L’Ethique Professionnelle Objectifs • Comprendre le concept d’éthique • Faire l

L’Ethique Professionnelle Objectifs • Comprendre le concept d’éthique • Faire le lien avec les notions philosophiques de base • Distinguer conséquentialisme et non- conséquentialisme • Comprendre le concept d’éthique • Faire le lien avec les notions philosophiques de base Définitions et fondements •Philosopher, c’est penser sa vie et vivre sa pensée. A.Comte-Sponville. • Qu’est-ce que l’éthique ? terme souvent mal utilisé, trop utilisé ? • Mélange éthique et morale • Ethos : habitat • ethike : manière d’habiter, de se comporter • Morale: discipline donnée par la société. – Que dois-je faire ? – Bienveillance et bienfaisance à l’égard d’autrui – Valeurs de devoir, d’universalité, de vertu • Déontologie: discipline donnée par la profession – Rapports avec clients et collaborateurs • Ethique: discipline donnée par soi-même – Réflexion sur les comportements – Morale personnelle de l’action: comment vivre ? – Ce que l’on estime être bon pour soi. Origines de l’éthique • Ethiques différentes selon les personnes, les pays, l’histoire ? • Valeurs fondamentales communes. • L’éthique est d’abord la question et le souci des autres. • Quelles sont les origines de l’éthique ? Origines de l’éthique • Hétéronomie théologique : les valeurs existent indépendamment de l’homme, elles sont transmises aux hommes. • Hétéronomie philosophique : valeurs issues du monde des idées (Platon). • Origine naturelle : conscience naturelle spontanée (Rousseau) • Origine autonomique : l’homme fixe ses propres valeurs en fonction du monde dans lequel il vit. Normes et lois • Par principe, l’éthique ne codifie rien. • Si l’éthique est une discipline personnelle, pourquoi y a t-il des lois ? • Après 1945, le monde a compris que la science, les techniques, la culture n’ont pas été un rempart vis à vis des totalitarismes et des génocides. • Les notions de fondement et de limite a été jugées nécessaires, pour éviter les aberrations déjà vécues. Lois et règles • 1945: procès de Nuremberg. La notion de dignité va devenir un principe cardinal pour l’éthique et plus tard la bioéthique. • En 1947, le Code de Nuremberg identifie le consentement éclairé comme un préalable absolu pour les recherches avec expérimentations humaines. • Création de l’Unesco en 1945 • Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948 Ethique et science • Parallèlement aux changements politiques, la science évolue très vite dans la seconde moitié du XXème siècle. Et elle est incapable de fournir une réponse éthique aux problèmes qu’elle pose: sciences de la vie, écologie, techniques informatiques... • L’explosion des médias ne fait que complexifier le problème. Valeurs fondamentales • Quelques valeurs fondamentales tendent à se répandre: – Dignité de la personne, même si cette notion est particulièrement floue. – Refus de la corruption et la logique du profit – Respect des connaissances et des compétences. • Ces notions sont reprises de façon variées selon les types d’application et les pays. Conséquentialisme et non conséquentialisme • La notion de devoir est un concept développé par Emmanuel Kant. Le principe d’universalité est aussi une valeur kantienne. • Kant insiste sur ce principe absolu: » ne fais pas aux autres ce que tu voudrais que l’on te fasse ». • Ce principe va loin, car il interdit beaucoup de choses et peut limiter certaines actions. • Il ne se préoccupe pas des conséquences mais ne juge que l’intention. Conséquentialisme et non conséquentialisme • La notion de devoir est un concept développé par Emmanuel Kant. Le principe d’universalité est aussi une valeur kantienne. • Kant insiste sur ce principe absolu: » ne fais pas aux autres ce que tu voudrais que l’on te fasse ». • Ce principe va loin, car il interdit beaucoup de choses et peut limiter certaines actions. • Il ne se préoccupe pas des conséquences mais ne juge que l’intention. Conséquentialisme et non conséquentialisme • Inversement, le principe de conséquentialisme se base sur les conséquences de l’action. Si l’acte est positif pour le plus grand nombre, l’éthique est respectée. • La conséquence de l’acte devient donc le critère de jugement éthique. • Cette notion est basée sur un calcul: on retrouve ce principe dans l’utilitarisme. Utilitarisme • Courant de pensée qui fonde son principe sur la recherche du plaisir et l’évitement de la douleur pour les êtres vivants. • La moralité d’une action est donc basée sur sa possibilité d’induire du bonheur ou d’éviter de la peine pour le plus grand nombre. Ceci indépendamment de la moralité de l’acte lui-même. • C’est le principe d’utilité, que l’on retrouve dans l’utilitarisme développé aux XVIIIème et XIXème siècles par J.Bentham et J.S.Mill. Conséquentialiste ou kantien? • Les 2 notions sont opposées. • Mais il ne faut pas choisir l’une ou l’autre. • Chaque