Platon, était composé d'idées archétypes qui demeuraient toujours au fond du cerveau (VOLT. Phil. III, 197) III.1 Les différentes définitions de l’Archétype de Jung Les définitions que Jung donne de l'archétype, comme ses conceptions du phénomène religieux changent tout au long de son œuvre ce qui rend leur présentation difficile. En effet le concept d’archétype de Jung émerge d'une longue recherche mûrie dans l'érudition. 4 Pour Jung ce concept d'archétype est un concept limite, hypothétique, puisque ne pouvant être appréhendé qu'au travers de ses effets. « Lorsque je parle de l’atome c’est du modèle que l’on en a construit que je parle ; et lorsque je parle de l’archétype, c’est de ses représentations qu’il s’agit, jamais de la chose en elle-même qui, dans les deux cas, reste un mystère relevant de la transcendance. » Pour Jung, les archétypes sont des préformes vides, non visibles, qui organisent la vie instinctive (aussi marquée que l'impulsion qui pousse l'oiseau à construire un nid, et les fourmis à s'organiser en colonies) et spirituelle (i.e. symbolique) de l’être humain et structurent les images mentales (pensées, fantasmes, rêves ...). La forme archétypale ressemble plus à un moule énergétique. Sans énergie et sans affect, l'archétype ne vit pas. Les archétypes sont tout autant potentiellement destructeurs que créatifs. Les archétypes constituent en quelque sorte les « catégories a priori » de l'imagination, car Jung considère qu'il n'y a pas de création individuelle ou collective absolue ; celle-ci est toujours constituée en grande partie de matériel archétypique. Dans Dialectique du moi et de l’inconscient, Jung parle des archétypes comme d’images virtuelles : "La forme et la nature du monde dans lequel l’être naît et grandit sont innées et préfigurées en lui sous forme d’images virtuelles". Ainsi les parents, la femme, les enfants, la naissance et la mort sont innés en lui sous forme de disponibilités psychiques préexistantes, sous forme d’images virtuelles, qui "sont comme le sédiment de toutes les expériences vécues par la lignée ancestrale ; elles en sont le résidu structurel, non les expériences elles-mêmes". Tant que ces images ne sont pas meublées de contenus déterminés par le vécu, il faut les penser comme des cadres vides ; à cause de cela elles demeurent invisibles et inconscientes. Elles n’acquièrent teneur et par conséquent influence sur le sujet qu’en tombant en concordance avec une donnée vécue. Il est important de ne pas confondre l'archétype du sujet et « le sujet moyen », l'archétype n'est pas défini d'après des moyennes mais d'après les caractéristiques intrinsèques, propres et identitaires communes à tous les sujets particuliers affiliés au sujet général. L'archétype partage donc toujours avec la totalité des sujets particuliers affiliés au sujet général, l'intégralité de ses caractéristiques. Il ne faut pas confondre non plus archétype et stéréotype qui sont deux notions très différentes ; il faut toujours garder à l'esprit qu'un stéréotype est la vision d'un groupe social par un autre, tandis que l'archétype est reconnu comme universel. III.2 Archétypes et inconscient collectif C’est le concept d’archétype qui a conduit Jung à postuler l'existence d'un Inconscient collectif comme véritable inducteur de phénomènes parapsychologiques, dont le sujet n'est que le support ou "médium". Pour Jung, les archétypes sont « des images originelles existant dans l’inconscient » et ces images sont inscrites dans l’inconscient de l’homme depuis que l’homme existe, plus précisément dans l’inconscient collectif, gardien de tous les archétypes. Les archétypes ne sont pas représentables a priori, mais forment un réseau de représentations qui se contaminent entre elles, et constituent, par leur ubiquité, l’ensemble dit « inconscient collectif » s’opposant à l’inconscient personnel. L'inconscient collectif est collectif dans le sens où il contient les archétypes qui nous sont communs, mais leur constitution intime et leur coloration font qu'ils nous sont personnels. L’inconscient collectif se manifeste par des images archaïques et universelles dans les rêves, les croyances religieuses, les mythes et les contes. D’ailleurs Jung, tout comme Freud, considère que le rêve est une voie d'accès sans pareille à l'inconscient individuel, et à un niveau plus profond à l'inconscient collectif, car il peut exprimer des figures archétypiques. Le rêve, expression de la sagesse de l'inconscient collectif, est une tentative pour résoudre les conflits psychiques, ce qui lui confère sa valeur prémonitoire. 5 Les troubles mentaux ayant pour origine la perte de contact du moi avec l'inconscient collectif et personnel, Jung considère que l'homme, en intégrant à son moi l'Anima (ou l'Animus) et l'Ombre, et en prenant conscience des exigences des archétypes en lui, peut accéder à la totalité de sa personnalité consciente et inconsciente, qu'il appelle le soi (das Selbst). III.3 Les justifications des archétypes... L’être en soi des archétypes nous reste inconnu, mais leur existence se déduit de l’expérience des images archétypiques. De plus Jung s'est toujours voulu un empiriste, et justifiait toujours son travail théorique par de nombreux exemples. Les mythes servent à démontrer les archétypes. Dès qu'une image, d'origine inconsciente, présente des affinités avec des motifs mythologiques, Jung y voit une indication de l'activité des archétypes. Pour Jung, si une représentation psychique est apparue dans les lieux les plus divers et à des âges différents de l'histoire de l'esprit humain, c'est qu'elle est la manifestation d'un archétype sous forme d'une image originelle. En tant qu’expérience psychique spontanée, les archétypes apparaissent parfois sous leurs formes les plus primitives et les plus naïves (dans les rêves), parfois aussi sous une forme beaucoup plus complexe due à une élaboration consciente (dans les mythes). Jung trouve cette preuve dans l'exemple des religions primitives dites dynamistes qui affirment " l'existence d'une force magique partout présente et qui est comme le centre de toutes choses " Les justifications des archétypes et de l'inconscient collectif sont encore quelque peu précaires. Certains vont travailler ces concepts comme des outils pour leur pratique thérapeutique. Une justification expérimentale possible pourrait être le Global Consciousness Project. Les justifications données par Jung sont difficiles à détailler. uploads/Philosophie/ jung-pour-les-nuls-pdfdrive.pdf
Documents similaires
-
22
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 23, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
- Taille du fichier 0.7288MB