1 DEDICACE A NOTRE FAMILLE BIOLOGIQUE 2 REMERCIEMENTS Ce travail est le fruit d

1 DEDICACE A NOTRE FAMILLE BIOLOGIQUE 2 REMERCIEMENTS Ce travail est le fruit d’un cheminement qui s’est réalisé que grâce aux soutiens et aux encouragements de plusieurs personnes. Nous tenons à remercier l’ensemble des enseignants du département des Lettres Modernes de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Aucun travail ne s’accomplit dans la solitude. Nous tenons à remercier de manière toute particulière et avec une profonde gratitude notre encadreur Professeur N’GUESSAN KOUADIO qui a assuré la direction de ce travail avec une rigueur, une gentillesse et une disponibilité remarquable. Merci d’avoir éveiller en nous le goût de l’excellence cher Professeur. Un remerciement spécial à mes parents biologiques et à tous mes amis, condisciples et connaissances qui de près ou de loin m’ont permis de surpasser les difficultés par les conseils, par les encouragements les aides et les services. 3 SOMMAIRE DEDICACE……………………………………….…………1 REMERCIEMENT…………………………………………...2 SOMMAIRE………………………………………………….3 INTRODUCTION……………………………………………4 PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CORPUS……………………………………………………..8 DEUXIEME PARTIE : REVUE DE LITTERATURE……………………………………………13 TROISIEME PARTIE : APPROCHE THEORIQUE ET METHODIQUE DU SUJET……………………………………………………..18 QUATRIEME PARTIE : LE PLAN PROVISOIRE DU MEMOIRE…………………………………………………2O CINQUIEME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE………………………………………….24 CONCLUSION……………………………………………26 TABLE DES MATIERES………………………………………………..27 4 INTRODUCTION Le discours selon Dominique Maingueneau est : « un énoncé ou un ensemble d’énoncé en situation de communication »1. Pour lui l’étude du discours est indissociable des facteurs suivants : l’énonciateur, son énonciataire (destinataire ou allocutaire), l’espace-temps de la communication, l’intention communicative de l’énonciateur et sa réception par l’auditeur. Le thème du discours est un savoir commun partagé par l’énonciateur et son destinataire, se rapportant aux données référentielles, culturelles. Tous texte est amenés nécessairement à avancer des idées ou à rapporter des différents faits. Pour intégrer ces différents éléments, on a souvent besoin de recourir à des mots qui permettent aux lecteurs d’en percevoir des relations : ces termes sont les connecteurs ou marqueurs de connexion. Le dictionnaire linguistique2 définit le marqueur comme suit : « On appelle marqueur ou indicateur syntagmatique en grammaire générative l’analyse de la structure en constituants d’une phrase ». Les marqueurs de connexion ou connecteurs sont des termes de liaison et de structuration ; ils contribuent à la structuration du texte et du discours en marquant des relations entre les propositions ou entre les séquences qui composent le texte et en indiquant les articulations du discours. Pour rapprocher ou séparer les unités successives d’un texte, les connecteurs jouent un rôle complémentaire par rapport aux signes de ponctuation. Les connecteurs jouent d’abord un rôle d’organisateur textuels en assurant l’enchainement entre les propositions (liage) et la structuration hiérarchisée du texte en ensemble de proposition (empaquetage). Aussi les connecteurs ne sont pas de simples opérateurs textuels qui marquent les relations entre les propositions, mais ils ont aussi une fonction énonciative car ils marquent les stratégies d’organisation mise en œuvre par le locuteur d’où l’appellation de marqueur dans certaines fonctions. La notion de prise en charge signifie selon le dictionnaire Grand Robert3 « prendre soin de », « s’occuper de ». Elle est une dénomination d’une notion spécifiquement linguistique où des termes appartenant à une terminologie qui est en rapport avec certains aspects énonciatifs du langage. Elle a connu pour son évolution plusieurs définitions. La locution prendre en charge est régulièrement utilisée dans les études linguistiques qui traitent de phénomène empirique lié d’une façon à une autre à l’énonciation. La prise en charge est clairement définie dans le dictionnaire de Marie-Line Groussier et Claude Rivière de façon suivante : « Prise en charge (endossement). Dans la TOE (théorie 1 Dominique Maingueneau, Pragmatique pour le discours littéraire, Bordas, Paris,1990 P 1O1 2 Dictionnaire-de-Linguistique-Dubois P295 3 Grand Robert,1997 : s.v. charge. 