situation doit s’analyser à la lumière des principes évoqués, des conséquences. • Dans certains cas, les principes de bases sont à mettre en premier, dans d’autres cas, les conséquences sont prioritaires. • L’essentiel est d’avoir des choix L’éthique aujourd’hui. • Le mythe de Frankenstein. • Science et technologie nous imposent des choix qu’il faut éclairer par une réflexion éthique. Les défis sanitaires et environnementaux nécessitent une réflexion urgente. • La réflexion éthique naît du doute et des incertitudes Limites et frontières • Philosophie: l’éthique alimente la philosophie et inversement • Théologie: tensions possibles, notamment sur les sciences du vivant • Politique: grave risque d’abus, affirmations non vérifiées plus ou moins dogmatiques reprises par des dictateurs, utilisation détournée de la science et des valeurs qu’elle véhicule. • Droit: lois de bioéthique (limites) • Géographie: différences culturelles, historiques, spirituelles entre les pays. Limites et frontières • L’éthique de Hans Jonas. • Il veut rétablir une relation entre homme et nature en refusant l’homme « maître et possesseur de la nature ». • L’heuristique de la peur: il faut prendre en compte les conséquences de nos actes et anticiper les dangers possibles, de façon à protéger l’humanité et la vie en général. • Le principe Responsabilité nous engage et nous donne une mission vis à vis des générations futures. L’ETHIQUE, C’est quoi ? • D’après le Robert : Le mot éthique apparaît au 13° siècle La science de la morale, l’art de diriger la conduite L ’éthique professionnelle serait ainsi l’art (ou la science) de la morale des comportements liés à une activité professionnelle (weiheimer – 2006 ) http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/ %C3%A9thique/31389 • éthique nom féminin • (bas latin ethica, morale, du grec êthikon) • Partie de la philosophie qui envisage les fondements de la morale. • Ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu'un. L’ETHIQUE PROFESSIONNELLE • Ensemble de principes et valeurs morales permettant de juger un acte (ou son absence) comme acceptable ou non, dans le cadre des activités professionnelles Aide à prévenir des comportements « mauvais » pour la profession ou la société et éventuellement les condamner , exemple : l’abus de pouvoir, la divulgation de secrets, le harcèlement… Évolutive et doit s’adapter aux diverses situations.. Les Acteurs de l’Éthique Professionnelle ? Structures Institutions Entreprises Médiateurs Divers décideurs Pyramide des décisions, Les individus ; Chacun doit saisir le bien fondé de l’E P et agir en conséquence. PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’E.P • Respecter l’intégrité • Faire preuve de professionnalisme • Respecter la diversité • Se fondre dans le groupe avec • des valeurs convenues et partagées Morale, Ethique et Déontologie • Alors que la morale définit des principes ou des lois générales, • l’éthique est une disposition individuelle à agir selon les vertus, • afin de rechercher la bonne décision dans une situation donnée LA MORALE L’ÉTHIQUE N’intègre pas les contraintes de la situation • N’intègre pas les contraintes de la situation N’a de sens que dans une situation particulière •N’a de sens que dans une situation particulière. e cette réflexion devient collective et fait l’objet d’une formalisa la démarche devient Déontologique dans un sens large règles ont une valeur pour l’ensemble d’une profession et font l reconnaissance officielle, il s’agit d’une déontologie au sens stri Quelle E.P pour l’Université ? Quelle E.P pour l’Université ? 26 Mondialisation Compétitivité Massification Employabilité Innovation Université Pluralité insuffisances du système Se tourner vers l’éthique Entrepreneuriat Gouvernance RAPPELS ! 28 L ’éthique peut poser problème et montrer ses limites  Comment déterminer où commencent et où finissent les pouvoirs d’un acteur du système universitaire (professeur, responsable administratif, représentant étudiant …) ?  Comment définir les devoirs et droits de chacune des parties prenantes ? Où commence l’abus ? et quelle limite pour le tolérable ? Quels moyens de recours envisager ? et avec quelle efficacité ? Comment pérenniser la démarche et introduire cette nouvelle culture? L’E.P une perspective d’avenir 30 L ’éthique est vécue d’une façon quasi permanente et continue. Appliquée déjà (sans le savoir) et peut être d’une façon instinctive (innée et/ou acquise ?). La volonté de bien faire peut parfois conduire aux excès et comporter des dangers insidieux. Cependant….. ET POUR FINIR … 31 Chaque métier (et corps de métier) a son côté cour et son côté jardin. Le notre est chargé de responsabilités d’avenir pour nos étudiants, notre économie, notre savoir et notre développement. e uploads/Philosophie/ l-x27-ethique-professionnelle.pdf

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