5 des Operations énonciatives), ce terme est souvent employé pour designer l’ensemble des repérages et choix énonciatifs par lesquels un énonciateur met son énoncé en relation avec la situation d’énonciation, fondant ainsi sa spécifié irréductible »4. Antoine Culioli (1971)5 a été parmi les premiers linguistes à utiliser la locution prise en charge et à lui donner le statut de terme pour la désignation d’une notion explicitement définie. Sa conception de la notion a quelque peu évolué au fil des années. Aussi plusieurs linguistes ont contribué à l’évolution de ladite notion à travers des articles ou chapitre d’ouvrage. Il s’agit de : Jean-Blaise Grize qui a commencé seul ce travail en 1982, puis avec ses collaborateurs que sont Borel et Miéville en 1983.Ils ont fait de la prise en charge une logique du langage naturel. Aussi, nous pouvons énumérer Paul Laurendeau dans son ouvrage Repérage énonciatif et valeur de vérité : la prise en compte, la prise en charge6, Henning NOLKE (1994) avec Kjersti et Coco Norèn (2004) ont proposé dans le cadre de la théorie de la polyphonie linguistique une définition et des éléments de théorisation de la notion de responsabilité, qu’ils joignent clairement à celle de la prise en charge et Robert Martin emploie régulièrement la notion de prise en charge dans le cadre de sa théorie des univers de croyance . Selon Culioli, prendre en charge revient à dire ce que l‘on croit (être vrai). Il affirme donc qu‘asserter est équivalant à « croire que p est vrai ». En effet, le terme prise en charge est souvent associé à l‘assertion. Asserter est un acte public qui exprime un engagement impliquant une garantie de vérité. Si le locuteur ment ou se trompe, il encourt potentiellement de sérieuses sanctions sociales. Pour bien comprendre la notion de prise en charge, il est nécessaire d’établir un rapport entre la prise en charge et la théorie de l’énonciation. Etymologiquement, le mot énonciation vient du latin enuntiationem qui est issu du verbe enuntirare qui signifie « énoncer ». Cette théorie a pour père fondateur EMIL BENVENISTE. C’est lui qui a posé les jalons de cette théorie mais sans les nommer dans un article publié en 1955 et intitulé : « la nature des pronoms »7, cet article est repris dans « Les problèmes de Linguistique Générale ». C’est en 1975 que Benveniste définit l’énonciation dans son article intitulé « Appareil Formel de l’Enonciation » comme :« la prise en charge du locuteur de son propre discours »8.Il faut affirmer qu’il existe un rapport entre 4Marie-Line Groussier et Claude Rivière. Les mots de la linguistique : lexique de linguistique énonciative.. Editions OPHRYS, 1996 - 5Culioli cité par danielle coltier, patrick dendal, philippe de barbanter dans l’article la notion de prise en charge : mise en perspective 6 LAURENDEAU, « Repérage énonciatif et valeur de vérité : la prise en compte, la prise en charge » in VINCENT, D. (éd), Des analyses de discours, Québec, Université Laval, p. 107-129 7E .BENVENISTE, la nature des pronoms » 8 E .BENVENISTE, Appareil Formel de l’Enonciation 6 la notion d’énonciation et de prise en charge. C’est dans cette veine que CULIOLI9 considère la prise en charge comme une opération énonciative dans son texte Valeurs aspectuelles et opérations énonciatives : l’aoristique extrait de son œuvre Pour une linguistique de l’énonciation en la définissant en ces termes « Au sens technique de prendre en charge : dire ce qu’on croit (être vrai). Toute assertion (affirmative ou négative) est une prise en charge par un énonciateur. Ceci n’implique pas que l’énonciateur est nécessairement défini ou définissable, explicitement calculable » . Les marqueurs de la portée d’une prise en charge énonciative sont des connecteurs qui permettent au locuteur de s’exprimer vis-à-vis de son interlocuteur de façon personnelle ou d’une source sûre ou bien informée. Cela est perceptible dans les phrases suivantes : 1- « Selon la coutume, il se substitua au père et devint rituellement le beau-père de son commandant de cercle. »10 2- « Pour Wangrin c’était un bon augure »11 Les marqueurs Selon et pour dans ces phrases font savoir que l’information est donnée à travers une source sûre et bien informée. C’est ce qui permet à l’énoncé d’être cohérentes et cohésives afin que l’interlocuteur sache que l’information, bien qu’émanant du locuteur est empruntée à une source de savoir extérieur. Notre travail consistera à étudier les marqueurs de la portée d’une prise en charge énonciative dans L’étrange destin de Wangrin d’Amadou Hampâté Bâ et Silence, on développe de Jean Marie Adiaffi. Pour mener à bien ce travail afin de rendre explicite la compréhension du sujet, il nous revient de nous fixer des objectifs. Pour une meilleure compréhension de notre sujet, nous procéderons à l’élucidation des notions de Marqueur et de prise en charge énonciative. Après quoi nous verrons comment les marqueurs de la portée d’une prise en charge apparaissent dans le corpus cité plus haut. Atteindre ces objectifs, nous incombe de jeter un regard sur les interrogations de la problématique que recouvre notre sujet c'est-à-dire : Qu’est-ce qu’un marqueur et une prise en charge énonciative ? Comment les notions de marqueur et de prise en charge énonciative 9 CULIOLI, Pour une linguistique de l’énonciation P 131 10 Amadou Hampâté Bâ, L’étrange destin de Wangrin p 56 11 Amadou Hampâté Bâ, L’étrange destin de Wangrin P108 7 sont-ils perçus par la linguistique ? Comment pouvons-nous reconnaitre les marqueurs de la portée d’une prise en charge énonciative dans notre corpus uploads/Philosophie/ mini-memoire-de-wilfried.pdf

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